Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1903 20 mai 1903
Description : 1903/05/20 (A7,N123,T12). 1903/05/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833774
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
294 REVUE DES CULTURES COLONIALES
MALADIE DE LA FLEUR
Le plus grand ennemi de la fleur de l'olivier est un faux puceron, YEuphyllura
ofose, ou Psille de l'olivier. Ce parasite signale sa présence sur les arbres qu'il
attaque par des flocons blancs composés de fils extrêmement ténus qu'il sécrète
et qui ont fait donner à cette maladie le nom de coton ou de blanc de l'olivier.
La larve seule sécrète ces fils qui lui servent d'abri, elle choisit de préférence les
bouquets de fleurs qui viennent d'éclore et amène ainsi l'avortement d'un très
grand nombre de fruits. Cette larve est de forme épaisse, d'un jaune rougeâtre à
grosses antennes noires au bout; le corps aplati est supporté par six pattes à
extrémité noire, il est couvert de fils blancs ; l'insecte marche en relevant son
abdomen, le coton est produit par un appareil situé à l'extrémité de l'abdomen et
qui ressemble à un faisceau de poils. La nymphe ressemble beaucoup à la larve.
Quant à l'insecte parfait, voici la description qu'en donne Boyer de Fonsco-
lombe : « Le Psille dans son dernier état n'a qu'une ligne de long tout au plus, son
front est avancé, aplati, de la forme d'un bouclier, antennes plus longues que la
tête, filiformes surtout vers leur extrémité; corselet transverse et fort étroit,
écusson très visible et très bombé; élytres en toit presque carrées, dilatées au
côté extérieur de leur base, arrondies à l'extrémité, blanchâtres d'une transpa-
rence louche, marbrées de taches roussàtres, deux petits points noirs au milieu
du côté interne ; ailes blanches et transparentes; abdomen conique ; l'anus de la
femelle paraît armé de deux grandes lames triangulaires réunies qui doivent lui
servir à pondre et à conduire ou fixer ses œufs; la trompe est couchée le long de
la poitrine ; pattes assez épaisses; cuisses dilatées en massue, servant à sauter. »
L'on ne peut employer contre le psille de l'olivier les diverses lessives que l'on
a préconisées contre les autres pucerons, parce que ce psille paraît précisément
en même temps que la fleur, qui, très délicate, serait aussi détruite par ces les-
sives. Il vaut mieux sacrifier dès le commencement de l'invasion les bouquets de
fleurs et de fruits qui sont envahis les premiers. En les enlevant et les brûlant,
on coupe le mal dans sa racine. Un vent modéré ou même un peu fort empêche
en partie les ravages du psille en débarrassant les fleurs du coton qui en amène
l'atrophie. Enfin une petite araignée verte, veinée de noir, se nourrit de psilles
et en détruit une très grande quantité.
(A suivre.)
COUPUT,
Directeur du service pastoral de l'Algérie.
t --
MALADIE DE LA FLEUR
Le plus grand ennemi de la fleur de l'olivier est un faux puceron, YEuphyllura
ofose, ou Psille de l'olivier. Ce parasite signale sa présence sur les arbres qu'il
attaque par des flocons blancs composés de fils extrêmement ténus qu'il sécrète
et qui ont fait donner à cette maladie le nom de coton ou de blanc de l'olivier.
La larve seule sécrète ces fils qui lui servent d'abri, elle choisit de préférence les
bouquets de fleurs qui viennent d'éclore et amène ainsi l'avortement d'un très
grand nombre de fruits. Cette larve est de forme épaisse, d'un jaune rougeâtre à
grosses antennes noires au bout; le corps aplati est supporté par six pattes à
extrémité noire, il est couvert de fils blancs ; l'insecte marche en relevant son
abdomen, le coton est produit par un appareil situé à l'extrémité de l'abdomen et
qui ressemble à un faisceau de poils. La nymphe ressemble beaucoup à la larve.
Quant à l'insecte parfait, voici la description qu'en donne Boyer de Fonsco-
lombe : « Le Psille dans son dernier état n'a qu'une ligne de long tout au plus, son
front est avancé, aplati, de la forme d'un bouclier, antennes plus longues que la
tête, filiformes surtout vers leur extrémité; corselet transverse et fort étroit,
écusson très visible et très bombé; élytres en toit presque carrées, dilatées au
côté extérieur de leur base, arrondies à l'extrémité, blanchâtres d'une transpa-
rence louche, marbrées de taches roussàtres, deux petits points noirs au milieu
du côté interne ; ailes blanches et transparentes; abdomen conique ; l'anus de la
femelle paraît armé de deux grandes lames triangulaires réunies qui doivent lui
servir à pondre et à conduire ou fixer ses œufs; la trompe est couchée le long de
la poitrine ; pattes assez épaisses; cuisses dilatées en massue, servant à sauter. »
L'on ne peut employer contre le psille de l'olivier les diverses lessives que l'on
a préconisées contre les autres pucerons, parce que ce psille paraît précisément
en même temps que la fleur, qui, très délicate, serait aussi détruite par ces les-
sives. Il vaut mieux sacrifier dès le commencement de l'invasion les bouquets de
fleurs et de fruits qui sont envahis les premiers. En les enlevant et les brûlant,
on coupe le mal dans sa racine. Un vent modéré ou même un peu fort empêche
en partie les ravages du psille en débarrassant les fleurs du coton qui en amène
l'atrophie. Enfin une petite araignée verte, veinée de noir, se nourrit de psilles
et en détruit une très grande quantité.
(A suivre.)
COUPUT,
Directeur du service pastoral de l'Algérie.
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