Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1903 20 mai 1903
Description : 1903/05/20 (A7,N123,T12). 1903/05/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833774
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
VARIÉTÉS 299
en brun. On pourrait encore apporter des améliorations à cette construction ; il
y aurait, il me semble, avantage à employer un parquet en bois perforé. M. Mac
Gilavry emploie donc dans ce procédé uniquement la chaleur artificiellë, tandis
que l'installation décrite par M. le Dr Preuss dans le travail cité plus haut,et qu'il
avait visitée à Verdant Vale à Trinidad, permet d'employer la chaleur artifi-
cielle et, si les conditions atmosphériques sont favorables, la chaleur solaire (1).
Cette installation a coûté à Trinidad 6.000 marks. Après la dessiccation,il ne faut
jamais mettre le cacao en sacs pendant qu'il est encore chaud, car en se refroi-
dissant, il évapore encore une certaine quantité d'eau et il est alors très sujet
à se moisir. C'est dans ce but qu'ont été créés les greniers séchoirs de
Surinam.
Dans l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud, où la main-d'œuvre est rare
et chère, le cacao n'est guère assorti. Elles sont rares les plantations qui classent
les graines de cacao à la machine d'après la grandeur, classement pour lequel
la machine Percheron et Co de Londres convient très bien. De là provient
probablement le fait que divers fabricants de chocolat n'attachent que très peu
d'importance au classement par couleurs, mais qu'ils examinent surtout le goût
et la cassure.
Une cassure violacée est très demandée et les cacaos doux sont naturelle-
ment préférés aux cacaos amers et âpres. Cependant les graines bien rondes
auront toujours plus de valeur sur les marchés européens que les graines noires
et ratatinées, et il y aura avantage pour le planteur javanais de régler le classe-
ment de ses graines d'après leur aspect.
VAN DER HELD.
LE COTON AU SOUDAN FRANÇAIS (Fin) (2)
III
MOYENS DE TRANSPORT ET VOIES DE SORTIE
Nulle tentative coloniale ne peut être couronnée de succès, si les moyens
d'assurer l'écoulement de ses produits n'ont été envisagés d'une façon complète.
Assurer les débouchés, assurer le transport du coton, lui créer des voies de
sorties, tel est le problème à résoudre.
L'industriel, le négociant et le colon demanderont certes comment les produits
récoltés tout le long du Niger vont s'écouler et quel sera le tarif de transport
fluvial d'une tonne de coton qui s'achemine vers la France.
Tous les produits récoltés dans la vallée du Niger seront d'abord cultivés à
proximité des rives et par cela même rendus à pied d'oeuvre ; quant à ceux que
fourniront les clairières du Bélédougou, les champs de coton de la brousse que
recouvre le plateau Nigérien, l'indigène fera sans hésiter un ou deux jours de
marche pour les apporter près du fleuve, s'il est certain d'en trouver acheteur et
rémunération. Une fois groupés sur la berge, c'est-à-dire dans les magasins des
(1) L installation de Verdant Vale ayant été décrite à différentes reprises dans des publications
Irançaises et étrangères, nous ne pensons pas qu'il soit utile de la décrire ici.
(2) Voir Revue, nos 123 et 12i.
en brun. On pourrait encore apporter des améliorations à cette construction ; il
y aurait, il me semble, avantage à employer un parquet en bois perforé. M. Mac
Gilavry emploie donc dans ce procédé uniquement la chaleur artificiellë, tandis
que l'installation décrite par M. le Dr Preuss dans le travail cité plus haut,et qu'il
avait visitée à Verdant Vale à Trinidad, permet d'employer la chaleur artifi-
cielle et, si les conditions atmosphériques sont favorables, la chaleur solaire (1).
Cette installation a coûté à Trinidad 6.000 marks. Après la dessiccation,il ne faut
jamais mettre le cacao en sacs pendant qu'il est encore chaud, car en se refroi-
dissant, il évapore encore une certaine quantité d'eau et il est alors très sujet
à se moisir. C'est dans ce but qu'ont été créés les greniers séchoirs de
Surinam.
Dans l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud, où la main-d'œuvre est rare
et chère, le cacao n'est guère assorti. Elles sont rares les plantations qui classent
les graines de cacao à la machine d'après la grandeur, classement pour lequel
la machine Percheron et Co de Londres convient très bien. De là provient
probablement le fait que divers fabricants de chocolat n'attachent que très peu
d'importance au classement par couleurs, mais qu'ils examinent surtout le goût
et la cassure.
Une cassure violacée est très demandée et les cacaos doux sont naturelle-
ment préférés aux cacaos amers et âpres. Cependant les graines bien rondes
auront toujours plus de valeur sur les marchés européens que les graines noires
et ratatinées, et il y aura avantage pour le planteur javanais de régler le classe-
ment de ses graines d'après leur aspect.
VAN DER HELD.
LE COTON AU SOUDAN FRANÇAIS (Fin) (2)
III
MOYENS DE TRANSPORT ET VOIES DE SORTIE
Nulle tentative coloniale ne peut être couronnée de succès, si les moyens
d'assurer l'écoulement de ses produits n'ont été envisagés d'une façon complète.
Assurer les débouchés, assurer le transport du coton, lui créer des voies de
sorties, tel est le problème à résoudre.
L'industriel, le négociant et le colon demanderont certes comment les produits
récoltés tout le long du Niger vont s'écouler et quel sera le tarif de transport
fluvial d'une tonne de coton qui s'achemine vers la France.
Tous les produits récoltés dans la vallée du Niger seront d'abord cultivés à
proximité des rives et par cela même rendus à pied d'oeuvre ; quant à ceux que
fourniront les clairières du Bélédougou, les champs de coton de la brousse que
recouvre le plateau Nigérien, l'indigène fera sans hésiter un ou deux jours de
marche pour les apporter près du fleuve, s'il est certain d'en trouver acheteur et
rémunération. Une fois groupés sur la berge, c'est-à-dire dans les magasins des
(1) L installation de Verdant Vale ayant été décrite à différentes reprises dans des publications
Irançaises et étrangères, nous ne pensons pas qu'il soit utile de la décrire ici.
(2) Voir Revue, nos 123 et 12i.
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