Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1903 20 avril 1903
Description : 1903/04/20 (A7,N123,T12). 1903/04/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833759
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
VARIÉTÉS 24J>
de résine qu'il renferme ; il en est de même de celui du Payena Leerii. Cepen-
dant dans ces derniers temps la gomme du P. Leerii a acquis une certaine valeur
parce qu'elle est usagée en notables quantités pour être mélangée à des gommes
plus chères qui toutes se travaillent difficilement. A Tjipetir, la culture de ces
deux dernières espèces n'est pas développée.
Le meilleur moyen pour reproduire les Palaquium est l'emploi de graines que
l'on sème superficiellement et qui germent au bout de peu de jours. Ces graines
perdent rapidement leur pouvoir germinatif et ne peuvent être envoyées que
dans des conditions particulières. Les Palaquium peuvent aussi se reproduire de
boutures, mais il faut des mois avant que les plantes soient bien développées
et il y a en outre un fort pourcentage de pertes.
Les plantules de huit à dix mois peuvent être transplantées. en plein air.
L'ombrage sera probablement nécessaire au début; j'ai vu à Buitenzorg une
plantation de Palaquium oblongifolium sous un léger ombrage. La plantation
d'arbres d'ombrage donne lieu d'ailleurs, si l'on prend soin de faire les coupes
en temps utile, à de grands frais.
A Tjipetir, on a pour cette raison fait des plantations sans ombrage qui ont donné
de bons résultats, et même après la mousson sèche d'est les plantules étaient en
bon état. Mais il faut faire remarquer que Tjipetir se trouve à 1.200 pieds environ
au-dessus du niveau de Buitenzorg et que ce qui est bon pour une région peut
ne pas être bon dans une autre.
Dans ces derniers temps, des particuliers ont également fait leurs plantations
à l'aide de « stumps », c'est-à-dire de plantules trouvées à l'état naturel dans
les forêts de Sumatra et de Bornéo ; mais on ne sait naturellement pas encore
comment ces plants se comporteront dans la suite.
Le Payena Leerii donne des graines constamment et est tout indiqué pour des
reboisements : c'est dommage que l'arbre ne croît pas rapidement en épaisseur
et surtout qu'il donne un produit de valeur secondaire.
Un point important est naturellement la distance à laisser entre les plants.
Quand on examine les plantations de Tjipetir et de Tjikeumeuh, on serait tenté
de conseiller une distance de 6 mètres. Mais en plantant à cette distance les
arbres ne donnent que peu d'ombre, la plantation n'est que tardivement fermée
et l'entretien en devient considérable : il vaut donc mieux planter à 4 mètres.
Comme on sait, on peut obtenir, des feuilles de certaines espèces, de la gutta en
notable qualité; si l'on veut escompter la récolte des feuilles, il faudra naturelle-
ment planter plus serré et traiter les arbres d'une autre manière. Des essais sont.
en cours à Buitenzorg et à Tjipetir. Les résultats déjà obtenus font croire que
l'on ne devra plus recourir, sauf dans les cas extrêmes, à la saignée.
Les plantations du gouvernement seront bientôt en état de fournir des graines
en quantité et d'ici une vingtaine d'années on verra sans aucun doute de nom-
breuses plantations de ces arbres utiles.
DINET.
de résine qu'il renferme ; il en est de même de celui du Payena Leerii. Cepen-
dant dans ces derniers temps la gomme du P. Leerii a acquis une certaine valeur
parce qu'elle est usagée en notables quantités pour être mélangée à des gommes
plus chères qui toutes se travaillent difficilement. A Tjipetir, la culture de ces
deux dernières espèces n'est pas développée.
Le meilleur moyen pour reproduire les Palaquium est l'emploi de graines que
l'on sème superficiellement et qui germent au bout de peu de jours. Ces graines
perdent rapidement leur pouvoir germinatif et ne peuvent être envoyées que
dans des conditions particulières. Les Palaquium peuvent aussi se reproduire de
boutures, mais il faut des mois avant que les plantes soient bien développées
et il y a en outre un fort pourcentage de pertes.
Les plantules de huit à dix mois peuvent être transplantées. en plein air.
L'ombrage sera probablement nécessaire au début; j'ai vu à Buitenzorg une
plantation de Palaquium oblongifolium sous un léger ombrage. La plantation
d'arbres d'ombrage donne lieu d'ailleurs, si l'on prend soin de faire les coupes
en temps utile, à de grands frais.
A Tjipetir, on a pour cette raison fait des plantations sans ombrage qui ont donné
de bons résultats, et même après la mousson sèche d'est les plantules étaient en
bon état. Mais il faut faire remarquer que Tjipetir se trouve à 1.200 pieds environ
au-dessus du niveau de Buitenzorg et que ce qui est bon pour une région peut
ne pas être bon dans une autre.
Dans ces derniers temps, des particuliers ont également fait leurs plantations
à l'aide de « stumps », c'est-à-dire de plantules trouvées à l'état naturel dans
les forêts de Sumatra et de Bornéo ; mais on ne sait naturellement pas encore
comment ces plants se comporteront dans la suite.
Le Payena Leerii donne des graines constamment et est tout indiqué pour des
reboisements : c'est dommage que l'arbre ne croît pas rapidement en épaisseur
et surtout qu'il donne un produit de valeur secondaire.
Un point important est naturellement la distance à laisser entre les plants.
Quand on examine les plantations de Tjipetir et de Tjikeumeuh, on serait tenté
de conseiller une distance de 6 mètres. Mais en plantant à cette distance les
arbres ne donnent que peu d'ombre, la plantation n'est que tardivement fermée
et l'entretien en devient considérable : il vaut donc mieux planter à 4 mètres.
Comme on sait, on peut obtenir, des feuilles de certaines espèces, de la gutta en
notable qualité; si l'on veut escompter la récolte des feuilles, il faudra naturelle-
ment planter plus serré et traiter les arbres d'une autre manière. Des essais sont.
en cours à Buitenzorg et à Tjipetir. Les résultats déjà obtenus font croire que
l'on ne devra plus recourir, sauf dans les cas extrêmes, à la saignée.
Les plantations du gouvernement seront bientôt en état de fournir des graines
en quantité et d'ici une vingtaine d'années on verra sans aucun doute de nom-
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