Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1903 05 mai 1903
Description : 1903/05/05 (A7,N124,T12). 1903/05/05 (A7,N124,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583376q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
280 REVUE DES CULTURES COLONIALES
cherche à obtenir des variétés plus résistantes. Les maladies causées par les insectes pourront être
diminuées, en accordant des soins spéciaux au choix des graines, car c'est dans celles-ci que se logent
souvent les larves. On a signalé des maladies des bananiers dues à la Trinidad au Mnrasmius
seiniustus, mais il paraît que dans un sol riche bien amendé le parasite est sans action. La maladie
observée à Costa-Rica par M. Tonduz et qui aurait occasionné de grands dégâts dans une bana-
nerie serait due à des phénomènes physiologiques, les racines n'auraient pu se développer normale-
ment ayant été arrêtées dans leur croissance par les débris végétaux restés dans le sol après abatage
de la forêt. La notice passe en revue les maladies récemment observées sur les orangers, les
citronniers, le Ficus elastica, l'Eriodendron ou Kapok, le chêne liège, l'anamts, la
vigne et la tomate qui ont au point de vue des cultures tropicales moins d'importance.
— La récolte du sucre a dépassé en 1902, à Cuba, notablement la production de 1901; l'augmen-
tation a été de plus de 200.000 tonnes.
— Le « Tropenpflanzer, janvier 1903 » donne sur les plantations caoutchoutifères de la Nouvelle-
Guinée les renseignements suivants. Les plus vieilles cultures datent d'il y a six à huit ans, les
Castilloa plantés ont 25 à 30 centimètres de diamètre, les arbres sont plantés à 10 mètres de
distance en tous sens, alternant avec une rangée de cocotiers; tous les mois le terrain était nettoyé
et le sol rendu meuble. Les graines fournies par ces arbres ont été semées à 2 centimètres de pro-
fondeur et à 12-15 mètres de distance l'un de l'autre, les rangées distantes de 30 centimètres dans la
pépinière. Le Ficus a été cultivé dans les mêmes conditions a 6 mètres de distance. Les Hevea
ont été plantés à 10 + 10 mètres, avec une rangée de cocotiers; à sept à huit ans, ils mesuraient
10-15 centimètres de diamètre.
— L'attention est de plus en plus attirée sur la nouvelle liane à caoutchouc, trouvée dans le
Honduras, dans le « Pijo J); le caoutchouc fourni par cette plante que l'on ne spécifie pas serait
supérieur à celui de Para; la plante se développerait dans la montagne et dans la plaine, et pourrait
être facilement multipliée par boutures ; son développement étant très rapide, on en a inféré que son
rendement serait supérieur à celui du Para. On n'aurait pas encore réussi à constituer une Société
pour l'exploitation de cette plante.
— Le « De Nieuve Gids » de Malang (Indes Néerlandaises, 88 et 9e livraisons, 1903) publie un
rapport sur une visite aux diverses installations scientifiques fondées en vue de faire progresser
l'agriculture dans certaines colonies hollandaises et étrangères et à Washington. L'auteur du rapport
a visité Cayenne (Jardin d'Essai de Saint-Laurent), Demerara où il a visité le Jardin botanique qui
était dirigé par G. S. Jenman, Trinidad où les installations sont dirigées par M. Hart dont la com-
pétence en cultures coloniales est bien connue ; Barbades, Grenade, enfin Washington où le Dépar-
tement de l'agriculture a installé toute une série de laboratoires et de services où toutes les questions
de culture et d'applications industrielles sont étudiées par un très nombreux personnel, choisi parmi
les meilleurs spécialistes. Comparant les efforts faits par les Anglais et les Américains pour améliorer
la grande culture, l'auteur expose ce qu'il faudrait faire à Surinam pour relever l'agriculture.
