Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1933-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1933 01 mai 1933
Description : 1933/05/01 (A36)-1933/06/30. 1933/05/01 (A36)-1933/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6582624q
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2014
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- SOMMAIRE
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
LA CULTURE DES ARÉQUIERS DANS LE THUA-THIÊN
Terrain.
Dans la province de Thua-thiên, les aréquiers sont cultivés dans deux
régions bien distinctes : celle de Nam-phô et celle de My-loi.
La région de Nam-phô est située sur une terre argileuse d'origine
alluvionnaire fluviale. C'est une terre compacte, imperméable, adhérant
aux instruments aratoires. Relativement basse, elle est recouverte tous
les ans par des inondations et de ce fait se trouve enrichie d'une couche
de limon fertilisant qui s'y dépose à chaque crue.
La région de My-loi se trouve par contre sur un cordon littoral formé
d anciennes dunes comme on en voit le long des côtes de l'Annam depuis
1(' Ha-tinh jusqu'en Cochinchine. Les parties hautes de ce cordon sont
constituées presque uniquement de sable blanc et cultivées au printemps
en patate, manioc ou tabac. Sur les parties moyennes, aménagées en
jardins, et les parties basses, transformées en rizières, le sable devient
noir, cette couleur foncée provenant des matières organiques qui s'y
décomposent. Ces sables reposent sur un lit de tourbe impropre à la
culture. La caractéristique de ces terrains est la présence continuelle
de l'eau qui suinte à une certaine profondeur, de 0 m. 40 à 1 m. 50
suivant les endroits. C'est pour cette raison qu'on les appelle « dât
rnro"c nhî ».
Aménagement des jardins.
A Nam-phô, les plantations d'aréquiers sont établies sur les parties
hautes, celles qu'on draine facilement car l'excès d'humidité est à
craindre pour les arbres. Dans le même but, les jardins sont entourés
de rigoles d'évacuation d'eau.
A My-loi on choisit d'habitude sur les pentes une terre de niveau
moyen. On évite les parties hautes où le plan d'eau est trop éloigné
de la surface et les parties basses où les arbres seront toujours inondés.
La végétation spontanée du lieu entre aussi en ligne de compte. Un
terrain portant des broussailles bien fournies est toujours préféré au
terrain où l'herbe a de la peine à pousser.
L aménagement du jardin consiste à creuser des rigoles de drainage
d un mètre de large sur 0 m. 70 de profondeur. Ces rigoles sont paral-
lèles et séparées les unes des autres par des planches de 4 mètres.
Elles sont réunies en bas du jardin par un canal collecteur qui aboutit
à un ruisseau.
L aménagement effectué, on procède à la clôture. On employait surtout
des agaves mais, depuis quelque temps, les filaos sont préférés pour
l'Ombrage qu'ils donnent à la plantation dès son début.
Terrain.
Dans la province de Thua-thiên, les aréquiers sont cultivés dans deux
régions bien distinctes : celle de Nam-phô et celle de My-loi.
La région de Nam-phô est située sur une terre argileuse d'origine
alluvionnaire fluviale. C'est une terre compacte, imperméable, adhérant
aux instruments aratoires. Relativement basse, elle est recouverte tous
les ans par des inondations et de ce fait se trouve enrichie d'une couche
de limon fertilisant qui s'y dépose à chaque crue.
La région de My-loi se trouve par contre sur un cordon littoral formé
d anciennes dunes comme on en voit le long des côtes de l'Annam depuis
1(' Ha-tinh jusqu'en Cochinchine. Les parties hautes de ce cordon sont
constituées presque uniquement de sable blanc et cultivées au printemps
en patate, manioc ou tabac. Sur les parties moyennes, aménagées en
jardins, et les parties basses, transformées en rizières, le sable devient
noir, cette couleur foncée provenant des matières organiques qui s'y
décomposent. Ces sables reposent sur un lit de tourbe impropre à la
culture. La caractéristique de ces terrains est la présence continuelle
de l'eau qui suinte à une certaine profondeur, de 0 m. 40 à 1 m. 50
suivant les endroits. C'est pour cette raison qu'on les appelle « dât
rnro"c nhî ».
Aménagement des jardins.
A Nam-phô, les plantations d'aréquiers sont établies sur les parties
hautes, celles qu'on draine facilement car l'excès d'humidité est à
craindre pour les arbres. Dans le même but, les jardins sont entourés
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A My-loi on choisit d'habitude sur les pentes une terre de niveau
moyen. On évite les parties hautes où le plan d'eau est trop éloigné
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La végétation spontanée du lieu entre aussi en ligne de compte. Un
terrain portant des broussailles bien fournies est toujours préféré au
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