Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1903 05 avril 1903
Description : 1903/04/05 (A7,N122,T12). 1903/04/05 (A7,N122,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583374w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
214 REVUE DES CULTURES COLONIALES
arbres d'ombrage; par ce moyen, on raccourcit simplement la vie des caféiers.
Il faut surtout veiller à ce que l'ombrage reste bien complet.
Si un Dadap est atteint par l'une ou l'autre maladie, je place immédiate-
ment dans son voisinage une bouture de 6 pieds et je n'enlève l'arbre malade
que quand la bouture dépasse le caféier ; j'ai rarement observé que le nouveau
plant était attaqué de la même maladie que l'arbre voisin. Il est naturel que
l'arbre malade était taillé de manière à donner autant de lumière que possible à
la bouture.
J'ai obtenu de très beaux résultats en important des boutures d'autres régions,
et il est à conseiller de faire de même quand les boutures des Dadaps de la région
paraissent souffrir. Si, à mon avis, on employait les peines et l'argent que l'on
donne actuellement à la plantation d'autres arbres d'ombrage, pour améliorer le
Dadap, on arriverait à de bien meilleurs résultats. J'espère pouvoir revenir sur
ce sujet ultérieurement en vous donnant les résultats de quelques expériences
que je poursuis en ce moment.
Kali Djeroek, lor août 1902.
A. WATTENDORFF.
REMARQUES SUR LA CULTURE DU CAFÉIER A SUMATRA
ET A JAVA (1)
Au commencement de cette année j'ai eu l'occasion de visiter une partie de
Sumatra : Ankola, Tapanoeli, Mandeling et les Padangsche bovenlanden (sauf
Palembang et Benkoelen) et les plantations suivantes : Loeboe Raja (Ankola),
Sidempoean (Padang), Si Berasap (entre le lac Manindjau et les Padangsche
benedenlanden), Merapi (sur la montagne de ce nomj, Soemaniek (près de
Solok), diverses plantations sur le Talang et dans les montagnes de Barissan
au-dessus de Padang.
Le climat de Sumatra diffère de celui de Java en deux points : en premier lieu
il n'y existe pas de saison sèche, en second lieu le vent est beaucoup plus intense
qu'à Java.
La plupart des plantations se trouvent situées très haut; la plus basse de
celles dont il sera question ici, se trouve entre 2.000 et 5.000 pieds et, par suite
des conditions de température, il y fait assez frais.
Le premier résultat de cette grande humidité et du manque de soleil est qu'à
Sumatra on emploie fort peu les arbres d'ombrage. Une des raisons pour les-
quelles, nous ne pouvons pas supprimer l'ombrage à Java est que l'ombrage
empêche une floraison exubérante et une trop grande fructification, ce qu'il ne
faut pas craindre à Sumatra. Dans les plantations telles que celles de Loeboe
Raja, où on avait au commencement laissé persister les grands arbres de la forèt,
on a été forcé de les enlever parce qu'ils avaient une action défavorable sur la
croissance. A Si Berasap, une plantation jeune qui se trouve entre 2.200 et
2.500 pieds, donc relativement très bas, l'administrateur bien au courant de la
(1) Résumé d'une communication faite au Ve Congrès pour la'culture du café et autres cultures de
montagnes des Indes Néerlandaises, tenu à Malang, en octobre 1902. « Nieuwe Gids », 1902.
arbres d'ombrage; par ce moyen, on raccourcit simplement la vie des caféiers.
Il faut surtout veiller à ce que l'ombrage reste bien complet.
Si un Dadap est atteint par l'une ou l'autre maladie, je place immédiate-
ment dans son voisinage une bouture de 6 pieds et je n'enlève l'arbre malade
que quand la bouture dépasse le caféier ; j'ai rarement observé que le nouveau
plant était attaqué de la même maladie que l'arbre voisin. Il est naturel que
l'arbre malade était taillé de manière à donner autant de lumière que possible à
la bouture.
J'ai obtenu de très beaux résultats en important des boutures d'autres régions,
et il est à conseiller de faire de même quand les boutures des Dadaps de la région
paraissent souffrir. Si, à mon avis, on employait les peines et l'argent que l'on
donne actuellement à la plantation d'autres arbres d'ombrage, pour améliorer le
Dadap, on arriverait à de bien meilleurs résultats. J'espère pouvoir revenir sur
ce sujet ultérieurement en vous donnant les résultats de quelques expériences
que je poursuis en ce moment.
Kali Djeroek, lor août 1902.
A. WATTENDORFF.
REMARQUES SUR LA CULTURE DU CAFÉIER A SUMATRA
ET A JAVA (1)
Au commencement de cette année j'ai eu l'occasion de visiter une partie de
Sumatra : Ankola, Tapanoeli, Mandeling et les Padangsche bovenlanden (sauf
Palembang et Benkoelen) et les plantations suivantes : Loeboe Raja (Ankola),
Sidempoean (Padang), Si Berasap (entre le lac Manindjau et les Padangsche
benedenlanden), Merapi (sur la montagne de ce nomj, Soemaniek (près de
Solok), diverses plantations sur le Talang et dans les montagnes de Barissan
au-dessus de Padang.
Le climat de Sumatra diffère de celui de Java en deux points : en premier lieu
il n'y existe pas de saison sèche, en second lieu le vent est beaucoup plus intense
qu'à Java.
La plupart des plantations se trouvent situées très haut; la plus basse de
celles dont il sera question ici, se trouve entre 2.000 et 5.000 pieds et, par suite
des conditions de température, il y fait assez frais.
Le premier résultat de cette grande humidité et du manque de soleil est qu'à
Sumatra on emploie fort peu les arbres d'ombrage. Une des raisons pour les-
quelles, nous ne pouvons pas supprimer l'ombrage à Java est que l'ombrage
empêche une floraison exubérante et une trop grande fructification, ce qu'il ne
faut pas craindre à Sumatra. Dans les plantations telles que celles de Loeboe
Raja, où on avait au commencement laissé persister les grands arbres de la forèt,
on a été forcé de les enlever parce qu'ils avaient une action défavorable sur la
croissance. A Si Berasap, une plantation jeune qui se trouve entre 2.200 et
2.500 pieds, donc relativement très bas, l'administrateur bien au courant de la
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montagnes des Indes Néerlandaises, tenu à Malang, en octobre 1902. « Nieuwe Gids », 1902.
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