Parmi les conseils et les desiderata proposés, qui pourraient s'appliquer à bien d'autres pays,
figurent : la diffusion des connaissances relatives à l'agriculture, enseignement spécial, conférences,
distribution large de brochures populaires relatant les expériences faites dans diverses régions tro-
picales. Recherches sur la flore et particulièrement sur les plantes utiles, sur les essences forestières,
réglementation sur l'introduction des plantes étrangères et sur les maladies, importation et distribu-
tion de plantes nouvelles.
L'auteur donne ensuite un long tableau de recherches à effectuer dans cette colonie, tableau
qui résume, somme toute, les essais à faire dans toute colonie tropicale. A ces points de vue, le tra-
vail mérite d'être lu par ceux qu'intéresse la colonisation agricole en général.
— Le « Beihefte » n° 4 du « Tropenflanzer >>, décembre 1902, est consacré à une étude sur la cul-
ture, la récolte et la valeur du coton de Smyrne par le Dr R. Indlich. D'après les résultats de cette
expédition, il serait désirable, dit l'auteur, que des Sociétés allemandes à capitaux considérables
prennent résolument cette culture en main ; il y va de l'intérêt de l'industrie textile allemande, qui
cherche à développer dans toutes ses possessions la culture de ce textile.
— M. C. CHALOT préconise, pour conserver les fruits des cacaoyers, de même que tous les
fruits à graines huileuses, l'emploi de la paraffine. Celle-ci doit être mise en couche de 2 millimètres
d'épaisseur sur les fruits après qu'ils ont été bien l'essuyés. Il suffira de plonger le fruit dans de la
paraffine liquéfiée à 60° environ et de recommencer l'immersion si la première n'a pas amené une
couche protectrice suffisante. (L'Agriculture pratique des pays chauds, n° 10, 1903.)
— Les essais préliminaires ayant prouvé que les cultures de coton tentées en Afrique orientale
allemande à l'aide de graines originaires des Indes donnaient des résultats peu favorables et que
ces graines étaient souvent parasitées et pouvaient amener ainsi des maladies dans l'Afrique orien-
tale, le Comité colonial allemand a décidé de soumettre ces graines à la désinfection, et il a demandé
cherche à obtenir des variétés plus résistantes. Les maladies causées par les insectes pourront être
diminuées, en accordant des soins spéciaux au choix des graines, car c'est dans celles-ci que se logent
souvent les larves. On a signalé des maladies des bananiers dues à la Trinidad au Mnrasmius
seiniustus, mais il paraît que dans un sol riche bien amendé le parasite est sans action. La maladie
observée à Costa-Rica par M. Tonduz et qui aurait occasionné de grands dégâts dans une bana-
nerie serait due à des phénomènes physiologiques, les racines n'auraient pu se développer normale-
ment ayant été arrêtées dans leur croissance par les débris végétaux restés dans le sol après abatage
de la forêt. La notice passe en revue les maladies récemment observées sur les orangers, les
citronniers, le Ficus elastica, l'Eriodendron ou Kapok, le chêne liège, l'anamts, la
vigne et la tomate qui ont au point de vue des cultures tropicales moins d'importance.
— La récolte du sucre a dépassé en 1902, à Cuba, notablement la production de 1901; l'augmen-
tation a été de plus de 200.000 tonnes.
— Le « Tropenpflanzer, janvier 1903 » donne sur les plantations caoutchoutifères de la Nouvelle-
Guinée les renseignements suivants. Les plus vieilles cultures datent d'il y a six à huit ans, les
Castilloa plantés ont 25 à 30 centimètres de diamètre, les arbres sont plantés à 10 mètres de
distance en tous sens, alternant avec une rangée de cocotiers; tous les mois le terrain était nettoyé
et le sol rendu meuble. Les graines fournies par ces arbres ont été semées à 2 centimètres de pro-
fondeur et à 12-15 mètres de distance l'un de l'autre, les rangées distantes de 30 centimètres dans la
pépinière. Le Ficus a été cultivé dans les mêmes conditions a 6 mètres de distance. Les Hevea
ont été plantés à 10 + 10 mètres, avec une rangée de cocotiers; à sept à huit ans, ils mesuraient
10-15 centimètres de diamètre.
