Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1933-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1933 01 septembre 1933
Description : 1933/09/01 (A36)-1933/10/31. 1933/09/01 (A36)-1933/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6582626j
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2014
- 703 -
Peu visibles, soit par des chenilles presqu' adultes, de couleur foncée.
chenilles proviennent de rizières avoisinantes, qu'elles ont quittées
t parce que la nourriture commençait à y manquer, soit parce que
eau ou toute autre cause les en avait chassées. Les chenilles voyagent
Hlrt°ut la nuit en bandes compactes, d'où le nom de « grass army worm »
^le leur donnent les Anglais ; elles utilisent les diguettes pour leurs
^égrinations nocturnes, mangeant l'herbe sur leur passage, la rasant
K tel celle-ci sem ble avoir été broutée par un troupeau de
ufnes. La distance parcourue en une nuit par les bandes de chenilles
tt être très grande, comparativement à la taille de l'insecte. Le jour
elle,, s abritent dans les touffes qu'elles peuvent atteindre, et la nuit sui-
;.ante elles continuent leur voyage jusqu 'à ce qu'elles aient trouvé un
tera,n moins irrigué, de circulation facile.
r'. I examen des trois cas typiques d'invasion exposés ci-dessus, il
''essor" t que le paysan pourra, dans une certaine mesure, se prémunir
( Ontl'e les ravages de Spodoptera Mauritia.
Dans Ic premier cas, il peut s'attendre à une attaque hâtive sur les
Ina s' , - ,.
ïii .1 aucune mesure de protection n a été prise et si les conditions
(circonstances atmosphériques, parasites, prédateurs, mala-
tiie ) n' ont pas été défavora bles il l'évo l ution de l'insecte.
l' ans le deuxième cas, il sera plus difficile pour le cultivateur de
dé la présence du parasite dans son champ, s'il ne le connaît bien ;
("haIs, si le hasard lui a permis de constater l'existence de pontes ou de
j^'lles, il pourra agir en conséquence.
le troisième cas; le cultivateur peut connaître la présence des
flieeri^'es dans les rizières avoisinantes, ou bien il a pu remarquer des
traces de 'eur passage sur les diguettes. Muni de ces renseignements,
il ]" sera possible de prendre un certain nombre de mesures destinées
s J^teger son champ ou à limiter les dégâts du parasite, si celui-ci
eJa envahi sa rizière.
Moyens de lutte.
l () ^écrite des œufs.
La Olle, de forme allongée, peut contenir de 200 à 400 œufs; de
l'ieu eUr gris jaunâtre, on peut la découvrir faci lement à la face infé-
v'eure 6 ^ei,^tes. Chaque fois qu'il sera possible de circuler dans la
de cfoinmap- - iii i-iz il y aura intérêt à pratiquer la
pontes. C'est un travail à faire exécuter de préférence par
p nfants car leur passage laisse moins de traces que celui des adultes.
Peu visibles, soit par des chenilles presqu' adultes, de couleur foncée.
chenilles proviennent de rizières avoisinantes, qu'elles ont quittées
t parce que la nourriture commençait à y manquer, soit parce que
eau ou toute autre cause les en avait chassées. Les chenilles voyagent
Hlrt°ut la nuit en bandes compactes, d'où le nom de « grass army worm »
^le leur donnent les Anglais ; elles utilisent les diguettes pour leurs
^égrinations nocturnes, mangeant l'herbe sur leur passage, la rasant
K tel celle-ci sem ble avoir été broutée par un troupeau de
ufnes. La distance parcourue en une nuit par les bandes de chenilles
tt être très grande, comparativement à la taille de l'insecte. Le jour
elle,, s abritent dans les touffes qu'elles peuvent atteindre, et la nuit sui-
;.ante elles continuent leur voyage jusqu 'à ce qu'elles aient trouvé un
tera,n moins irrigué, de circulation facile.
r'. I examen des trois cas typiques d'invasion exposés ci-dessus, il
''essor" t que le paysan pourra, dans une certaine mesure, se prémunir
( Ontl'e les ravages de Spodoptera Mauritia.
Dans Ic premier cas, il peut s'attendre à une attaque hâtive sur les
Ina s' , - ,.
ïii .1 aucune mesure de protection n a été prise et si les conditions
(circonstances atmosphériques, parasites, prédateurs, mala-
tiie ) n' ont pas été défavora bles il l'évo l ution de l'insecte.
l' ans le deuxième cas, il sera plus difficile pour le cultivateur de
dé la présence du parasite dans son champ, s'il ne le connaît bien ;
("haIs, si le hasard lui a permis de constater l'existence de pontes ou de
j^'lles, il pourra agir en conséquence.
le troisième cas; le cultivateur peut connaître la présence des
flieeri^'es dans les rizières avoisinantes, ou bien il a pu remarquer des
traces de 'eur passage sur les diguettes. Muni de ces renseignements,
il ]" sera possible de prendre un certain nombre de mesures destinées
s J^teger son champ ou à limiter les dégâts du parasite, si celui-ci
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l () ^écrite des œufs.
La Olle, de forme allongée, peut contenir de 200 à 400 œufs; de
l'ieu eUr gris jaunâtre, on peut la découvrir faci lement à la face infé-
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p nfants car leur passage laisse moins de traces que celui des adultes.
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