Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1903 20 février 1903
Description : 1903/02/20 (A7,N119,T12). 1903/02/20 (A7,N119,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583371n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
L'OLIVIER 101)
deux fois par jour tant que les olives n'ont pas rendu toute leur eau de végéta-
tion. Quand les paniers ne gouttent plus, on trie les olives à la main pour enlever
toutes celles qui ne sont pas de bonne apparence et qui se conserveraient mal.
On sale à nouveau légèrement et l'on suspend les paniers dans un endroit sec. Il
faut les agiter de temps à autre.
Les olives sont, au moment où on veut les consommer, lavées, bien essuyées
et mises à tremper dans l'huile pendant quelques jours. D'autres personnes les
mettent dans l'huile après le triage dont nous avons parlé et les conservent alors
dans des jarres.
FABRICATION DE L'HUILE
Fabrication de l'huile. Des différents systèmes employés pour écraser les olives.
Pour retirer l'huile de l'olive, il faut d'abord en désagréger la pulpe, dans
laquelle se trouve contenue l'huile, soumettre la pâte ainsi obtenue à une vigou-'
reuse pression qui permet d'en extraire la partie liquide.
A part quelques broyeurs et quelques dépulpeurs qui n'ont jusqu'à présent
pas pu les supplanter dans la pratique, tous les systèmes actuellement employés
ont entre eux une très grande analogie. Ils sont basés sur les mêmes principes
que ceux qui étaient usités du temps des Grecs et des Romains et que les Kabyles
ont conservés sans aucune modification.
Une ou plusieurs meules verticales tournant dans un bassin horizontal écrasent
les olives qu'on y a versées et les mettent en pâte. Cette pâte est ensuite mise dans
des couffins qui sont portés sous des presses d'une plus ou moins grande puissance.
La seule différence qui existe entre les moulins kabyles et les nôtres consiste
dans la différence de puissance des engins mis en œuvre. Quant aux dépulpeurs
et aux broyeurs à noix, on leur a jusqu'à présent adressé un grave reproche :
tout en écrasant l'olive, ils ne désagrègent pas assez sa pulpe, de sorte que l'huile
est beaucoup plus difficile à extraire. Je dis « jusqu'à présent », parce qu'il paraît
que le petit broyeur suivant, dont j'emprunte la description à M. Farcy n'aurait
pas cet inconvénient.
Ce broyeur à olives est d'un principe nouveau. Ce n'est plus l'antique meule
très lourde et très encombrante, mais un petit broyeur entièrement mécanique
à axe horizontal; peu volumineux et même transportable au besoin. Les olives
sont jetées dans une trémie, d'où elles s'engagent dans un appareil broyeur, de
forme conique, et fonctionnant à peu près comme un moulin à café. Au sortir de
ce broyeur, la pâte parcourt une auge hémi-cylindrique où elle est longuement -
agitée par un malaxeur à palettes hélicoïdales qui, peu à peu, l'entraîne dans
un trou d'évacuation situé en dessous de l'instrument. Ce long malaxage est fort
important et assure un bon rendement en huile ; la pulpe se trouve entièrement
déchiquetée, la pâte devient fine et liante et l'on sait qu'à la pression le produit
en huile est d'autant plus grand que ce travail préalable de désagrégation des
cellules du fruit a été plus complet.
La pâte ainsi obtenue va être pressée ; elle est répartie non plus dans des
couffins en alfa, qui sont d'un affranchissement difficile et qui souvent commu-
niquent à l'huile un goût de sparterie, mais elle est placée dans de simples carrés
de toile très forte en chanvre, tissu de véritables cordes, une sorte de serpi-
lière très solide; ces paquets de pâte sont superposés en une double pile de part
et d'autre de la vis d'un pressoir très simple, entièrement métallique et très
analogue aux pressoirs à vendanges.
deux fois par jour tant que les olives n'ont pas rendu toute leur eau de végéta-
tion. Quand les paniers ne gouttent plus, on trie les olives à la main pour enlever
toutes celles qui ne sont pas de bonne apparence et qui se conserveraient mal.
On sale à nouveau légèrement et l'on suspend les paniers dans un endroit sec. Il
faut les agiter de temps à autre.
Les olives sont, au moment où on veut les consommer, lavées, bien essuyées
et mises à tremper dans l'huile pendant quelques jours. D'autres personnes les
mettent dans l'huile après le triage dont nous avons parlé et les conservent alors
dans des jarres.
FABRICATION DE L'HUILE
Fabrication de l'huile. Des différents systèmes employés pour écraser les olives.
Pour retirer l'huile de l'olive, il faut d'abord en désagréger la pulpe, dans
laquelle se trouve contenue l'huile, soumettre la pâte ainsi obtenue à une vigou-'
reuse pression qui permet d'en extraire la partie liquide.
A part quelques broyeurs et quelques dépulpeurs qui n'ont jusqu'à présent
pas pu les supplanter dans la pratique, tous les systèmes actuellement employés
ont entre eux une très grande analogie. Ils sont basés sur les mêmes principes
que ceux qui étaient usités du temps des Grecs et des Romains et que les Kabyles
ont conservés sans aucune modification.
Une ou plusieurs meules verticales tournant dans un bassin horizontal écrasent
les olives qu'on y a versées et les mettent en pâte. Cette pâte est ensuite mise dans
des couffins qui sont portés sous des presses d'une plus ou moins grande puissance.
La seule différence qui existe entre les moulins kabyles et les nôtres consiste
dans la différence de puissance des engins mis en œuvre. Quant aux dépulpeurs
et aux broyeurs à noix, on leur a jusqu'à présent adressé un grave reproche :
tout en écrasant l'olive, ils ne désagrègent pas assez sa pulpe, de sorte que l'huile
est beaucoup plus difficile à extraire. Je dis « jusqu'à présent », parce qu'il paraît
que le petit broyeur suivant, dont j'emprunte la description à M. Farcy n'aurait
pas cet inconvénient.
Ce broyeur à olives est d'un principe nouveau. Ce n'est plus l'antique meule
très lourde et très encombrante, mais un petit broyeur entièrement mécanique
à axe horizontal; peu volumineux et même transportable au besoin. Les olives
sont jetées dans une trémie, d'où elles s'engagent dans un appareil broyeur, de
forme conique, et fonctionnant à peu près comme un moulin à café. Au sortir de
ce broyeur, la pâte parcourt une auge hémi-cylindrique où elle est longuement -
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un trou d'évacuation situé en dessous de l'instrument. Ce long malaxage est fort
important et assure un bon rendement en huile ; la pulpe se trouve entièrement
déchiquetée, la pâte devient fine et liante et l'on sait qu'à la pression le produit
en huile est d'autant plus grand que ce travail préalable de désagrégation des
cellules du fruit a été plus complet.
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analogue aux pressoirs à vendanges.
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