NOTE SUR LES INSECTES APPELÉS «PUCERONS OU R|Z" DANS LE SUD-INDOCHINOIS et les moyens de lutte à leur opposer.
Les insectes que les indigènes nomment « con rày », « con bo i 11Ai )'» « bù rây » en Cochinchine, et « mo màcli » au Camhodge, et (ILe le5 Français désignent vulgairement sous le nom de « pucerons du 1 et sont des hémiptères de la famille des Delphacidae (genres sog.ata et Nilaparvata) et des Jassidae (genre Nephotettix).
Importance économique.
Depuis toujours, ces insectes doivent exister sur les rizières d, ugud- indochinois. Mais seul un concours favorable de diverses circonsta1- climatiques telles qu'un régime des pluies approprié, ou biolog'lfï telles qu'une diminution du nombre de leurs ennemis naturels, le"' P met, certaines années, de proliférer en si grande abondance qu viennent un fléau pour les rizières. C'est ainsi qu'en octobre et 1\Ove'll' bre 1931, ces insectes commirent de graves dégâts dans toute la Cûcljll, chine rizicole, notamment dans les provinces de My-tho, Tan-an, Clio.
Ion, Gia-dinh, Go-công, Can-tho, Bac-lieu, Rach-gia, Bên-tre ét, ali Cambodge, dans la province de Soai-riêng. En de nombreux etl.c'r0'!
, la zone attaquée, la perte de récolte atteignit 50 et certaines rlZl,re9 furent complètement ravagées. En 1932, du début de septembre j¡lSq:f' vers la mi-octobre, les « pucerons » pullulèrent de nouveau dangd 'etise, ment dans les mêmes régions.
Dégâts. (Mécanisme. Symptômes). (PL. I) "- .., .',' d'a¡Y Comme tous ceux de leur ordre, ces insectes possèdent, en guise d'el) pareil buccal, un rostre allongé, en forme de gouttière, à 1étqi duquel glissent des soies acérées, qui leur permet, aussi bien & ]d'ell larvaire qu'à l'état adulte, de dilacérer les tissus des végétaux et aspirer la sève. i Les Nilaparvata et Sogata, ou les Nephotettix, parfois les trois. ¡;~~e vivent sur un plant de riz, le piquent incessamment, en sucent la
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