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- COMPTES-RENDUS ET BIBLIOGRAPHIE
- 300 -
son ensemble de 0m60 à Im de haut et une densité de 150 à 200 sujets
par hectare. La répartition n'est pas homogène, mais les vides n'étant
jamais considérables et le benjoin se transplantant difficilement, les in-
digènes ne tentent pas de remplacements ; ils se bornent à éclaircir les
peuplements trop serrés.
L'année suivante, les lianes sont coupées, les arbres d'essences diverses
pouvant porter ombrage aux styrax sont abattus, de telle sorte que l'an-
cien ray de riz se trouve couvert d'un peuplement de remplacement
constitué de façon presque exclusive par des styrax de la variété à écorce
gris blanchâtre.
La troisième année, les arbres commencent à fleurir; le propriétaire
du ray fait quelques incisions sur les arbres les plus gros, qui sont
également ceux qui ont fleuri ; leur diamètre est de 10 à 12 centimètres.
La quatrième et la cinquième année il en est de même, mais le nom-
bre des arbres exploitables augmente ; en outre, les arbres exploités dès
troisième année sont incisés sur une autre face.
Dans les régions où la densité de la population exige que l'on refasse
une culture de riz, tous les arbres, quel que soit leur diamètre, sont
écimés et saignés à blanc la sixième année. Dans les régions à population
moins dense, où le peuplement n'a commencé à être exploité qu'à quatre
ou cinq ans au lieu de trois et où la rotation est plus lente, cela n'a lieu
que la septième ou même la huitième année.
La récolte terminée, tout le peuplement est abattu, brûlé, et le sol
imprégné de semences depuis un minimum de trois années, redonne
tout de suite les bases d'une nouvelle culture de benjoin, en même temps
que s'effectuent les semailles du riz.
Chaque foyer de chaque village doit donc veiller tous les ans sur une
culture de riz d'une surface d'un hectare environ, et sur un minimum
de cinq autres surfaces de dimensions sensiblement comparables, occupées
par des styrax de différents âges et réparties sur tout le territoire attri-
bué au village par la coutume.
Il existe donc des relations étroites entre l'étendue des peuplements
de benjoin, l'extension des emblavures et le nombre des individus qui
peuvent vivre dans cette région.
La culture du benjoin étant rémunératrice, la population est relative-
ment aisée et fixée, dans son nomadisme, à un étroit périple ; nous con-
naissons même des villages créés depuis plus de trente ans, ce qui est
exceptionnel chez les populations khas.
Les arbres sont incisés seulement en septembre, c'est le moment où
les pluies peuvent cesser et s'espacent toujours, dans la province de
Luang Prabang.
son ensemble de 0m60 à Im de haut et une densité de 150 à 200 sujets
par hectare. La répartition n'est pas homogène, mais les vides n'étant
jamais considérables et le benjoin se transplantant difficilement, les in-
digènes ne tentent pas de remplacements ; ils se bornent à éclaircir les
peuplements trop serrés.
L'année suivante, les lianes sont coupées, les arbres d'essences diverses
pouvant porter ombrage aux styrax sont abattus, de telle sorte que l'an-
cien ray de riz se trouve couvert d'un peuplement de remplacement
constitué de façon presque exclusive par des styrax de la variété à écorce
gris blanchâtre.
La troisième année, les arbres commencent à fleurir; le propriétaire
du ray fait quelques incisions sur les arbres les plus gros, qui sont
également ceux qui ont fleuri ; leur diamètre est de 10 à 12 centimètres.
La quatrième et la cinquième année il en est de même, mais le nom-
bre des arbres exploitables augmente ; en outre, les arbres exploités dès
troisième année sont incisés sur une autre face.
Dans les régions où la densité de la population exige que l'on refasse
une culture de riz, tous les arbres, quel que soit leur diamètre, sont
écimés et saignés à blanc la sixième année. Dans les régions à population
moins dense, où le peuplement n'a commencé à être exploité qu'à quatre
ou cinq ans au lieu de trois et où la rotation est plus lente, cela n'a lieu
que la septième ou même la huitième année.
La récolte terminée, tout le peuplement est abattu, brûlé, et le sol
imprégné de semences depuis un minimum de trois années, redonne
tout de suite les bases d'une nouvelle culture de benjoin, en même temps
que s'effectuent les semailles du riz.
Chaque foyer de chaque village doit donc veiller tous les ans sur une
culture de riz d'une surface d'un hectare environ, et sur un minimum
de cinq autres surfaces de dimensions sensiblement comparables, occupées
par des styrax de différents âges et réparties sur tout le territoire attri-
bué au village par la coutume.
Il existe donc des relations étroites entre l'étendue des peuplements
de benjoin, l'extension des emblavures et le nombre des individus qui
peuvent vivre dans cette région.
La culture du benjoin étant rémunératrice, la population est relative-
ment aisée et fixée, dans son nomadisme, à un étroit périple ; nous con-
naissons même des villages créés depuis plus de trente ans, ce qui est
exceptionnel chez les populations khas.
Les arbres sont incisés seulement en septembre, c'est le moment où
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Luang Prabang.
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