Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1903 05 avril 1903
Description : 1903/04/05 (A7,N122,T12). 1903/04/05 (A7,N122,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583374w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
208 REVUE DES CULTURES COLONIALES
résistante. Au Japon, on indique aussi deux variétés, à grandes feuilles et à
petites feuilles, mais on les trouve sur un même buisson et les planteurs ne -
peuvent savoir d'avance la variété qui proviendra d'une semence donnée. Dans
certains districts, ces deux sortes sont appelées : mâle (otoko) et femelle (ona)
ou o-cha et me-cha.
Les constituants chimiques principaux du thé sont : 1° le tanin auquel il doit
ses propriétés astringentes; 2°l'huile volatile qui lui donne sonarome spécial; 3° la
théine, le principe cristallin caractéristique du thé et analogue à celui du café.
Les autres parties constituantes sont, en proportions variables, celles de toutes
les plantes. L'acide tannique varie d'après les différentes sortes et d'après les.
analyses, de 13 à 26 Dans les bons thés, la proportion d'huile volatile est
d'environ 3/4 La théine varie considérablement, de 1/2 à 6
D'après la « Tea Cyclopaedia » (publiée par la « India Tea Gazette »), une
livre du meilleur thé renferme les ingrédients suivants :
OZ. GRAINS.
- -
Eau 0 350
Théine 0 210
Caféine. 2 175
Huile aromatique. 0 52
Gomme. 2 385
Sucre. , 0 211
Matières grasses. 0 280
Acide tannique. , 4 87
Fibre. , 3 87
Matières minérales. 0 350
16 oz
L'auteur ajoute en appendice à cette note une description concluante des
propriétés chimiques du thé du Japon, qui m'a été fournie par le Dr Divers;
on y remarque quelques différences par rapport à l'analyse précédente.
Les principales provinces productrices de thé sont : Suruga, Mino, Totomi,
Isei, Musashi, Shimosa et Yamashiro, les feuilles croissant dans cette dernière
étant les plus appréciées.
Plantation. Le théier demande un sol bien drainé, il se développe mieux dans
un terrain surélevé avec des drains bien conditionnés, mais on le voit le plus
souvent sur les pentes des montagnes et même sur des pentes très rapides où
l'on forme des terrasses afin de prévenir l'érosion par de fortes pluies. Ces
terrasses couvertes de plantes sont d'un aspect très pittoresque, on les choisit
pour le bon marché des terrains et non parce que le thé se développe mieux à
une certaine élévation. Une nouvelle plantation se fait à l'aide de graines que
l'on sème en cercles d'environ 2 pieds de diamètre, chaque cercle reçoit
environ 30 semences, et son centre se trouve à une distance d'environ 5 pieds
du centre du cercle voisin.
Croissance. Les graines se développent en un buisson compact dont certaines
tiges portent des feuilles plus foncées et de texture plus dure que d'autres et
aussi des feuilles plus petites. Cette différence des feuilles sur le même buisson
est une difficulté pour le cultivateur et le collecteur, et il semble peu admissible
que par des précautions on puisse éviter cet inconvénient. Pendant la troisième
année après sa plantation, le théier porte des feuilles prêtes pour la cueillette, et
résistante. Au Japon, on indique aussi deux variétés, à grandes feuilles et à
petites feuilles, mais on les trouve sur un même buisson et les planteurs ne -
peuvent savoir d'avance la variété qui proviendra d'une semence donnée. Dans
certains districts, ces deux sortes sont appelées : mâle (otoko) et femelle (ona)
ou o-cha et me-cha.
Les constituants chimiques principaux du thé sont : 1° le tanin auquel il doit
ses propriétés astringentes; 2°l'huile volatile qui lui donne sonarome spécial; 3° la
théine, le principe cristallin caractéristique du thé et analogue à celui du café.
Les autres parties constituantes sont, en proportions variables, celles de toutes
les plantes. L'acide tannique varie d'après les différentes sortes et d'après les.
analyses, de 13 à 26 Dans les bons thés, la proportion d'huile volatile est
d'environ 3/4 La théine varie considérablement, de 1/2 à 6
D'après la « Tea Cyclopaedia » (publiée par la « India Tea Gazette »), une
livre du meilleur thé renferme les ingrédients suivants :
OZ. GRAINS.
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Eau 0 350
Théine 0 210
Caféine. 2 175
Huile aromatique. 0 52
Gomme. 2 385
Sucre. , 0 211
Matières grasses. 0 280
Acide tannique. , 4 87
Fibre. , 3 87
Matières minérales. 0 350
16 oz
L'auteur ajoute en appendice à cette note une description concluante des
propriétés chimiques du thé du Japon, qui m'a été fournie par le Dr Divers;
on y remarque quelques différences par rapport à l'analyse précédente.
Les principales provinces productrices de thé sont : Suruga, Mino, Totomi,
Isei, Musashi, Shimosa et Yamashiro, les feuilles croissant dans cette dernière
étant les plus appréciées.
Plantation. Le théier demande un sol bien drainé, il se développe mieux dans
un terrain surélevé avec des drains bien conditionnés, mais on le voit le plus
souvent sur les pentes des montagnes et même sur des pentes très rapides où
l'on forme des terrasses afin de prévenir l'érosion par de fortes pluies. Ces
terrasses couvertes de plantes sont d'un aspect très pittoresque, on les choisit
pour le bon marché des terrains et non parce que le thé se développe mieux à
une certaine élévation. Une nouvelle plantation se fait à l'aide de graines que
l'on sème en cercles d'environ 2 pieds de diamètre, chaque cercle reçoit
environ 30 semences, et son centre se trouve à une distance d'environ 5 pieds
du centre du cercle voisin.
Croissance. Les graines se développent en un buisson compact dont certaines
tiges portent des feuilles plus foncées et de texture plus dure que d'autres et
aussi des feuilles plus petites. Cette différence des feuilles sur le même buisson
est une difficulté pour le cultivateur et le collecteur, et il semble peu admissible
que par des précautions on puisse éviter cet inconvénient. Pendant la troisième
année après sa plantation, le théier porte des feuilles prêtes pour la cueillette, et
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