Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1903 20 avril 1903
Description : 1903/04/20 (A7,N123,T12). 1903/04/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833759
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 255
dominante de la préparation du tabac, on pourrait fort probablement obtenir des produits de belle
qualité en Cochinchine, à Madagascar et au Congo. On sait que, dans l'État Indépendant, des cultures
de tabac prospèrent.
— Pour déterminer la présence d'une huile de sésame dans une autre huile fixe, M. Tambur
recommande le procédé suivant : On mélange 3 à 4 grammes de glucose cristallisé et 100 centi-
mètres cubes d'acide chlorhydrique ; 1 à 8 centimètres cubes de cette solution sont secoués pendant
2 à 3 minutes avec 15 centimètres cubes de l'huile à essayer, puis le mélange est porté à l'ébullition,
puis de nouveau vivement secoué; 1 à 5 d'huile de sésame amène une coloration rouge à la
partie aqueuse surnageante au bout de peu de minutes ; l'huile d'olives ne donne aucune colo-
ration.
— L'huile des graines de coton peut être retrouvée même dans le beurre fait avec le lait des
animaux nourris à l'aide de tourteau de ces graines.
— La « Revue Indo-Chinoise » reproduit quelques passages du catalogue de la section chinoise
de l'Exposition d'Hanoï, notices mises en ordre par M-. Percelin. A citer les notes sur la préparation
des tablettes et des briques de thé.
— Le « Bulletin de la Société d'Études coloniales de Bruxelles » commence, dans son numéro du
10 octobre 1902, une étude sur « le tabac à Sumatra », par M. A. Collet. Le sous-titre de ce travail
que nous examinerons plus en détail lors de son achèvement dit : « Essai économique et cultural
sur la côte orientale de Sumatra. »
— Il a été créé une direction de l'Agriculture en Angola, qui dirigera et centralisera tous
les services agronomiques.
— Des expériences de culture de cacao ont été faites dans l'intérieur de l'île de S. Thiago
(Cap Vert) et ont montré que cette culture est pratique et que le cacaoyer peut très bien se développer
dans cette région. Ce résultat est dû à la louable initiative de M. Bento Lèvy, un des agriculteurs
de S. Thiago.
— Nous avons antérieurement parlé dans cette « Revue » de l'étude de M. F. Albert, sur les
plantations des dunes de Chanco (Chili) ; un résumé de cette étude vient de paraître dans le « Bul-
letin de la Société de géographie », t. I, n. 3, 1902.
— Les cultures du thé occupaient dans l'Inde anglaise, en 1901, une surface de 111.985 hectares,
ayant produit 86.627 tonnes métrique, ce terrain a été pris sur la culture du café qui, en 1897, occu-
pait 111.533 hectares, mais n'occupait plus en 1901 que 95.311 hectares.
— Le « Monthly Bulletin of the International Bureau of the American Republics », t. XII, 6 juin
1902, annonce la Conférence du café qui s'est réunie à New-York, le 1er octobre 1902 et qui
a été organisée conformément à un vœu émis par la Conférence des États d'Amérique tenue à
Mexico en 1902. La direction de l' « International Bureau of the American Republics » a préparé
pour cette réunion un rapport étendu : Le café, histoire, culture, préparation, production, exporta-
tion, importation, consommation. Nous tiendrons le lecteur au courant des conclusions de cette con-
férence.
— Le « Deutsches Kolonialblatt » du fer septembre 1902 donne sur le commerce du sucre en
Egypte les renseignements suivants. U y a actuellement en activité quinze manufactures travaillant
avec un outillage ancien ou moderne et produisant en 2 à 3 mois de 95 à 99.000 tonnes de sucre
brut dont environ 30.000 sont raffinés sur place. Les exportations comportent de 50.000 à 55.000 tonnes
dont 4.000 à 8.000 de sucre raffiné ; la plus grande partie de cette masse se dirige vers l'Amérique,
les Indes, la Turquie et l'Angleterre.
— On vient d'observer aux Barbades et à Trinidad, des épis de maïs, dont les inflorescences
terminales d'ordinaires exclusivement mâles, portaient des fleurs mâles et des fleurs femelles mélan-
gées. Cette anomalie se rencontre de temps en temps dans les plantations.
— Les chiffres suivants relatifs à la consommation de la banane en Angleterre donnent une
bonne idée de l'importance acquise par ce commerce dans ces dernières années, tandis que, vers 1890,
on importait en Angleterre environ 30.000 régimes de bananes, en 1901 on y a importé 3.000.000 pro-
venant des iles Canaries et 450.000 provenant de la Jamaïque.
— M. WATTS, dans une réunion de la Société commerciale et agricole d'Antigua, a donné sur la
culture du coton dans les îles Leeward, une série de renseignements d'où l'on peut conclure que,
la culture de cette plante est très possible dans cette région, le sol étant très propice à cette culture,
le coton, « sea island » pousse fort bien, mais il sera naturellement nécessaire de soigner la planta-
tion afin de maintenir la qualité. Contrairement à ce qui a souvent été dit ; le coton n'est pas une
culture appauvrissant fortement le sol, si sa plantation est bien faite, on peut même la considérer,
avec la canne, comme une des cultures les moins épuisantes.
dominante de la préparation du tabac, on pourrait fort probablement obtenir des produits de belle
qualité en Cochinchine, à Madagascar et au Congo. On sait que, dans l'État Indépendant, des cultures
de tabac prospèrent.
