Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juin 1899 01 juin 1899
Description : 1899/06/01 (A2,N12). 1899/06/01 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6562544k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/12/2013
- 393 —
Au temps où les Khas devaient payer leur impôt en nature, la
quantité de plomb à fournir annuellement au roi par les exploi-
tants était fixée à 770 catties (924 kilogr).
Cuivre.- Trois gisements reconnus, l'un dans la région aurifère
de Pak-Beng, l'autre dans la province de Muong-houng-Sa, le troi-
sième dans la province de Muong-houng-sieng-Houm. Bien qu'ils
passent pour être assez riches et présenter de nombreux affleure-
ments, aucun de ces gisements n'est exploité et les indigènes ne
viennent y chercher accidentellement du minerai que pour fondre
des Bouddhas.
Soufre.— Ce minerai donnait lieu à une exploitation importante
sur les bords du Nam-Houng (affluent de droite du Mékong), alors
que les habitants de Muong-Sagaboury avaient à fournir leur impôt
en soufre. Depuis que ce mode de contribution n'est plus obliga-
toire, toute exploitation régulière a cessé et la majeure partie du
soufre utilisé dans le royaume provient de Bangkok.
Sel. - Sur les neuf gisements salins reconnus, trois seulement
sont encore exploités aujourd'hui. Le plus important—ou du
moins celui dont le rendement est le plus rémunérateur-est cons-
titué par un îlot du Nam-Phak (affluent de droite du Nam-Hou),
situé à proximité du Muong-La.
Cet îlot ne mesure que 200 mètres de long sur 100 environ de
large, mais les terres dont il est formé sont très riches en sel.
L'exploitation n'est possible qu'aux basses eaux, et voici le pro-
cédé qui serait employé par les indigènes.
Chaque jour, avant la tombée de la nuit, on étend sur toute la
surface de l'îlot une couche de terre riche, apportée d'autre part.
Le lendemain, cette terre est comme revêtue d'une poussière blan-
che, qui n'est autre chose que du sel. On ramasse le tout et l'on en
remplit des paniers en lamelles de bambous tressées, qui laissent
passer, en la clarifiant, l'eau qu'on y verse. Cette eau est recueillie
dans les bassines en fer, où on la fait bouillir jusqu'à vaporisation
presque complète et au fond desquelles se dépose le sel. Tout le
résidu est transvasé ensuite dans des tuyaux de bambou que l'on
expose au soleil pour achever l'évaporation.
La redevance annuelle à payer au Trésor royal par les sauniers
laotiens est fixée à 600 roupies (257 piastres environ). Elle les
exempte de toutes corvées mais non du paiement de l'impôt ordi-
naire.
Au temps où les Khas devaient payer leur impôt en nature, la
quantité de plomb à fournir annuellement au roi par les exploi-
tants était fixée à 770 catties (924 kilogr).
Cuivre.- Trois gisements reconnus, l'un dans la région aurifère
de Pak-Beng, l'autre dans la province de Muong-houng-Sa, le troi-
sième dans la province de Muong-houng-sieng-Houm. Bien qu'ils
passent pour être assez riches et présenter de nombreux affleure-
ments, aucun de ces gisements n'est exploité et les indigènes ne
viennent y chercher accidentellement du minerai que pour fondre
des Bouddhas.
Soufre.— Ce minerai donnait lieu à une exploitation importante
sur les bords du Nam-Houng (affluent de droite du Mékong), alors
que les habitants de Muong-Sagaboury avaient à fournir leur impôt
en soufre. Depuis que ce mode de contribution n'est plus obliga-
toire, toute exploitation régulière a cessé et la majeure partie du
soufre utilisé dans le royaume provient de Bangkok.
Sel. - Sur les neuf gisements salins reconnus, trois seulement
sont encore exploités aujourd'hui. Le plus important—ou du
moins celui dont le rendement est le plus rémunérateur-est cons-
titué par un îlot du Nam-Phak (affluent de droite du Nam-Hou),
situé à proximité du Muong-La.
Cet îlot ne mesure que 200 mètres de long sur 100 environ de
large, mais les terres dont il est formé sont très riches en sel.
L'exploitation n'est possible qu'aux basses eaux, et voici le pro-
cédé qui serait employé par les indigènes.
Chaque jour, avant la tombée de la nuit, on étend sur toute la
surface de l'îlot une couche de terre riche, apportée d'autre part.
Le lendemain, cette terre est comme revêtue d'une poussière blan-
che, qui n'est autre chose que du sel. On ramasse le tout et l'on en
remplit des paniers en lamelles de bambous tressées, qui laissent
passer, en la clarifiant, l'eau qu'on y verse. Cette eau est recueillie
dans les bassines en fer, où on la fait bouillir jusqu'à vaporisation
presque complète et au fond desquelles se dépose le sel. Tout le
résidu est transvasé ensuite dans des tuyaux de bambou que l'on
expose au soleil pour achever l'évaporation.
La redevance annuelle à payer au Trésor royal par les sauniers
laotiens est fixée à 600 roupies (257 piastres environ). Elle les
exempte de toutes corvées mais non du paiement de l'impôt ordi-
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