la première a une population triple de la seconde. Dans la première, irrigation devra permettre des cultures qui exigent plus de main- œuvre mais dont la valeur du produit est aussi plus élevée ; dans la "de la seule culture à envisager est celle du riz, l'irrigation pourra e fecfuer par inondation.
t résumé, si les conditions pluviométriques de l'Annam sont telles pelles rendent indispensables l'établissement des réseaux d'irrigation, ees deritiers doivent être réalisés de telle façon qu'ils servent à l'enri- ssement de la masse paysanne. L'irrigation ne doit pas être conçue OIllIlle une œuvre d'assistance ainsi que certains le répètent.
II. „ AGRICULTURE INDIGENE Hiz.
Les récoltes de riz de l'année 1932 furent, dans l'ensemble, moyennes.
e du deuxième semestre pourrait être considérée comme bonne si des t Vpho n CI t ,. , d f t d' t
• Pnons en certaines régions n'avaient causé de forts dégâts au riz.
Une autre calamité s'est alors abattue sur le producteur annamite : la l^se du prix du paddy, dont l'amplitude a dépassé la baisse des produite qu il doit acheter ou des redevances qu'il doit payer. Cette baisse fut surtout, sensible aux cultivateurs moyens qui ont besoin d'ouvriers agri- es- dont le salaire suit avec du retard la baisse du riz. C'est pour cer- tains une bonne, récolte qui est aussi désastreuse qu'une mauvaise. Par contre il est incontestable que la majorité de la population en profite ai elle peut s'approvisionner à bas prix..
Cette situation due à la baisse du prix du paddy ne paraît pas près s'améliorer, le marché mondial des céréales étant toujours encombré.
lnllam, qui, les années précédentes, avait une production rizicole dont Il se contentait faute de posséder les moyens d'acheter ailleurs, va, au fur a 'Mesure de l'achèvement des réseaux d'irrigation, devenir expor- :atieur de riz. Le prix du riz se fixera donc en Annam aux cours mondiaux P ns bas, la qualité des riz annamites étant très inférieure.
(, La nécessité d'irriguer tous les deltas annamites a été prouvée par la use année 1901 et par d'autres tout-aussi mauvaises. Que la sur- fac Ce du réseau d'irrigation soit de quelques dizaines d'hectares ou de ques dizaines de milliers, tous ces deltas doivent être irrigués, si on Iv.eut éviter de revoir, comme en 1931, une zone où l'abondance règne, 1 Itrophe d'une autre où l'on doit distribuer gratuitement du riz aux haWants.
Le système d'irrigation qui déverse l'eau sur les terrains hauts pour a travers les terrains moyens, elle gagne les terrains bas ne paraît pas
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