Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1903 05 avril 1903
Description : 1903/04/05 (A7,N122,T12). 1903/04/05 (A7,N122,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583374w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
VARIÉTÉS 203
d'élable à demi décomposé sur lequel se trouve une couche de terreau de feuilles
de 1 pied et demi d'épaisseur. Je laisse ici, à une altitude de 2.700 pieds, le
soleil darder jusque vers 11 heures. »
Entre deux Ficus on plante deux Castilloa et, entre les rangées de Ficus, deux
rangées de Castilloa, soit 12 pieds de distance. De cette manière, la plantation
est rapidement ombragée, et ultérieurement le Castilloa, qui pousse plus vite que
le Ficus, peut être enlevé après avoir fourni une récolte pendant quelques années.
Si l'on ne possède pas de plantules de Castilloa en suffisance, ou si pour d'autres
raisons on ne veut pas planter ce caoutchoutier, il y aura avantage à disposer
les Finis en carrés, à 18 pieds de distance. On pourra ensuite enlever 1 pied
sur 2.
On conseille beaucoup de faire la plantation à 12 pieds carrés. Après
la cinquième année, on peut enlever des rangées paires les arbres pairs; après la
sixième année, on enlève les numéros impairs des rangées impaires, et après la
septième année, les arbres qui ont persisté dans les rangées paires. De cette façon,
on obtient une plantation régulière dont les arbres sont à 24 pieds de distance.
Faut-il faire des .trous dans le sol? Cela dépendra naturellement beaucoup de
la qualité de ce dernier.
Mon expérience m'a prouvé que, dans les régions basses ou pendant la
mousson d'Est, le sol devient très dur et se fendille, il vaut mieux planter dans
des trous de 2 à 3 pieds au moins. J'ai souvent entendu signaler que l'on fait
mieux de planter le Ficus sur mottes afin de surélever l'arbre. L'avantage de
cette méthode serait la formation plus rapide des racines, mais un grand désa-
vantage est le renversement plus facile par le vent et les animaux.
Les indigènes de Sumatra transplantent les jeunes Ficus sur de vieux arbres
ou sur des souches; ils placent les plantules avec un peu de terre sur ce support
d abandonnent la plante à la nature. Beaucoup de plantes ne réussissent pas,
mais celles qui se développent forment des arbres admirables. Ces jeunes
arbres développent de nombreuses racines aériennes qui atteignent rapidement
le sol, les véritables racines étreignent l'arbre qu'ils tuent généralement très
vite, de sorte qu'il est souvent très difficile de retrouver ultérieurement la trace
de l'arbre primitif.
Il est assez peu probable que ce mode de reproduction soit à conseiller pour
une plantation. A Soebang, dans les environs de la forêt de Ficus âgés de
quarante ans, on trouve quelques jeunes pieds de Ficus dont les graines
semblent avoir été transportées sur des arbres forestiers ou sur des Albizzia. Je
connais ces exemplaires depuis environ trois ans, mais je trouve leur dévelop-
pement faible. Une question qui est souvent posée est celle-ci : le Ficus doit-il
être planté à l'ombre ? Dans les régions d'environ 800 pieds d'altitude, cela n'est
certes pas nécessaire ; même dans les régions plus basses, il ne semble pas que
cela soit d'absolue nécessité, bien qu'un ombrage léger, pendant la mousson
d'Est puisse être utile au Ficus.
