Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1903 20 mars 1903
Description : 1903/03/20 (A7,N121,T12). 1903/03/20 (A7,N121,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583373g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VA 1U ÉTÉS 18;$
mais une liste de demandes d'argent a été faite par les contractants s'élevant en
tout à la somme de 175 dollars, soit environ 1 souverain pour chaque travailleur.
Je n'ai pas vu les nouvelles plantations, mais on m'a assuré que le terrain ou
presque tout le terrain a été planté et que cette avance a été la première.
Sur cette plantation, les travailleurs sont des Philippins dont un certain
nombre émigrèrent vers le nord du Bornéo britannique pendant la dernière guerre
avec l'Amérique. Les contractants peuvent planter entre les cocotiers des pommes
de terre des céréales, des bananiers, des ananas, etc. Ils ont bientôt un stock de
volaille et, à l'expiration du contrat, presque tout l'argent garanti par le contrat
est bénéfice. On peut se procurer des bras en quantité pour ce genre de travail.
Après la troisième année, la principale besogne consiste à sarcler les mauvaises
herbes et cette opération ne coûte annuellement pas plus de 3 dollars par acre,
et pendant la quatrième année on peut mettre du bétail dans la plantation, et les
Irais se trouvent naturellement diminués. Le grand ennemi des cocotiers est le
sanglier, mais la plantation en question n'en a pas beaucoup souffert jusqu'à
présent. Avec le système de contrat actuel, la perte, s'il y en a une pendant les.
trois premières années, est pour les entrepreneurs. Quand il y a des sangliers en
abondance, une clôture en iils métalliques très fortement garnis de pointes peut
être une sauvegarde contre leurs déprédations qui continuent rarement après la
troisième année.
Je visitai la maison du directeur située sur le bord de la mer à un endroit des
plus agréables, abrité parles cocotiers qui rapportent actuellement. Il me dit que
l'eau pour boire était bonne, le poisson bon marché et abondant, les volailles
nombreuses. La viande y est chère, car elle doit venir de Sandakan. Le direc-
teur devait quitter la plantation, tout le grand travail d'installation de la nouvelle
plantation étant terminé et la surface de terrain en culture étant trop restreinte
pour permettre un intendant en chef européen. J'ai estimé la surface à 200 acres
et 75 arbres par acre. Les arbres étaient plantés un peu trop rapprochés les uns
des autres et il serait plus avantageux de payer un peu plus les entrepreneurs
et de ne permettre que 50 arbres par acre. Il ne faut pas essayer de faire une
plantation de moins de 400 acres parce que les frais d'entretien d'un directeur
européen sont trop considérables dans une petite plantation.
J'estime le total des frais pour la plantation de 400 acres à 7 à 8 livres par acre,
frais devant être répartis sur sept années. Dans cette estimation j'ai mis une
bonne somme pour frais imprévus et je compte de 120 à 150 livres sterling annuel-
lement pour les frais d'entretien ou pour le salaire du propriétaire jusqu'au
moment où les arbres commenceront à rapporter; à partir de ce moment, le salaire
serait d'environ 1 livre par acre. Après la septième année, il y aura déjà une
récolte appréciable. On parle de cocotiers qui portent à partir de la cinquième
ou de la sixième année, mais il ne faut compter sur une récolte sérieuse qu'après
la sixième année et avant la dixième année, il ne faudrait même pas compter avoir
sur toute la plantation une moyenne de 3.000 noix par acre (avec 50 arbres par
acre) ; à partir de cette époque, pour maintenir ce rendement, il serait nécessaire
d'amener de l'engrais.
J'estime le bénéfice, de 400 acres plantés en cocotiers, à 2 livres ou 2 livres
10 shellings par acre. La durée.d'une plantation de cocotiers est illimitée; quand
les arbres sont épuisés, on en plante de nouveaux. Pendant le dernier siècle, le
prix des noix de coco s'est bien maintenu. M. John Ferguson a publié, il y a une
vingtaine d'années, dans _le « Ceylon Observera une liste des prix obtenus à
mais une liste de demandes d'argent a été faite par les contractants s'élevant en
tout à la somme de 175 dollars, soit environ 1 souverain pour chaque travailleur.
