Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1903 05 mai 1903
Description : 1903/05/05 (A7,N124,T12). 1903/05/05 (A7,N124,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583376q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
276 REVUE DES CULTURES COLONIALES
- BIBLIOGRAPHIE
- Atlas des Colonies françaises dressé par ordre du Ministère des Colonies par PAUL
PELET. 27 cartes et 50 cartons en huit couleurs, avec texte explicatif (18 pages), et index alphabé-
tique de 34.000 noms. Un volume in-4° colombier (62 X 42), relié toile. 30 fr. A. Collin, éditeur.
(Envoi franco contre mandat-poste.)
Le moment était venu de dresser un Atlas des Colonies à grande échelle. L'enquête faite par nos
explorateurs, nos administrateurs et nos officiers est, pour la plupart de nos colonies, assez avancée
pour qu'on établisse dès maintenant la synthèse des résultats. Le public qui s'intéresse aux colonies
—>et ce public devient chaque jour plus nombreux — ne peut pas recourir aux documents originaux,
aux cartes topographiques, aux levés de route des explorateurs ; et, d'autre part, les cartes conte-
nues dans les atlas généraux sont forcément insuffisantes pour quiconque veut entrer dans les détails.
L'Atlas des Colonies françaises, dont nous annonçons aujourd'hui la publication, met en œuvre
ces documents inédits ou originaux et « présente un recueil méthodique, parfaitement à jour, de
tous les résultats géographiques actuellement acquis à la science ». Il est formé de cartes très riches
en renseignements de toutes sortes : géographie physique, politique, administrative, itinéraires des
voyageurs et des explorateurs, routes, chemins de fer, voies navigables, phares, mines et gisements,
lignes de navigation, câbles sous-marins, postes télégraphiques, établissements de missionnaires, etc.
« Dans un format vaste, mais maniable », les « cartes » fournissent une multitude de renseigne-
ments qui, jusqu'à présent, étaient dispersés dans des documents peu accessibles ou même « iné-
dits ».
Le « texte » qui accompagne les cartes de cet Atlas donne sur l'ensemble de nos colonies et sur
chacune d'elles en particulier la description physique, la géographie économique, la synthèse des
renseignements statistiques, l'histoire de la conquête et de la colonisation, et une abondante biblio-
graphie. Ainsi compris, ce texte est, pour chaque colonie, une monographie intéressante et colorée,
simple et savante à la fois, qui explique la carte et qui l'éclairé. Il donne à l'Atlas « une valeur scien-
tifique et documentaire indiscutable ».
Enfin le plus grand soin a été apporté à « l'exécution matérielle ». Au seul examen de chacune
des cartes de l'Atlas, on verra, grâce à l'élégante clarté des modes de notation et de figuration
adoptés, apparaître dans toute la complexité de ses formes et la plus ou moins grande richesse de
son système orographique et hydrographique chaque région avec ses particularités. Rien n'a été
épargné pour faire de cet Atlas une œuvre artistique qui honorera la cartographie française.
L'Atlas des colonies françaises constitue le plus grand effort qui ait été fait pour présenter au
public un tableau d'ensemble précis, systématique et coordonné, de nos possessions d'outre-mer.
Le caractère officiel de cette publication en consacre l'importance.
— L'Atlas colonial illustré commence l'étude de nos possessions d'Amérique. Après un
rapide historique, illustré des portraits de Champlain, Montcalm, Crevaux, etc., on y trouvera de
très intéressants chapitres sur Saint-Pierre et Miquelon et sur les Antilles françaises. On verra
entre autres dans ce dernier une curieuse photographie de la Montagne Pelée en éruption et une
vue des ruines de Saint-Pierre, ainsi qu'une carte de région de la Montagne Pelée avec la zone de
l'éruption de 1902. Au total, ce beau fascicule ne contient pas moins de 4 cartes et de 38 reproduc-
tions photographiques, dont un superbe hors texte. (Le fascicule 0 fr. 75, à la Libraire Larousse,
17, rue Montparnasse, Paris, et chez tous les Libraires.)
— H. CHAMBON La sériciculture au Mexique. Rapport adressé au ministère de fomento,
le 25 novembre. Mexico, 1902. — L'auteur, qui s'est occupé depuis plusieurs années de cette étude
intéressante, divise ce rapport en trois parties : une partie historique dans laquelle il rend compte
des efforts qui ont été faits jusqu'en 1901 pour l'élevage du ver à soie et pour le remplacement du
mûrier indigène par le mûrier de Chine; dans la seconde partie il étudie les conditions spéciales de
l'élevage des vers et l'avenir de l'industrie séricicole au-Mexique. On sait l'importance qu'a
acquise dans ces dernières années cet: élevage et l'intérêt qu'il y a pour la plupart des colonies
d'essayer l'introduction chez elles de semences de vers à soie ou de faire des recherches sur les soies
indigènes. L'auteur estime que le climat du Mexique, et, en particulier, celui du plateau central, est
préférable pour l'élevage du ver à celui de l'Italie, cependant si favorable; il conseille surtout, pour
arriver à un bon résultat, de disposer les magnaneries de façon qu'elles puissent être ventilées avec
soin et que la ventilation puisse être interrompue si les vents deviennent trop violents pour gêner
la transpiration des vers. Quant à la question économique, que l'auteur développe longuement,
- BIBLIOGRAPHIE
- Atlas des Colonies françaises dressé par ordre du Ministère des Colonies par PAUL
PELET. 27 cartes et 50 cartons en huit couleurs, avec texte explicatif (18 pages), et index alphabé-
tique de 34.000 noms. Un volume in-4° colombier (62 X 42), relié toile. 30 fr. A. Collin, éditeur.
