Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1903 20 mars 1903
Description : 1903/03/20 (A7,N121,T12). 1903/03/20 (A7,N121,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583373g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS | ; 7
i à 10 et munies d'une membrane jaunâtre parcheminée, sont enlevées au moyen
des mains ou jetées en petits tas où on les laisse pendant un jour en repos; on
amène ensuite les fruits, dont les graines sont enlevées à la main, dans des réci-
pients un peu plus grands et on les lave à grande eau. Les graines sont ensuite
étendues en couches minces et séchées aussi rapidement que possible, on les
ventile.
En traitant les graines de cette façon, le pourcentage de graines ne germant
pas est très réduit. Ce mode opératoire est surtout à conseiller quand on a à
préparer de grandes quantités de graines, car il fait gagner beaucoup de temps.
Il n'est cependant employable que si les graines sont semées immédiatement
après leur dessiccation.
Comme les graines du Uastilloa ne conservent leur pouvoir germinatif que
pendant peu de jours (après trois semaines environ, ce pouvoir est complète-
ment perdu), il est à conseiller de préparer ses plates-bandes avant que la
récolte des fruits soit effectuée, ou, si cela ne peut être fait, de laisser les
graines aussi longtemps que possible dans leur pulpe, mais sans les mettre
en tas, car un commencement de fermentation, qui détruirait le pouvoir
germinatif, pourrait prendre naissance. Si l'on est forcé de retarder pendant un
certain temps le semis, on emballera les graines en couches dans de petites
caisses remplies de cendre de bois et on tassera bien le tout. Les graines peu-
vent, dans ces conditions, germer facilement sans qu'il ne se produise de fermen-
tation. Il est naturel qu'il faut pratiquer dans la face inférieure de ces caisses
quelques ouvertures qui seront oblitérées partiellement par des tessons, afin de
permettre à l'excès d'humidité de s'écouler sans enlever toute la cendrée. La sépa-
ration des graines ne devra pas être faite dans le voisinage des habitations,
car la pulpe, pourrissant, attire des milliers de petites mouches très désagréables
pour l'Européen.
Les plates-bandes employées avaient 120 mètres de long sur 5 mètres et recou-
vertes par une toiture composée de feuilles d'Alang-Alang, de Palmiers, etc., afin
de protéger les graines contre les pluies d orage qui peuvent les enlever. La
couverture ne doit pas être très rapprochée de la terre, il faut la placer à environ
lm60 au-dessus du sol, car la terre, sous ces abris, se couvre souvent de mousses
et s'acidifie, ce qui est néfaste pour la plante en germination.
Si l'on a la chance de pouvoir récolter soi même les graines, on fera attention
de ne les recueillir que sur des exemplaires vigoureux, à croissance rapide et, si
possible, sur des arbres dont le rendement en latex a pu être vérifié. Ces arbres
devront être conservés indemnes, on ne devra plus les saigner, car l'extraction
du latex les affaiblit très considérablement, et un arbre saigné fréquemment
ne donne plus que très peu de fleurs et des fruits qui arrivent difficilement à
maturité. Il faudra aussi faire attention de planter, si l'exploitation se fait en
terrain vallonné, les graines d'une plante dans les mêmes conditions que celles
où se trouve la plante mère.
La distance des rangées dans la pépinière comporte 30 centimètres ; les
graines sont semées dans un trou de 2 centimètres de profondeur, distantes
de 12 à 15 centimètres et recouvertes de terre. Après environ un mois, quand
toutes les graines auront germé, on enlève petit à petit la toiture-abri, et au
bout de deux à trois mois, quand les plantes mesurent de 20 à 25 centimètres de
haut, on l'enlève complètement. Pendant toute cette période, on a soin d'enlever
les mauvaises herbes et d'arroser matin et soir si la pluie n'est pas suffisante.
i à 10 et munies d'une membrane jaunâtre parcheminée, sont enlevées au moyen
des mains ou jetées en petits tas où on les laisse pendant un jour en repos; on
amène ensuite les fruits, dont les graines sont enlevées à la main, dans des réci-
pients un peu plus grands et on les lave à grande eau. Les graines sont ensuite
étendues en couches minces et séchées aussi rapidement que possible, on les
ventile.
En traitant les graines de cette façon, le pourcentage de graines ne germant
pas est très réduit. Ce mode opératoire est surtout à conseiller quand on a à
préparer de grandes quantités de graines, car il fait gagner beaucoup de temps.
Il n'est cependant employable que si les graines sont semées immédiatement
après leur dessiccation.
Comme les graines du Uastilloa ne conservent leur pouvoir germinatif que
pendant peu de jours (après trois semaines environ, ce pouvoir est complète-
ment perdu), il est à conseiller de préparer ses plates-bandes avant que la
récolte des fruits soit effectuée, ou, si cela ne peut être fait, de laisser les
graines aussi longtemps que possible dans leur pulpe, mais sans les mettre
en tas, car un commencement de fermentation, qui détruirait le pouvoir
germinatif, pourrait prendre naissance. Si l'on est forcé de retarder pendant un
certain temps le semis, on emballera les graines en couches dans de petites
caisses remplies de cendre de bois et on tassera bien le tout. Les graines peu-
vent, dans ces conditions, germer facilement sans qu'il ne se produise de fermen-
tation. Il est naturel qu'il faut pratiquer dans la face inférieure de ces caisses
quelques ouvertures qui seront oblitérées partiellement par des tessons, afin de
permettre à l'excès d'humidité de s'écouler sans enlever toute la cendrée. La sépa-
ration des graines ne devra pas être faite dans le voisinage des habitations,
car la pulpe, pourrissant, attire des milliers de petites mouches très désagréables
pour l'Européen.
Les plates-bandes employées avaient 120 mètres de long sur 5 mètres et recou-
vertes par une toiture composée de feuilles d'Alang-Alang, de Palmiers, etc., afin
de protéger les graines contre les pluies d orage qui peuvent les enlever. La
couverture ne doit pas être très rapprochée de la terre, il faut la placer à environ
lm60 au-dessus du sol, car la terre, sous ces abris, se couvre souvent de mousses
et s'acidifie, ce qui est néfaste pour la plante en germination.
Si l'on a la chance de pouvoir récolter soi même les graines, on fera attention
de ne les recueillir que sur des exemplaires vigoureux, à croissance rapide et, si
possible, sur des arbres dont le rendement en latex a pu être vérifié. Ces arbres
devront être conservés indemnes, on ne devra plus les saigner, car l'extraction
du latex les affaiblit très considérablement, et un arbre saigné fréquemment
ne donne plus que très peu de fleurs et des fruits qui arrivent difficilement à
maturité. Il faudra aussi faire attention de planter, si l'exploitation se fait en
terrain vallonné, les graines d'une plante dans les mêmes conditions que celles
où se trouve la plante mère.
La distance des rangées dans la pépinière comporte 30 centimètres ; les
graines sont semées dans un trou de 2 centimètres de profondeur, distantes
de 12 à 15 centimètres et recouvertes de terre. Après environ un mois, quand
toutes les graines auront germé, on enlève petit à petit la toiture-abri, et au
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