Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1903 05 juin 1903
Description : 1903/06/05 (A7,N126,T12). 1903/06/05 (A7,N126,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583378j
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
330 REVUE DES CULTURES COLONIALES
cueillis et j'en ai vu souvent de grosses quantités lorsque l'on enlevait des olives
laissées en tas sur un sol dur où elles ne pouvaient pénétrer. Les oiseaux viennent
alors les manger avec avidité. Comme les larves qui ont atteint un certain âge
passent facilement à l'état de pupes, puis d'insecte parfait, et se conservent
ensuite jusqu'à la saison suivante, il faut avoir grand soin de brûler les balayures
qui proviennent des emplacements, cours ou magasins, ou l'on met les olives en
dépôt.
Si l'on jetait simplement ces balayures sur le fumier, on mettrait dans les meil-
leures conditions possibles de conservation et de transformation les larves et
les pupes. Nous terminerons cet exposé, pour lequel nous avons dû faire de
nombreux emprunts aux entomologistes qui se sont occupés tout spécialement
de ces questions et surtout à M. Peragallo, par quelques conseils pratiques.
(A suivre.)
COUPUT,
Directeur du service pastoral de l'Algérie.
VARIÉTÉS
STÉRILISATION DU LAIT
Stériliser le lait est chose fort difficile, non pas que l'on ne puisse arriver à
une stérilisation absolue par la chaleur convenablement appliquée, mais parce
que le lait est essentiellement altérable quand on le chauffe au contact de l'air, et
qu'alors on n'a plus après la stérilisation qu'un liquide organique à teinte brune,
à goût de cuit fort différent de celui du lait naturel.
Ce bon lait frais que l'on aime tant à savourer après la traite a perdu par la
chaleur ses qualités de goût et de parfum. La dénaturation est si profonde que
nombre de gens préfèrent affronter quelques dangers d'absorption de microbes
pathogènes et consommer du lait non stérilisé, parce qu'il est plus agréable de
goût et, pour beaucoup d'estomacs, la digestion plus commode et plus rapide.
Voici donc le problème nettement bien posé :
Ou bien du lait naturel, frais de goût, agréable, mais pouvant renfermer sous
ses dehors séduisants les germes d'épouvantables maladies; ou bien du lait sté-
rilisé inoffensif, mais devenu de par l'application de la chaleur une boisson
nouvelle, peut-être bonne encore pour l'alimentation, mais en tout cas possédant
un goût de cuit, et une odeur de brûlé fort désagréable.
Ce fameux dilemme était admis comme dogme; il était admis que c'était l'un
ou l'autre, et que la stérilisation ne pouvait s'obtenir qu'en sacrifiant la qualité.
Toute l'imagination des inventeurs, l'ingéniosité des mécaniciens se con-
centrait sur la construction des appareils à stériliser, appareils à pression pour
la plupart, permettant de porter le lait à une température un peu supérieure à
100 degrés.
Ces appareils, on les a, il faut le reconnaître, amenés à la perfection ou à peu
près; la stérilisation est une opération courante, de réussite certaine. J'ai, pour
ma part, gardé des laits stérilisés pendant plusieurs années sans qu'il y ait
décomposition sensible, c'est-à-dire qu'il n'y avait aucune décomposition chi-
cueillis et j'en ai vu souvent de grosses quantités lorsque l'on enlevait des olives
laissées en tas sur un sol dur où elles ne pouvaient pénétrer. Les oiseaux viennent
alors les manger avec avidité. Comme les larves qui ont atteint un certain âge
passent facilement à l'état de pupes, puis d'insecte parfait, et se conservent
ensuite jusqu'à la saison suivante, il faut avoir grand soin de brûler les balayures
qui proviennent des emplacements, cours ou magasins, ou l'on met les olives en
dépôt.
Si l'on jetait simplement ces balayures sur le fumier, on mettrait dans les meil-
leures conditions possibles de conservation et de transformation les larves et
les pupes. Nous terminerons cet exposé, pour lequel nous avons dû faire de
nombreux emprunts aux entomologistes qui se sont occupés tout spécialement
de ces questions et surtout à M. Peragallo, par quelques conseils pratiques.
(A suivre.)
COUPUT,
Directeur du service pastoral de l'Algérie.
VARIÉTÉS
STÉRILISATION DU LAIT
Stériliser le lait est chose fort difficile, non pas que l'on ne puisse arriver à
une stérilisation absolue par la chaleur convenablement appliquée, mais parce
que le lait est essentiellement altérable quand on le chauffe au contact de l'air, et
qu'alors on n'a plus après la stérilisation qu'un liquide organique à teinte brune,
à goût de cuit fort différent de celui du lait naturel.
Ce bon lait frais que l'on aime tant à savourer après la traite a perdu par la
chaleur ses qualités de goût et de parfum. La dénaturation est si profonde que
nombre de gens préfèrent affronter quelques dangers d'absorption de microbes
pathogènes et consommer du lait non stérilisé, parce qu'il est plus agréable de
goût et, pour beaucoup d'estomacs, la digestion plus commode et plus rapide.
Voici donc le problème nettement bien posé :
Ou bien du lait naturel, frais de goût, agréable, mais pouvant renfermer sous
ses dehors séduisants les germes d'épouvantables maladies; ou bien du lait sté-
rilisé inoffensif, mais devenu de par l'application de la chaleur une boisson
nouvelle, peut-être bonne encore pour l'alimentation, mais en tout cas possédant
un goût de cuit, et une odeur de brûlé fort désagréable.
Ce fameux dilemme était admis comme dogme; il était admis que c'était l'un
ou l'autre, et que la stérilisation ne pouvait s'obtenir qu'en sacrifiant la qualité.
Toute l'imagination des inventeurs, l'ingéniosité des mécaniciens se con-
centrait sur la construction des appareils à stériliser, appareils à pression pour
la plupart, permettant de porter le lait à une température un peu supérieure à
100 degrés.
Ces appareils, on les a, il faut le reconnaître, amenés à la perfection ou à peu
près; la stérilisation est une opération courante, de réussite certaine. J'ai, pour
ma part, gardé des laits stérilisés pendant plusieurs années sans qu'il y ait
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