— Pour déterminer la présence d'une huile de sésame dans une autre huile fixe, M. Tambur
recommande le procédé suivant : On mélange 3 à 4 grammes de glucose cristallisé et 100 centi-
mètres cubes d'acide chlorhydrique ; 1 à 8 centimètres cubes de cette solution sont secoués pendant
2 à 3 minutes avec 15 centimètres cubes de l'huile à essayer, puis le mélange est porté à l'ébullition,
puis de nouveau vivement secoué; 1 à 5 d'huile de sésame amène une coloration rouge à la
partie aqueuse surnageante au bout de peu de minutes ; l'huile d'olives ne donne aucune colo-
ration.
— L'huile des graines de coton peut être retrouvée même dans le beurre fait avec le lait des
animaux nourris à l'aide de tourteau de ces graines.
— La « Revue Indo-Chinoise » reproduit quelques passages du catalogue de la section chinoise
de l'Exposition d'Hanoï, notices mises en ordre par M-. Percelin. A citer les notes sur la préparation
des tablettes et des briques de thé.
— Le « Bulletin de la Société d'Études coloniales de Bruxelles » commence, dans son numéro du
10 octobre 1902, une étude sur « le tabac à Sumatra », par M. A. Collet. Le sous-titre de ce travail
que nous examinerons plus en détail lors de son achèvement dit : « Essai économique et cultural
sur la côte orientale de Sumatra. »
— Il a été créé une direction de l'Agriculture en Angola, qui dirigera et centralisera tous
les services agronomiques.
— Des expériences de culture de cacao ont été faites dans l'intérieur de l'île de S. Thiago
(Cap Vert) et ont montré que cette culture est pratique et que le cacaoyer peut très bien se développer
dans cette région. Ce résultat est dû à la louable initiative de M. Bento Lèvy, un des agriculteurs
de S. Thiago.
— Nous avons antérieurement parlé dans cette « Revue » de l'étude de M. F. Albert, sur les
plantations des dunes de Chanco (Chili) ; un résumé de cette étude vient de paraître dans le « Bul-
letin de la Société de géographie », t. I, n. 3, 1902.
— Les cultures du thé occupaient dans l'Inde anglaise, en 1901, une surface de 111.985 hectares,
ayant produit 86.627 tonnes métrique, ce terrain a été pris sur la culture du café qui, en 1897, occu-
pait 111.533 hectares, mais n'occupait plus en 1901 que 95.311 hectares.
— Le « Monthly Bulletin of the International Bureau of the American Republics », t. XII, 6 juin
1902, annonce la Conférence du café qui s'est réunie à New-York, le 1er octobre 1902 et qui
a été organisée conformément à un vœu émis par la Conférence des États d'Amérique tenue à
Mexico en 1902. La direction de l' « International Bureau of the American Republics » a préparé
pour cette réunion un rapport étendu : Le café, histoire, culture, préparation, production, exporta-
tion, importation, consommation. Nous tiendrons le lecteur au courant des conclusions de cette con-
férence.
— Le « Deutsches Kolonialblatt » du fer septembre 1902 donne sur le commerce du sucre en
Egypte les renseignements suivants. U y a actuellement en activité quinze manufactures travaillant
avec un outillage ancien ou moderne et produisant en 2 à 3 mois de 95 à 99.000 tonnes de sucre
brut dont environ 30.000 sont raffinés sur place. Les exportations comportent de 50.000 à 55.000 tonnes
dont 4.000 à 8.000 de sucre raffiné ; la plus grande partie de cette masse se dirige vers l'Amérique,
les Indes, la Turquie et l'Angleterre.
— On vient d'observer aux Barbades et à Trinidad, des épis de maïs, dont les inflorescences
terminales d'ordinaires exclusivement mâles, portaient des fleurs mâles et des fleurs femelles mélan-
gées. Cette anomalie se rencontre de temps en temps dans les plantations.
— Les chiffres suivants relatifs à la consommation de la banane en Angleterre donnent une
bonne idée de l'importance acquise par ce commerce dans ces dernières années, tandis que, vers 1890,
on importait en Angleterre environ 30.000 régimes de bananes, en 1901 on y a importé 3.000.000 pro-
venant des iles Canaries et 450.000 provenant de la Jamaïque.
— M. WATTS, dans une réunion de la Société commerciale et agricole d'Antigua, a donné sur la
culture du coton dans les îles Leeward, une série de renseignements d'où l'on peut conclure que,
la culture de cette plante est très possible dans cette région, le sol étant très propice à cette culture,
le coton, « sea island » pousse fort bien, mais il sera naturellement nécessaire de soigner la planta-
tion afin de maintenir la qualité. Contrairement à ce qui a souvent été dit ; le coton n'est pas une
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