Jusqu'à 1929 la sérothérapie, complétée par la contamination, a été la k6ule méthode appliquée en Algérie, elle a donné dans l'ensemble des Su tats 'favorabIEs. Il faut reconnaître cependant que la mise en pra- Çue de cette technique est souvent délicate et que le vétérinaire n'a s toujours la facilité de choisir le moment de son intervention.
°Ur obvier à ces inconvénients DONATIEN et LESTOQUARD préconisent autre procédé : la séro-inoculation.
Séro-inoeulation.
L,, séro-inoculation consiste à injecter à des porcs sains du sérum Pestique, à des doses variant avec le poids des animaux, et à leur ITlocul in er en même temps du virus à la dose uniforme pour tous les s de 0 cc. 1 de sang pestique. Les injections sont faites sous la peau deux points différents.
01, devra se servir d'un virus connu, d'activité fixe et conservé à la , Clere depuis un mois environ. Ces précautions sont nécessaires, car, 'Ri la quantité de virus est plus forte ou si le virus est trop récent, les Ions sont exagérées.
d VeC la séro-inoculation il est possible, en une seule intervention, rle Itérer aux animaux une immunité solide et durable. Pour qu'un "t soit atteint il faut que la dose dé sérum soit suffisante pour que les anllnaux résistent à l'inoculation virulente mais elle ne doit pas être P élevée pour neutraliser le virus. Une immunité définitive ne peut établir qu'à la suite de 1 infection, il est donc de toute nécessité que S sujets manifestent une légère réaction après la séro-inoculation. En l)!'atiq , ", , ,
à He on enregistre toujours quelques mortalités, celles-ci se réduisent 1111 pourcentage très faible, si on respecte les doses de sérum et de \1lrU8 'd rUs Précédemment mentionnées.
Séro-inoculation en milieu contaminé.
t' Bien que la séro-inoculation soit avant tout une méthode de préven- Puisqu'elle donne une immunité active, demandant un certain temps à l 8 établir, elle peut être avantageusement utilisée en milieu infecté, la condition toutefois de ne s'adresser qu'à des sujets indemnes ou con- finés depuis très peu de temps.
La conduite du vétérinaire diffère alors légèrement de celle conseillée 0ui la séro-contamination.
1 a) Les porcs cliniquement malades seront abattus, leur présence dans les etables ne se justifie plus pour favoriser la contamination ;
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