Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 mai 1903 20 mai 1903
Description : 1903/05/20 (A7,N123,T12). 1903/05/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833774
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 319
Indes anglaises; la valeur de ce coton varie de 4 deniers à 5 et demi la livre. La Société a fait pro-
vision des diverses graines pour faire des essais. Le tabac croît également bien dans la région et
des essais vont être tentés pour préparer ce produit d'une manière plus scientifique.
- D'après le « India Rubber World D, le Dr Rouberol traite le latex du Balata d'après un pro-
cédé nouveau par lequel la résine et les glucosides sont éliminés et la gomme obtenue a une valeur de
8 shillings par kilo. Le Balata est répandu dans le district de l'Urua, mais le latex n'est obtenu que
par destruction de l'arbre. Le même périodique signale aussi la présence à profusion du Balata
dans les vallées du Para et de l'Amazone; ces arbres renferment beaucoup plus de latex que les
Hevea et un homme peut produire en un jour autant de kilos de gutta que vingt hommes peuvent
fournir de caoutchouc. Les arbres donnent en moyenne 3 livres et demie de gutta et on peut en pré-
parer 40 à 60 livres par jour. Cette gomme est d'abord mise à, fermenter, puis séchée au soleil.
- M. Il.-C. PRINSEN GEERLIGS a, dans une brochure intitulée « Achteruitgang van rietsuiker gedu-
riende het bewaren et het transport », parue dans les « Archief voor de Java Suikerindustrie, 1903,
étudié la diminution de valeur du sucre pendant la conservation et le transport, diminution due
surtout à l'augmentation de la proportion de glucose et d'eau contenue dans le sucre.
- Dans un intéressant rapport de M. Ule sur son expédition dans les districts caoutchoutifères
du Brésil, publié par le « Notizblatt » du Jardin botanique de Berlin, nous trouvons entre autres
les renseignements suivants. Les Hevea que M. Ule a observés n'avaient pas, comme on le croit,
souvent 20 à 40 mètres de haut; ils n'étaient pas plus grands que nos arbres fruitiers. D'après
M. Ule, on ne peut songer à employer l'Hevea brasiliensis comme arbre d'ombrage, car au
Brésil l'Hevea est lui-même ombragé par d'autres arbres. L'Hevea doit plutôt être considéré
comme arbre à planter entre d'autres arbres ; et pour un bon rendement le tronc doit être ombragé.
Dans certains districts, un travailleur pourrait récolter plus de 1.000 kilos de caoutchouc par an,
environ 4 kilos par arbre; mais dans la plupart des régions la moyenne de la récolte est de 300 à
400 kilos. On trouvera encore dans ce rapport des données intéressantes relativement à un Hevea
et à un Sapiuni de la terre ferme qui, s'ils ne fournissent que des produits de qualités secondaires,
sont à considérer par leurs conditions de croissance qui se rapprochent plus de celles que l'on
trouve dans beaucoup d'autres colonies ; on sait que. en dehors des terrains inondés, l'H. brasi-
liensis ne peut se développer. Sous le nom de a caûcho » 'le Brésilien comprend uniquement le
produit du Castilloa qui n'est pas fumé; la « borracha » est en grande partie du moins le produit
de l'Hevea brasiliensis et de l'autre espèce de la terre ferme.
Le n° 1, 1903 de l' « Agricultural Ledger » est consacré par MM. G. Watt et H -H. Mann
à une étude sur le tlié : « The principles of tea pruning » dans laquelle les auteurs passent en revue
les divers modes de récolte des feuilles de thé et la manière dont il faut traiter les plantes pour
obtenir toujours des feuilles de même valeur.
La production du sucre a augmenté à Cuba dans une notable proportion, il y a un total de
850.181 tonnes produites en 1902, soit 214.325 tonnes de plus qu'en 1901 ou une augmentation de
33 L'exportation s'est élevée à 761.077 tonnes, toutes pour les États-Unis, 654.486 pour les
ports du Nord. La récolte prochaine s'annonce bien, on compte sur la production extraordinaire
d'environ 1.000.000 de tonnes.
M. DRAKE DEL CASTILLO, bien connu par ses travaux sur la Flore de Madagascar, qu'il
publie dans l' « Histoire physique, naturelle et politique de Madagascar », vient de faire paraître dans
le « Bulletin du Muséum « une intéressante étude sur les plantes recueillies en 189S et 1901 par
M. G. Grandidier. Les euphorbes sont surtout en grand nombre, peut-être trouvera-t-on parmi
ces espèces l'une ou l'autre équivalente, au point de vue économique, avec le célèbre Intisy.
M. Vossion donne dans le « Moniteur officiel du Commerce » un résumé des données statistiques
relatives à l'exportation et à la récolte du coton dans l'Inde anglaise pour 1902-1903. Il y a eu au
total 2.818.000 balles de 400 livres enregistrées, mais certains districts ont produit au moins
26.000 balles non signalées. Bien que le rendement ait été faible à cause des intempéries, on peut
estimer la production totale pour 1902-1903 à 3.000.000 de balles. D'après M. Vossion, la quantité du
coton indien est actuellement inférieure et il est expédié en mauvais emballage, mais cette fibre pour-
rait être améliorée par sélection et culture : aussi l'Angleterre n'en importe que de très faible quan-
tité, 8.300 tonnes sur 265.000 tonnes exportées de l'Inde. Ce coton est surtout consommé en Chine
el au Japon. M. Vossion compte traiter la question de l'amélioration de la culture dans un travail
ultérieur.
D'après le « Bulletin commercial de Bruxelles », la production actuelle du coton aux États-
Unis représente les deux tiers de la production du monde entier et l'avenir semble plus favorable
pour les États-Unis que pour les autres centres de productio n.
