Bulletin économique de l'Indochine

Presse et revues

114 pages

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SOMMAIRE
- Pages
- J. DESROUSSEAUX Quelques données sur les carburants liquides indochinois
  .......... Page(s) .......... 275
- B. TKATCHENKO Caractéristiques chimiques et commerciales des poivres indochinois
  .......... Page(s) .......... 279
- M. DORÉ Note sur la production des benjoins du Laos
  .......... Page(s) .......... 294
- F. BONELLI La fraude de l'huile d'arachide
  .......... Page(s) .......... 306
- B. E. Le trafic maritime de la Chine au début de 1941
  .......... Page(s) .......... 313
- NOTES ET DOCUMENTS
  - Au syndicat des planteurs de caoutchouc
    .......... Page(s) .......... 327
  - La cannelle d'Indochine dans l'Ouest américain
    .......... Page(s) .......... 330
  - La marine marchande des Etats-Unis dans le Pacifique
    .......... Page(s) .......... 334
  - Le commerce de la Chine du Nord en 1940
    .......... Page(s) .......... 335
  - La situation à Shanghai
    .......... Page(s) .......... 338
  - La production du charbon et du fer en Chine libre
    .......... Page(s) .......... 340
  - L'industrie du tabac en Chine
    .......... Page(s) .......... 341
  - Construction d'un chemin de fer: Yunnan-Birmanie
    .......... Page(s) .......... 342
  - L'huile d'aleurite et son avenir
    .......... Page(s) .......... 343
  - Le budget du Japon 1941-1942
    .......... Page(s) .......... 344
  - Organisation de l'industrie au Japon
    .......... Page(s) .......... 345
  - L'industrie des produits chimiques au Japon
    .......... Page(s) .......... 351
  - Le pétrole artificiel et autres combustibles synthétiques au Japon
    .......... Page(s) .......... 353
  - Pâte à rayonne à base du bananier
    .......... Page(s) .......... 355
  - Coordination de l'industrie métallurgique par rapport à la défense des Indes Néerlandaises
    .......... Page(s) .......... 356
  - Le Caoutchouc aux Indes Néerlandaises
    .......... Page(s) .......... 358
- COMPTES-RENDUS ET BIBLIOGRAPHIE
  - La technologie de l'ananas,
    .......... Page(s) .......... 359
  - Principes généraux de l'action coopérative,
    .......... Page(s) .......... 360
  - Possibilités existant sur la côte du Pacifique pour les thés d'Indochine,
    .......... Page(s) .......... 360

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DAIREN KISEN KAISHA.

Lignes desservies : Shanghai/Dairen, via Tsingtao.

Shanghai/Dairen, via Tsingtao et Tientsin (fret seulement).

Tientsin/Dairen.

Aux bateaux de ces compagnies qui desservent régulièrement les ports
chinois, il convient d'ajouter de nombreux cargos qui les touchent irrégu-
lièrement et ceux qui naviguent entre les deux pays suivant le fret à charger.

L'ensemble totalise un tonnage qui a été évalué en gros à 2.500.000 tonnes.

Malgré ce chiffre important, la marine marchande nippone ne peut suffire
à toutes les demandes de fret pour la Chine.

« L'incident de Chine» mobilisant de nombreux navires japonais pour
fins militaires empêche dans un certain sens la marine marchande japonaise
de mettre pleinement à profit un état de choses qui lui est éminemment
propice.

Le pavillon britannique
Le pavillon britannique occupait la première place dans les mers de
Chine depuis le milieu du XIXe siècle. Cette suprématie incontestée
s'efface devant l'essor de la marine japonaise et l'Angleterre, depuis 1939,
n'occupe que le second rang. Par ailleurs, en 1940, le tonnage britannique
a baissé de moitié par comparaison avec l'année précédente (4,4 millions
de tonnes contre 13,7 millions pour le Japon).

La marine britannique a dû faire face depuis 1939 à des conditions
adverses créées par la guerre d'Europe et par le conflit sino-japonais. Le
Japon occupant ou bloquant le littoral de la Chine ainsi que les grands
fleuves a évincé peu à peu le pavillon britannique des ports du Nord
(Tsingtao, Tientsin) et des ports fluviaux (Hankeou, Nankin, Canton).

Des compagnies japonaises à monopole se substituèrent aux nombreux
bateaux anglais qui desservaient jusqu'alors les ports chinois.

La guerre européenne aggrave chaque jour cette situation défavorable,
l'amirauté anglaise réquisitionnant les bateaux pour compenser les pertes,
ce qui réduit de plus en plus le nombre de ceux qui naviguent dans les
mers de Chine.

D'autre part, le désir de pouvoir ramener ces unités rapidement dans
un port neutre ou allié dans le cas où un conflit éclaterait dans le
Pacifique, a inspiré à la Grande-Bretagne des mesures qui réduisent au
minimum la navigation de ses bateaux au nord de Hongkong.

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