(Envoi franco contre mandat-poste.)
Le moment était venu de dresser un Atlas des Colonies à grande échelle. L'enquête faite par nos
explorateurs, nos administrateurs et nos officiers est, pour la plupart de nos colonies, assez avancée
pour qu'on établisse dès maintenant la synthèse des résultats. Le public qui s'intéresse aux colonies
—>et ce public devient chaque jour plus nombreux — ne peut pas recourir aux documents originaux,
aux cartes topographiques, aux levés de route des explorateurs ; et, d'autre part, les cartes conte-
nues dans les atlas généraux sont forcément insuffisantes pour quiconque veut entrer dans les détails.
L'Atlas des Colonies françaises, dont nous annonçons aujourd'hui la publication, met en œuvre
ces documents inédits ou originaux et « présente un recueil méthodique, parfaitement à jour, de
tous les résultats géographiques actuellement acquis à la science ». Il est formé de cartes très riches
en renseignements de toutes sortes : géographie physique, politique, administrative, itinéraires des
voyageurs et des explorateurs, routes, chemins de fer, voies navigables, phares, mines et gisements,
lignes de navigation, câbles sous-marins, postes télégraphiques, établissements de missionnaires, etc.
« Dans un format vaste, mais maniable », les « cartes » fournissent une multitude de renseigne-
ments qui, jusqu'à présent, étaient dispersés dans des documents peu accessibles ou même « iné-
dits ».
Le « texte » qui accompagne les cartes de cet Atlas donne sur l'ensemble de nos colonies et sur
chacune d'elles en particulier la description physique, la géographie économique, la synthèse des
renseignements statistiques, l'histoire de la conquête et de la colonisation, et une abondante biblio-
graphie. Ainsi compris, ce texte est, pour chaque colonie, une monographie intéressante et colorée,
simple et savante à la fois, qui explique la carte et qui l'éclairé. Il donne à l'Atlas « une valeur scien-
tifique et documentaire indiscutable ».
Enfin le plus grand soin a été apporté à « l'exécution matérielle ». Au seul examen de chacune
des cartes de l'Atlas, on verra, grâce à l'élégante clarté des modes de notation et de figuration
adoptés, apparaître dans toute la complexité de ses formes et la plus ou moins grande richesse de
son système orographique et hydrographique chaque région avec ses particularités. Rien n'a été
épargné pour faire de cet Atlas une œuvre artistique qui honorera la cartographie française.
L'Atlas des colonies françaises constitue le plus grand effort qui ait été fait pour présenter au
public un tableau d'ensemble précis, systématique et coordonné, de nos possessions d'outre-mer.
Le caractère officiel de cette publication en consacre l'importance.
— L'Atlas colonial illustré commence l'étude de nos possessions d'Amérique. Après un
rapide historique, illustré des portraits de Champlain, Montcalm, Crevaux, etc., on y trouvera de
très intéressants chapitres sur Saint-Pierre et Miquelon et sur les Antilles françaises. On verra
entre autres dans ce dernier une curieuse photographie de la Montagne Pelée en éruption et une
vue des ruines de Saint-Pierre, ainsi qu'une carte de région de la Montagne Pelée avec la zone de
l'éruption de 1902. Au total, ce beau fascicule ne contient pas moins de 4 cartes et de 38 reproduc-
tions photographiques, dont un superbe hors texte. (Le fascicule 0 fr. 75, à la Libraire Larousse,
17, rue Montparnasse, Paris, et chez tous les Libraires.)
— H. CHAMBON La sériciculture au Mexique. Rapport adressé au ministère de fomento,
le 25 novembre. Mexico, 1902. — L'auteur, qui s'est occupé depuis plusieurs années de cette étude
intéressante, divise ce rapport en trois parties : une partie historique dans laquelle il rend compte
des efforts qui ont été faits jusqu'en 1901 pour l'élevage du ver à soie et pour le remplacement du
mûrier indigène par le mûrier de Chine; dans la seconde partie il étudie les conditions spéciales de
l'élevage des vers et l'avenir de l'industrie séricicole au-Mexique. On sait l'importance qu'a
acquise dans ces dernières années cet: élevage et l'intérêt qu'il y a pour la plupart des colonies
d'essayer l'introduction chez elles de semences de vers à soie ou de faire des recherches sur les soies
indigènes. L'auteur estime que le climat du Mexique, et, en particulier, celui du plateau central, est
préférable pour l'élevage du ver à celui de l'Italie, cependant si favorable; il conseille surtout, pour
arriver à un bon résultat, de disposer les magnaneries de façon qu'elles puissent être ventilées avec
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