Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1903 20 avril 1903
Description : 1903/04/20 (A7,N123,T12). 1903/04/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833759
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
242 REVUE DES CULTURES COLONIALES
conserver trois à quatre semaines, sont semées sur plates-bandes, recouvertes
d'une petite couche de terre et tenues assez humides.
La croissance du Castilloa, après transplantation et dans un bon terrain, est
très considérable. Delà naturellement le grand avantage de cette plante pour les
plantations intercalaires dans les Ficus. Les Castilloa ont une tige dressée et ne
forment une couronne que très haut au-dessus du sol. Le mode de croissance
de cette plante l'a fait recommander également pour l'ombrage des caféiers.
Depuis quelques années, on remarque dans les plantations de Castilloa une
maladie qui apparaît sur le tronc près du sol. L'écorce se détache et l'arbre
dépérit. L'arbre essaie de se défendre en exsudant de la gomme qui recouvre
les blessures, mais un pied attaqué par la maladie est irrémédiablement perdu.
Peu après l'apparition de la maladie, on voit autour de la plante de nombreuses
fourmis blanches qui ne sont probablement pas la cause de la maladie, comme
on l'a cru souvent; il est probable qu'elle est due à un champignon localisé
dans le sol et se propageant souterrainement, car peu après la plante voisine
devient malade. Les arbres plantés à Soebang moururent en ligne les uns à la
suite des autres; dans des plantations réglées à Laout Tador, côte ouest de
Sumatra, les plantes meurent par groupe et il est curieux de remarquer que ce
sont en général Ips plus beaux exemplaires qui sont les premiers attaqués. La
maladie se remarque surtout dans les terrains forestiers défrichés et on a cru
pouvoir la rapporter à la présence d'une très grande quantité de racines encore
contenue dans le sol. Cependant, la maladie a encore été observée dans des
terrains où l'on' avait fait deux cultures successives de tabac et qui, par consé-
quent, avaient été privés presque complètement des racines qui pouvaient se
trouver dans le sol.
Des 13.305 plantules de deux ans, il y en avait 1.200 de mortes au 5 septembre
et la mortalité continue. Une autre maladie dont le Castilloa a encore à souffrir
est causée par un insecte, sorte de pou blanchâtre qui détruit les bourgeons ter-
minaux des plantules de un ou deux ans. La plante reste stationnaire dans sa
croissance pendant quelque temps et forme parfois à son sommet une couronne
de rejets qu'il faut éliminer, à l'exception d'un seul.
Quant à la croissance et au développement du Castilloa, on peut donner les
indications suivantes : un arbre d'un an a atteint une hauteur de 8 pieds et
20 centimètres de circonférence; un arbre de deux ans, 15 pieds de haut et
40 centimètres de circonférence; à trois ans, 24 pieds et 50 centimètres; à
cinq ans, 32 pieds et 58 centimètres; plus tard la croissance est plus lente et au
bout de dix à douze ans l'arbre atteint 40 pieds de haut et 90 centimètres de
diamètre.
Dans la plantation de Passirboengoer, la croissance sur sol vierge était énorme :
au bout de six mois, la plante dépassait la hauteur d'homme et au bout d'un an,
10 à 14 pieds. A Kroewoek, les arbres de deux et trois ans avaient respectivement
en hauteur 2m50 et 4 mètres et un diamètre de Or24 et 0m38. Le rendement
des Castilloa n'est pas encore aussi nettement défini que celui des Ficus. A l'âge
de quatre ans, il est très réduit ; à cinq ans, la moyenne est de 60 grammes. Après
cette période, la production n'augmente guère; mais elle varie beaucoup suivant
les arbres qui donnent de 20 à 80 grammes par arbre.
Après 8 ans le rendement était de 50 grammes;
- 12 - — 120 »
- 13 — - 160 »
conserver trois à quatre semaines, sont semées sur plates-bandes, recouvertes
d'une petite couche de terre et tenues assez humides.
La croissance du Castilloa, après transplantation et dans un bon terrain, est
très considérable. Delà naturellement le grand avantage de cette plante pour les
plantations intercalaires dans les Ficus. Les Castilloa ont une tige dressée et ne
forment une couronne que très haut au-dessus du sol. Le mode de croissance
de cette plante l'a fait recommander également pour l'ombrage des caféiers.
Depuis quelques années, on remarque dans les plantations de Castilloa une
maladie qui apparaît sur le tronc près du sol. L'écorce se détache et l'arbre
dépérit. L'arbre essaie de se défendre en exsudant de la gomme qui recouvre
les blessures, mais un pied attaqué par la maladie est irrémédiablement perdu.
Peu après l'apparition de la maladie, on voit autour de la plante de nombreuses
fourmis blanches qui ne sont probablement pas la cause de la maladie, comme
on l'a cru souvent; il est probable qu'elle est due à un champignon localisé
dans le sol et se propageant souterrainement, car peu après la plante voisine
devient malade. Les arbres plantés à Soebang moururent en ligne les uns à la
suite des autres; dans des plantations réglées à Laout Tador, côte ouest de
Sumatra, les plantes meurent par groupe et il est curieux de remarquer que ce
sont en général Ips plus beaux exemplaires qui sont les premiers attaqués. La
maladie se remarque surtout dans les terrains forestiers défrichés et on a cru
pouvoir la rapporter à la présence d'une très grande quantité de racines encore
contenue dans le sol. Cependant, la maladie a encore été observée dans des
terrains où l'on' avait fait deux cultures successives de tabac et qui, par consé-
quent, avaient été privés presque complètement des racines qui pouvaient se
trouver dans le sol.
Des 13.305 plantules de deux ans, il y en avait 1.200 de mortes au 5 septembre
et la mortalité continue. Une autre maladie dont le Castilloa a encore à souffrir
est causée par un insecte, sorte de pou blanchâtre qui détruit les bourgeons ter-
minaux des plantules de un ou deux ans. La plante reste stationnaire dans sa
croissance pendant quelque temps et forme parfois à son sommet une couronne
de rejets qu'il faut éliminer, à l'exception d'un seul.
Quant à la croissance et au développement du Castilloa, on peut donner les
indications suivantes : un arbre d'un an a atteint une hauteur de 8 pieds et
20 centimètres de circonférence; un arbre de deux ans, 15 pieds de haut et
40 centimètres de circonférence; à trois ans, 24 pieds et 50 centimètres; à
cinq ans, 32 pieds et 58 centimètres; plus tard la croissance est plus lente et au
bout de dix à douze ans l'arbre atteint 40 pieds de haut et 90 centimètres de
diamètre.
Dans la plantation de Passirboengoer, la croissance sur sol vierge était énorme :
au bout de six mois, la plante dépassait la hauteur d'homme et au bout d'un an,
10 à 14 pieds. A Kroewoek, les arbres de deux et trois ans avaient respectivement
en hauteur 2m50 et 4 mètres et un diamètre de Or24 et 0m38. Le rendement
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