Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1899 01 mai 1899
Description : 1899/05/01 (A2,N13). 1899/05/01 (A2,N13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65625450
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/12/2013
LE ROYAUME DE LUANG-PRABANG (1)
(Suite) (2)
FAUNE.- MAMMIFÈRES.— Parmi les animaux indigènes apparte-
nant à cette classe, il convient de citer : l'éléphant à l'état sauvage
ou domestique, le rhinocéros à simple ou double corne, le tigre, la
panthère, l'ours noir et l'ours brun, le buffle et le bœuf sauvages,
le grand et le petit bison à poil noir, le petit bison à poil rouge, le
sanglier, le porc-épic, le cochon, le cheval, le cerf, le chevreuil, la
chèvre, le renard, le chien, le singe, le hérisson, le pangolin, l'écu-
reuil, lepolatouche ou écureuil volant, la loutre, la taupe, le chat-
tigre, le chat domestique et le rat.
L'éléphant se rencontre dans les provinces de Luang-Prabang,
Muong-houng-Sa, Muong-Sai et notamment dans la province de
Pak-Lay (rive droite du Mékong), où il fait l'objet de chasses régu-
lières organisées par les agents du Roi. Il est interdit de chasser
l'éléphant avec des armes à feu ; et si, par cas, de simples particu-
liers parviennent à s'emparer d'un ou de plusieurs de ces animaux,
ils doivent verser au Trésor royal la moitié de la valeur de leur
capture. De même, ils doivent apporter au Roi l'une des deux dé-
fenses provenant d'un éléphant trouvé mort et, si l'animal n'en
possède qu'une, verser au trésor la demi-valeur. Le prix moyen
d'un éléphant est de 2.400 roupies, soit 1.000 piastres en chiffres
ronds. Quant à l'ivoire, il se vend à raison de 7 $ 70 le kilogramme.
Le rhinocéros, de plus en plus rare, fréquente les bords du Mé-
kong et de ses principaux affluents : Nam-Hou, Nam-Kham et Nam-
Suong. La chasse en est permise à tout venant; mais, de même que
pour les défenses de l'éléphant, la moitié des cornes ou de leur valeur
en numéraire revient au Roi ou au Trésor Royal. En raison des
vertus merveilleuses qui lui sont attribuées par les indigènes aussi
bien que par les Chinois, Annamites ou Siamois, et qui la font utili-
ser soit comme amulette, soit comme médicament, la corne de rhi-
nocéros est très recherchée et estimée à un très haut prix : on
l'échange contre une fois et demie ou deux fois son poids en argent,
suivant qu'elle est de deuxième ou de première qualité, qu'elle pro-
vient d'un animal à double ou simple corne ; sa valeur moyenne
est de 55 $ le kilogramme.
(1) D'après la monographie de M. Grand, Commissaire du Gouvernement.
(2) Voir les nos 11 et 12 du Bulletin Economique.
(Suite) (2)
FAUNE.- MAMMIFÈRES.— Parmi les animaux indigènes apparte-
nant à cette classe, il convient de citer : l'éléphant à l'état sauvage
ou domestique, le rhinocéros à simple ou double corne, le tigre, la
panthère, l'ours noir et l'ours brun, le buffle et le bœuf sauvages,
le grand et le petit bison à poil noir, le petit bison à poil rouge, le
sanglier, le porc-épic, le cochon, le cheval, le cerf, le chevreuil, la
chèvre, le renard, le chien, le singe, le hérisson, le pangolin, l'écu-
reuil, lepolatouche ou écureuil volant, la loutre, la taupe, le chat-
tigre, le chat domestique et le rat.
L'éléphant se rencontre dans les provinces de Luang-Prabang,
Muong-houng-Sa, Muong-Sai et notamment dans la province de
Pak-Lay (rive droite du Mékong), où il fait l'objet de chasses régu-
lières organisées par les agents du Roi. Il est interdit de chasser
l'éléphant avec des armes à feu ; et si, par cas, de simples particu-
liers parviennent à s'emparer d'un ou de plusieurs de ces animaux,
ils doivent verser au Trésor royal la moitié de la valeur de leur
capture. De même, ils doivent apporter au Roi l'une des deux dé-
fenses provenant d'un éléphant trouvé mort et, si l'animal n'en
possède qu'une, verser au trésor la demi-valeur. Le prix moyen
d'un éléphant est de 2.400 roupies, soit 1.000 piastres en chiffres
ronds. Quant à l'ivoire, il se vend à raison de 7 $ 70 le kilogramme.
Le rhinocéros, de plus en plus rare, fréquente les bords du Mé-
kong et de ses principaux affluents : Nam-Hou, Nam-Kham et Nam-
Suong. La chasse en est permise à tout venant; mais, de même que
pour les défenses de l'éléphant, la moitié des cornes ou de leur valeur
en numéraire revient au Roi ou au Trésor Royal. En raison des
vertus merveilleuses qui lui sont attribuées par les indigènes aussi
bien que par les Chinois, Annamites ou Siamois, et qui la font utili-
ser soit comme amulette, soit comme médicament, la corne de rhi-
nocéros est très recherchée et estimée à un très haut prix : on
l'échange contre une fois et demie ou deux fois son poids en argent,
suivant qu'elle est de deuxième ou de première qualité, qu'elle pro-
vient d'un animal à double ou simple corne ; sa valeur moyenne
est de 55 $ le kilogramme.
(1) D'après la monographie de M. Grand, Commissaire du Gouvernement.
(2) Voir les nos 11 et 12 du Bulletin Economique.
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