Le développement du Ficus dépend en première ligne du sol et des soins
apportés à la plantation. On est revenu de l'idée qu'on avait antérieurement,
qu'il suffisait de mettre une bouture en terre pour obtenir une récolte quelques
années plus tard. Il faut que le sol ne soit pas trop mauvais et que la plantation
soit soignée. Du fait que l'arbre croît à l'état sauvage et se développe bien, il ne
faut pas déduire qu'il se développera partout ; on ne doit pas oublier que pour
un arbre sauvage qui s'est bien développé, il y en a des centaines qui sont morts.
d'élable à demi décomposé sur lequel se trouve une couche de terreau de feuilles
de 1 pied et demi d'épaisseur. Je laisse ici, à une altitude de 2.700 pieds, le
soleil darder jusque vers 11 heures. »
Entre deux Ficus on plante deux Castilloa et, entre les rangées de Ficus, deux
rangées de Castilloa, soit 12 pieds de distance. De cette manière, la plantation
est rapidement ombragée, et ultérieurement le Castilloa, qui pousse plus vite que
le Ficus, peut être enlevé après avoir fourni une récolte pendant quelques années.
Si l'on ne possède pas de plantules de Castilloa en suffisance, ou si pour d'autres
raisons on ne veut pas planter ce caoutchoutier, il y aura avantage à disposer
les Finis en carrés, à 18 pieds de distance. On pourra ensuite enlever 1 pied
sur 2.
On conseille beaucoup de faire la plantation à 12 pieds carrés. Après
la cinquième année, on peut enlever des rangées paires les arbres pairs; après la
sixième année, on enlève les numéros impairs des rangées impaires, et après la
septième année, les arbres qui ont persisté dans les rangées paires. De cette façon,
on obtient une plantation régulière dont les arbres sont à 24 pieds de distance.
Faut-il faire des .trous dans le sol? Cela dépendra naturellement beaucoup de
la qualité de ce dernier.
Mon expérience m'a prouvé que, dans les régions basses ou pendant la
mousson d'Est, le sol devient très dur et se fendille, il vaut mieux planter dans
des trous de 2 à 3 pieds au moins. J'ai souvent entendu signaler que l'on fait
mieux de planter le Ficus sur mottes afin de surélever l'arbre. L'avantage de
cette méthode serait la formation plus rapide des racines, mais un grand désa-
vantage est le renversement plus facile par le vent et les animaux.
Les indigènes de Sumatra transplantent les jeunes Ficus sur de vieux arbres
ou sur des souches; ils placent les plantules avec un peu de terre sur ce support
d abandonnent la plante à la nature. Beaucoup de plantes ne réussissent pas,
mais celles qui se développent forment des arbres admirables. Ces jeunes
arbres développent de nombreuses racines aériennes qui atteignent rapidement
le sol, les véritables racines étreignent l'arbre qu'ils tuent généralement très
vite, de sorte qu'il est souvent très difficile de retrouver ultérieurement la trace
de l'arbre primitif.
Il est assez peu probable que ce mode de reproduction soit à conseiller pour
une plantation. A Soebang, dans les environs de la forêt de Ficus âgés de
quarante ans, on trouve quelques jeunes pieds de Ficus dont les graines
semblent avoir été transportées sur des arbres forestiers ou sur des Albizzia. Je
connais ces exemplaires depuis environ trois ans, mais je trouve leur dévelop-
pement faible. Une question qui est souvent posée est celle-ci : le Ficus doit-il
être planté à l'ombre ? Dans les régions d'environ 800 pieds d'altitude, cela n'est
certes pas nécessaire ; même dans les régions plus basses, il ne semble pas que
cela soit d'absolue nécessité, bien qu'un ombrage léger, pendant la mousson
d'Est puisse être utile au Ficus.
Le développement du Ficus dépend en première ligne du sol et des soins
apportés à la plantation. On est revenu de l'idée qu'on avait antérieurement,
qu'il suffisait de mettre une bouture en terre pour obtenir une récolte quelques
années plus tard. Il faut que le sol ne soit pas trop mauvais et que la plantation
soit soignée. Du fait que l'arbre croît à l'état sauvage et se développe bien, il ne
faut pas déduire qu'il se développera partout ; on ne doit pas oublier que pour
un arbre sauvage qui s'est bien développé, il y en a des centaines qui sont morts.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 11/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6583374w/f11.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6583374w/f11.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6583374w/f11.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6583374w
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6583374w
Facebook
Twitter