— L'attention est de plus en plus attirée sur la nouvelle liane à caoutchouc, trouvée dans le
Honduras, dans le « Pijo J); le caoutchouc fourni par cette plante que l'on ne spécifie pas serait
supérieur à celui de Para; la plante se développerait dans la montagne et dans la plaine, et pourrait
être facilement multipliée par boutures ; son développement étant très rapide, on en a inféré que son
rendement serait supérieur à celui du Para. On n'aurait pas encore réussi à constituer une Société
pour l'exploitation de cette plante.
— Le « De Nieuve Gids » de Malang (Indes Néerlandaises, 88 et 9e livraisons, 1903) publie un
rapport sur une visite aux diverses installations scientifiques fondées en vue de faire progresser
l'agriculture dans certaines colonies hollandaises et étrangères et à Washington. L'auteur du rapport
a visité Cayenne (Jardin d'Essai de Saint-Laurent), Demerara où il a visité le Jardin botanique qui
était dirigé par G. S. Jenman, Trinidad où les installations sont dirigées par M. Hart dont la com-
pétence en cultures coloniales est bien connue ; Barbades, Grenade, enfin Washington où le Dépar-
tement de l'agriculture a installé toute une série de laboratoires et de services où toutes les questions
de culture et d'applications industrielles sont étudiées par un très nombreux personnel, choisi parmi
les meilleurs spécialistes. Comparant les efforts faits par les Anglais et les Américains pour améliorer
la grande culture, l'auteur expose ce qu'il faudrait faire à Surinam pour relever l'agriculture.
Parmi les conseils et les desiderata proposés, qui pourraient s'appliquer à bien d'autres pays,
figurent : la diffusion des connaissances relatives à l'agriculture, enseignement spécial, conférences,
distribution large de brochures populaires relatant les expériences faites dans diverses régions tro-
picales. Recherches sur la flore et particulièrement sur les plantes utiles, sur les essences forestières,
réglementation sur l'introduction des plantes étrangères et sur les maladies, importation et distribu-
tion de plantes nouvelles.
L'auteur donne ensuite un long tableau de recherches à effectuer dans cette colonie, tableau
qui résume, somme toute, les essais à faire dans toute colonie tropicale. A ces points de vue, le tra-
vail mérite d'être lu par ceux qu'intéresse la colonisation agricole en général.
— Le « Beihefte » n° 4 du « Tropenflanzer >>, décembre 1902, est consacré à une étude sur la cul-
ture, la récolte et la valeur du coton de Smyrne par le Dr R. Indlich. D'après les résultats de cette
expédition, il serait désirable, dit l'auteur, que des Sociétés allemandes à capitaux considérables
prennent résolument cette culture en main ; il y va de l'intérêt de l'industrie textile allemande, qui
cherche à développer dans toutes ses possessions la culture de ce textile.
— M. C. CHALOT préconise, pour conserver les fruits des cacaoyers, de même que tous les
fruits à graines huileuses, l'emploi de la paraffine. Celle-ci doit être mise en couche de 2 millimètres
d'épaisseur sur les fruits après qu'ils ont été bien l'essuyés. Il suffira de plonger le fruit dans de la
paraffine liquéfiée à 60° environ et de recommencer l'immersion si la première n'a pas amené une
couche protectrice suffisante. (L'Agriculture pratique des pays chauds, n° 10, 1903.)
— Les essais préliminaires ayant prouvé que les cultures de coton tentées en Afrique orientale
allemande à l'aide de graines originaires des Indes donnaient des résultats peu favorables et que
ces graines étaient souvent parasitées et pouvaient amener ainsi des maladies dans l'Afrique orien-
tale, le Comité colonial allemand a décidé de soumettre ces graines à la désinfection, et il a demandé
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