Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-02-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 février 1903 20 février 1903

Description : 1903/02/20 (A7,N119,T12). 1903/02/20 (A7,N119,T12).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583371n

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/03/2014

120 REVUE DES CULTURES COLONIALES

Suivant les circonstances, une partie de la plante ou la plante entière peuvent
être déformées, et il y a même des cas où les nématodes ne sont pas nuisibles à
la plante dans laquelle ils vivent.

Le seigle, l'avoine, le sarrasin, les ognons, le trèfle, attaqués dans la jeunesse
par le Tylenchus devastatrix, meurent très rapidement, et, s'ils restent vivants, ils
sont tellement transformés et restent si petits qu'ils n'ont plus aucune valeur
pour le cultivateur.

Il en est de même pour les betteraves et les avoines attaquées par l'Heterodera
Schachtii. Les tubercules de jacinthes attaqués par le Tylenchus devastatrix peu-
vent être guéris en enlevant les écailles malades. Aussi longtemps que les néma-
todes ne sont pas arrivés au plateau, ces tubercules ne sont que partiellement
malades. Des plantes de froment attaquées par un nombre réduit de Tylenchus
scandens ne montrent pas trace de maladie, jusqu'à ce que les nématodes soient
arrivés dans l'épi et se soient développés dans les jeunes fleurs qui se transfor-
ment en galles. Comme chez le Tylenchus scandens il n'y a qu'une génération par
an et qu'il ne se rencontre qu'en très petites quantités dans ces organes végé-
tatifs, ceux-ci ne montrent que peu de transformations.

Déjà dans le travail que j'ai cité plus haut sur la maladie vermiculaire des
caféiers (Heterodera radicicola), j'ai fait remarquer que ce nématode n'est pas très
nuisible pour tous les végétaux dans lesquels il se fixe. La croissance des plantes
souffre parfois peu ou pas de la formation des galles; l'action néfaste ne com-
mence que lorsque ces galles pourrissent. Si cela arrive quand l'époque de
la mort naturelle des racines est arrivée, le nématode n'occasionnera guère de
dégâts, mais dans les végétaux vivaces, par exemple chez le trèfle, les dégâts
sont plus considérables, car la mortification des galles amène celle des tissus qui
se trouvent en dessous.

Cependant, ce serait aller trop loin que de croire que la présence de galles
d' Heterodera radicicola n'occasionne aucun tort aussi longtemps qu'elles sont en vie
et en état de développement. Parfois ces Heterodera sont la cause d'un développe-
ment irrégulier du système radiculaire, par suite de la quantité considérable de
matériaux nutritifs et d'eau dont ils ont besoin et qu'ils enlèvent à la plante qui
souffre particulièrement dans les périodes sèches et chaudes.

J'ai pensé utile, vu les plaintes toujours croissantes relativement aux maladies
vermiculaires, de donner cet aperçu général qui pourra servir d'introduction à
l'étude des cas spéciaux.

J. RITZEMA-BOS.

LE RECOUVREMENT DU SOL PAR LES DÉBRIS
., DE VÉGÉTAUX (1 )
On a repris, dans quelques périodiques horticoles et agricoles, un court avis
rappelant les expériences entreprises à Saint-Clair (Trinidad) sur le recouvre-
ment du sol, dans les cacaoyères, par les débris végétaux. On considérait
cette pratique comme nouvelle, ce qui est loin d'être le cas, car tout planteur
tropical ayant un peu d'expérience a pu se convaincre des bons résultats que

(1) Traduit d'une notice parue dans « Teysmannia », XIII, p. 8-9.

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