Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-06-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 juin 1903 05 juin 1903

Description : 1903/06/05 (A7,N126,T12). 1903/06/05 (A7,N126,T12).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583378j

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/03/2014

VARIÉTÉS 333

coup sérieux, car un prix plus élevé du cacao occasionnerait un trouble dans la
consommation, ce qui désorganiserait pendant plus ou moins longtemps le
commerce. Un prix élevé ferait donc baisser la consommation et tout le terrain
gagné après une longue lutte serait perdu.

Si donc la surproduction n'est pas à souhaiter, le contraire ne l'est pas non
plus.

A l'appui de la question que nous venons de traiter, nous avons reçu les statis-
tiques suivantes des importations, consommation, etc., de cacao dans les États-
Unis de l'Amérique du Nord publiées par la firme Hogins et Lee, de New-York.

L'examen de ces statistiques fait voir que la consommation de cacao a plus que
doublé depuis six ans. Cette consommation comportait en balles d'environ
100 kilogrammes.

1897. 139.259 balles
1898. 146.138 —
1899. t97.200 .- -
1900. 226.267 --
1901 253.382 _P-.

1902. 296.54t —

Ces chiffres sont sans aucun doute rassurants pour l'avenir. La consommation
du cacao, aux États-Unis, étant environ le tiers de la production totale du cacao.

Les importations des dernières années comportaient aux États-Unis :

189 7 142.853 balles
1898. 151.956 —
1899. 210.272 ---
1900. 237.692 —
190 1 266.474 —
1902 296.425 —

Comme on le voit, les importations aux États-Unis ont également doublé dans
cette même période; on ne peut cependant pas en conclure que la production
mondiale a augmenté dans la même proportion. Il nous semble plutôt que dans
ces dernières années les États-Unis ont pris relativement une plus forte quantité
de cacao que les autres pays consommateurs de ce produit.

Le stock aux États-Unis comportait, en décembre 1902, 11.446 balles.

Bien que nous ne possédions pas de statistiques complètes pour les marchés
de Londres, du Havre et de Liverpool, ce qui serait très désirable, il nous semble
que les indications que nous venons de donner permettent d'envisager la culture
du cacaoyer d'un assez bon œil.

LE THÉ AU NATAL (1)
Malgré les immigrations constantes vers l'Afrique du Sud, l'industrie du thé
au Natal ne fait pas de grands progrès. Le Natal est cependant la seule colonie
de l'Afrique du Sud produisant du thé, et bien qu'il n'y aitguèrede concurrence,
grâce au droit protecteur de 6 deniers par livre de produit importé, il n'y a
qu'une douzaine de plantations environ, de quelque importance, et toutes

(1) Résumé d'une notice du « Natal Mercury », parue dans « Indian gardening and planting »,
mars 1903, et dont les indications peuvent avoir une portée générale.

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