Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 janvier 1903 20 janvier 1903
Description : 1903/01/20 (A7,N117,T12). 1903/01/20 (A7,N117,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583369k
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
46 REVUE DES CULTURES COLONIALES
semés et greffés. Les racines, après la [mise en place définitive, pénètrent moins
profondément, ce qui rend les arbres plus sensibles à la sécheresse ; et l'éclat qui
a donné naissance à l'arbre cause quelquefois sa perte en servant de porte à la
carie qui remonte peu à peu dans le tronc, et cela surtout lorsque les arbres sont
plantés dans un terrain humide. Creusés par cette maladie, les oliviers ne vivent
plus que par l'écorce ; ils sont bien plus sensibles au froid, au vent, à l'humidité
et les parties pourries servent d'abris à une multitude de parasites. Je n'ai pas
besoin de dire que pendant tout le temps qu'ils sont en pépinière, ces éclats ont
besoin de fréquents binages, d'arrosages ou qu'il faut, comme pour les arbres
greffés s'occuper dès les premiers jours à leur constituer un tronc solide, une
tête bien établie. Les procédés à employer pour leur culture sont, du reste, les
mêmes. Ce mode de propagation par éclatest, malgré tout, le seul employé dans
les environs de Sfax en Tunisie. M. Bourde a donné tous les détails de cette
plantation qui se fait sur des terres d'une nature toute particulière. Les éclats
sont directement mis en place à raison de 17 par hectare seulement.
On donne à chacun trois irrigations de 40 litres d'eau chacune pendant la
première année et très souvent 1 ou 2 la deuxième. Ils reçoivent des soins
assidus, cinq labours ou binages par an et, malgré ces soins, ce n'est que vers la
dixième année de plantation et d'occupation du sol que l'arbre est en rapport.
On retire du sol pendant les cinq ou six premières années quelques récoltes
secondaires pour ne plus faire aucune culture intermédiaire à partir de la
sixième année. Je suis convaincu qu'avec des sauvageons élevés en pépinière et
greffés qui seraient mis en place à cinq ou six ans et qui recevraient les mêmes
soins, les résultats seraient beaucoup plus rapides.
PROPAGATION PAR REJETONS
Multiplication par rejetons.
Ce mode d'opérer est surtout pratiqué dans les olivettes qui ont été détruites
par les gelées. Les troncs recepés au ras du sol, quelquefois même au-dessous
du collet, émettent au printemps une quantité considérable de drageons qui sont
tous conservés la première année pour ne pas détruire l'équilibre entre les
racines et la ramure. Les cinq ou six plus beaux rejets sont seuls conservés la
deuxième année et en chaussant énergiquement le tronc on recouvre leur base
de terre. Le mieux placé de ces rejets est seul conservé la troisième année pour
remplacer l'arbre recepé, les autres sont mis en pépinière. On peut encore, pour
se procurer ces rejetons, couper de vieux arbres qui ne donnent plus de fruits et
sur lesquels on enlève alors tous les deux ou trois ans des drageons qui
repoussent indéfiniment. On n'a malheureusement pas toujours des arbres francs
de pied par ces deux procédés; car si l'arbre a été greffé un peu haut, on est
obligé de le receper au-dessous de la greffe et tous les drageons qu'il donne sont
sauvages.
PROPAGATION PAR BOUTURE
Multiplication par boutures.
Le bouturage est avec le semis le seul procédé qui procure un nombre de
sujets élevé sans nuire aux arbres sur lesquels on les prend; il a un grand avan-
tage : c'est qu'il supprime la greffe lorsque les boutures sont prises sur de bonnes
variétés. Certains procédés de bouturage permettent même d'avoir des résultats
semés et greffés. Les racines, après la [mise en place définitive, pénètrent moins
profondément, ce qui rend les arbres plus sensibles à la sécheresse ; et l'éclat qui
a donné naissance à l'arbre cause quelquefois sa perte en servant de porte à la
carie qui remonte peu à peu dans le tronc, et cela surtout lorsque les arbres sont
plantés dans un terrain humide. Creusés par cette maladie, les oliviers ne vivent
plus que par l'écorce ; ils sont bien plus sensibles au froid, au vent, à l'humidité
et les parties pourries servent d'abris à une multitude de parasites. Je n'ai pas
besoin de dire que pendant tout le temps qu'ils sont en pépinière, ces éclats ont
besoin de fréquents binages, d'arrosages ou qu'il faut, comme pour les arbres
greffés s'occuper dès les premiers jours à leur constituer un tronc solide, une
tête bien établie. Les procédés à employer pour leur culture sont, du reste, les
mêmes. Ce mode de propagation par éclatest, malgré tout, le seul employé dans
les environs de Sfax en Tunisie. M. Bourde a donné tous les détails de cette
plantation qui se fait sur des terres d'une nature toute particulière. Les éclats
sont directement mis en place à raison de 17 par hectare seulement.
On donne à chacun trois irrigations de 40 litres d'eau chacune pendant la
première année et très souvent 1 ou 2 la deuxième. Ils reçoivent des soins
assidus, cinq labours ou binages par an et, malgré ces soins, ce n'est que vers la
dixième année de plantation et d'occupation du sol que l'arbre est en rapport.
On retire du sol pendant les cinq ou six premières années quelques récoltes
secondaires pour ne plus faire aucune culture intermédiaire à partir de la
sixième année. Je suis convaincu qu'avec des sauvageons élevés en pépinière et
greffés qui seraient mis en place à cinq ou six ans et qui recevraient les mêmes
soins, les résultats seraient beaucoup plus rapides.
PROPAGATION PAR REJETONS
Multiplication par rejetons.
Ce mode d'opérer est surtout pratiqué dans les olivettes qui ont été détruites
par les gelées. Les troncs recepés au ras du sol, quelquefois même au-dessous
du collet, émettent au printemps une quantité considérable de drageons qui sont
tous conservés la première année pour ne pas détruire l'équilibre entre les
racines et la ramure. Les cinq ou six plus beaux rejets sont seuls conservés la
deuxième année et en chaussant énergiquement le tronc on recouvre leur base
de terre. Le mieux placé de ces rejets est seul conservé la troisième année pour
remplacer l'arbre recepé, les autres sont mis en pépinière. On peut encore, pour
se procurer ces rejetons, couper de vieux arbres qui ne donnent plus de fruits et
sur lesquels on enlève alors tous les deux ou trois ans des drageons qui
repoussent indéfiniment. On n'a malheureusement pas toujours des arbres francs
de pied par ces deux procédés; car si l'arbre a été greffé un peu haut, on est
obligé de le receper au-dessous de la greffe et tous les drageons qu'il donne sont
sauvages.
PROPAGATION PAR BOUTURE
Multiplication par boutures.
Le bouturage est avec le semis le seul procédé qui procure un nombre de
sujets élevé sans nuire aux arbres sur lesquels on les prend; il a un grand avan-
tage : c'est qu'il supprime la greffe lorsque les boutures sont prises sur de bonnes
variétés. Certains procédés de bouturage permettent même d'avoir des résultats
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