Je n'ai pas vu les nouvelles plantations, mais on m'a assuré que le terrain ou
presque tout le terrain a été planté et que cette avance a été la première.
Sur cette plantation, les travailleurs sont des Philippins dont un certain
nombre émigrèrent vers le nord du Bornéo britannique pendant la dernière guerre
avec l'Amérique. Les contractants peuvent planter entre les cocotiers des pommes
de terre des céréales, des bananiers, des ananas, etc. Ils ont bientôt un stock de
volaille et, à l'expiration du contrat, presque tout l'argent garanti par le contrat
est bénéfice. On peut se procurer des bras en quantité pour ce genre de travail.
Après la troisième année, la principale besogne consiste à sarcler les mauvaises
herbes et cette opération ne coûte annuellement pas plus de 3 dollars par acre,
et pendant la quatrième année on peut mettre du bétail dans la plantation, et les
Irais se trouvent naturellement diminués. Le grand ennemi des cocotiers est le
sanglier, mais la plantation en question n'en a pas beaucoup souffert jusqu'à
présent. Avec le système de contrat actuel, la perte, s'il y en a une pendant les.
trois premières années, est pour les entrepreneurs. Quand il y a des sangliers en
abondance, une clôture en iils métalliques très fortement garnis de pointes peut
être une sauvegarde contre leurs déprédations qui continuent rarement après la
troisième année.
Je visitai la maison du directeur située sur le bord de la mer à un endroit des
plus agréables, abrité parles cocotiers qui rapportent actuellement. Il me dit que
l'eau pour boire était bonne, le poisson bon marché et abondant, les volailles
nombreuses. La viande y est chère, car elle doit venir de Sandakan. Le direc-
teur devait quitter la plantation, tout le grand travail d'installation de la nouvelle
plantation étant terminé et la surface de terrain en culture étant trop restreinte
pour permettre un intendant en chef européen. J'ai estimé la surface à 200 acres
et 75 arbres par acre. Les arbres étaient plantés un peu trop rapprochés les uns
des autres et il serait plus avantageux de payer un peu plus les entrepreneurs
et de ne permettre que 50 arbres par acre. Il ne faut pas essayer de faire une
plantation de moins de 400 acres parce que les frais d'entretien d'un directeur
européen sont trop considérables dans une petite plantation.
J'estime le total des frais pour la plantation de 400 acres à 7 à 8 livres par acre,
frais devant être répartis sur sept années. Dans cette estimation j'ai mis une
bonne somme pour frais imprévus et je compte de 120 à 150 livres sterling annuel-
lement pour les frais d'entretien ou pour le salaire du propriétaire jusqu'au
moment où les arbres commenceront à rapporter; à partir de ce moment, le salaire
serait d'environ 1 livre par acre. Après la septième année, il y aura déjà une
récolte appréciable. On parle de cocotiers qui portent à partir de la cinquième
ou de la sixième année, mais il ne faut compter sur une récolte sérieuse qu'après
la sixième année et avant la dixième année, il ne faudrait même pas compter avoir
sur toute la plantation une moyenne de 3.000 noix par acre (avec 50 arbres par
acre) ; à partir de cette époque, pour maintenir ce rendement, il serait nécessaire
d'amener de l'engrais.
J'estime le bénéfice, de 400 acres plantés en cocotiers, à 2 livres ou 2 livres
10 shellings par acre. La durée.d'une plantation de cocotiers est illimitée; quand
les arbres sont épuisés, on en plante de nouveaux. Pendant le dernier siècle, le
prix des noix de coco s'est bien maintenu. M. John Ferguson a publié, il y a une
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