*
Indes anglaises; la valeur de ce coton varie de 4 deniers à 5 et demi la livre. La Société a fait pro-
vision des diverses graines pour faire des essais. Le tabac croît également bien dans la région et
des essais vont être tentés pour préparer ce produit d'une manière plus scientifique.
- D'après le « India Rubber World D, le Dr Rouberol traite le latex du Balata d'après un pro-
cédé nouveau par lequel la résine et les glucosides sont éliminés et la gomme obtenue a une valeur de
8 shillings par kilo. Le Balata est répandu dans le district de l'Urua, mais le latex n'est obtenu que
par destruction de l'arbre. Le même périodique signale aussi la présence à profusion du Balata
dans les vallées du Para et de l'Amazone; ces arbres renferment beaucoup plus de latex que les
Hevea et un homme peut produire en un jour autant de kilos de gutta que vingt hommes peuvent
fournir de caoutchouc. Les arbres donnent en moyenne 3 livres et demie de gutta et on peut en pré-
parer 40 à 60 livres par jour. Cette gomme est d'abord mise à, fermenter, puis séchée au soleil.
- M. Il.-C. PRINSEN GEERLIGS a, dans une brochure intitulée « Achteruitgang van rietsuiker gedu-
riende het bewaren et het transport », parue dans les « Archief voor de Java Suikerindustrie, 1903,
étudié la diminution de valeur du sucre pendant la conservation et le transport, diminution due
surtout à l'augmentation de la proportion de glucose et d'eau contenue dans le sucre.
- Dans un intéressant rapport de M. Ule sur son expédition dans les districts caoutchoutifères
du Brésil, publié par le « Notizblatt » du Jardin botanique de Berlin, nous trouvons entre autres
les renseignements suivants. Les Hevea que M. Ule a observés n'avaient pas, comme on le croit,
souvent 20 à 40 mètres de haut; ils n'étaient pas plus grands que nos arbres fruitiers. D'après
M. Ule, on ne peut songer à employer l'Hevea brasiliensis comme arbre d'ombrage, car au
Brésil l'Hevea est lui-même ombragé par d'autres arbres. L'Hevea doit plutôt être considéré
comme arbre à planter entre d'autres arbres ; et pour un bon rendement le tronc doit être ombragé.
Dans certains districts, un travailleur pourrait récolter plus de 1.000 kilos de caoutchouc par an,
environ 4 kilos par arbre; mais dans la plupart des régions la moyenne de la récolte est de 300 à
400 kilos. On trouvera encore dans ce rapport des données intéressantes relativement à un Hevea
et à un Sapiuni de la terre ferme qui, s'ils ne fournissent que des produits de qualités secondaires,
sont à considérer par leurs conditions de croissance qui se rapprochent plus de celles que l'on
trouve dans beaucoup d'autres colonies ; on sait que. en dehors des terrains inondés, l'H. brasi-
liensis ne peut se développer. Sous le nom de a caûcho » 'le Brésilien comprend uniquement le
produit du Castilloa qui n'est pas fumé; la « borracha » est en grande partie du moins le produit
de l'Hevea brasiliensis et de l'autre espèce de la terre ferme.
Le n° 1, 1903 de l' « Agricultural Ledger » est consacré par MM. G. Watt et H -H. Mann
à une étude sur le tlié : « The principles of tea pruning » dans laquelle les auteurs passent en revue
les divers modes de récolte des feuilles de thé et la manière dont il faut traiter les plantes pour
obtenir toujours des feuilles de même valeur.
La production du sucre a augmenté à Cuba dans une notable proportion, il y a un total de
850.181 tonnes produites en 1902, soit 214.325 tonnes de plus qu'en 1901 ou une augmentation de
33 L'exportation s'est élevée à 761.077 tonnes, toutes pour les États-Unis, 654.486 pour les
ports du Nord. La récolte prochaine s'annonce bien, on compte sur la production extraordinaire
d'environ 1.000.000 de tonnes.
M. DRAKE DEL CASTILLO, bien connu par ses travaux sur la Flore de Madagascar, qu'il
publie dans l' « Histoire physique, naturelle et politique de Madagascar », vient de faire paraître dans
le « Bulletin du Muséum « une intéressante étude sur les plantes recueillies en 189S et 1901 par
M. G. Grandidier. Les euphorbes sont surtout en grand nombre, peut-être trouvera-t-on parmi
ces espèces l'une ou l'autre équivalente, au point de vue économique, avec le célèbre Intisy.
M. Vossion donne dans le « Moniteur officiel du Commerce » un résumé des données statistiques
relatives à l'exportation et à la récolte du coton dans l'Inde anglaise pour 1902-1903. Il y a eu au
total 2.818.000 balles de 400 livres enregistrées, mais certains districts ont produit au moins
26.000 balles non signalées. Bien que le rendement ait été faible à cause des intempéries, on peut
estimer la production totale pour 1902-1903 à 3.000.000 de balles. D'après M. Vossion, la quantité du
coton indien est actuellement inférieure et il est expédié en mauvais emballage, mais cette fibre pour-
rait être améliorée par sélection et culture : aussi l'Angleterre n'en importe que de très faible quan-
tité, 8.300 tonnes sur 265.000 tonnes exportées de l'Inde. Ce coton est surtout consommé en Chine
el au Japon. M. Vossion compte traiter la question de l'amélioration de la culture dans un travail
ultérieur.
D'après le « Bulletin commercial de Bruxelles », la production actuelle du coton aux États-
Unis représente les deux tiers de la production du monde entier et l'avenir semble plus favorable
pour les États-Unis que pour les autres centres de productio n.
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