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ni!e sai que ces idées sont partagées par M. Marius MOUTET, Ministre des Colo-
de qui ne craint pas d'envisager le plein épanouissement des forces économiques
POrt dochtne en relation harmonieuse — bien entendu — avec les intérêts métro-
Polît- alns. L'Indochine, relai industriel et commercial de la France en Extrême-
Ori
nont, est le premier terme de l'évolution qui doit nécessairement conduire à la
métropole seconde que justifie pleinement la forte personnalité de notre
par e colOnte du Pacifique. La matérialisation de cette idée se trouvera réalisée
Par 1 r,0nférence des représentants de la France en Extrême-Orient qui permettra
aut a Ir Une synthèse de nos intérêts de toute sorte, économiques principalement,
assur u pôle d'activité essentiel qu'est l'Indochine. Le Gouvernement Général
assur ^a^son permanente des autorités représentées et l'étude des conditions
le usion extérieure de l'activité économique de l'Union.
ha vous n'inorez pas, Messieurs, que cette idée, sous des formes différentes, avait
Péo e eSrtt de beaucoup de mes prédécesseurs. Elle répond aussi, je le sais, aux
de rCpahons de la plupart d'entre vous et de l'opinion indochinoise. Je suis certain
\'ernepndre au vœu général en remerciant M. le Ministre des Colonies et le Gou-
dan ef,en,t français d'en avoir fait une réalité qui comptera, j'en ai la certitude,
dans e développement historique de l'Indochine.
CONCLUSION
Je viens d'esquisser, Messieurs, les grandes lignes des programmes que je désire
ttieit 6 oeuvre. S'ils sont résolument constructifs et nettement orientés vers
ellir, ils n'en conservent pas moins des liens très étroits et très forts avec les
prédlfiques réalisations qui attestent la sûreté de vues et l'inlassable activité que mes
Cert cesseurs ont apportées à l'exécution de leur tâche. Et, en ce moment, je suis
certa de traduire la pensée des membres de la haute Assemblée en apportant à
Gouverneur Général ROBIN le tribut de reconnaissance qui lui est dû pour
la i0 tache qu'il a su conduire avec autant de discernement que d'autorité au
cours de la grande crise. Réduire le train de vie de la Colonie, imposer à tous les
libre nnalres et les agents salariés des sacrifices pour maintenir le nécessaire équi-
libre et l tr e les recettes et les dépenses, et, malgré ce l a, conserver intact le potentiel
de l' entre les recettes et les dépenses, et, malgré cela, conserver intact le potentiel
de leaChVlté du pays et trouver même des disponibilités pour soutenir les planteurs
et * les grandes entreprises en péril qui, aujourd'hui, peuvent profiter largement et
faire fenficler l'Indochine de conditions économiques améliorées, n'était pas une
Goue actle. Pour l'avoir conduite à bonne fin, sans souci de sa popularité, M. le
GoUv ^neVr Général ROBIN a bien mérité de l'Indochine. Je suis heureux de l'en
lVI r ici et de lui rendre publiquement hommage.
souvenir et ma reconnaissance vont aussi à mon prédécesseur intérimaire,
je ent Supérieur SILVESTRE, qui, parvenu au terme de sa carrière, n'a pas
hésité ralgré un état de santé défaillant, d'accepter la charge du Gouvernement
Géné 3
la vi/a a Une heure où elle s'avérait particulièrement lourde. SILVESTRE a payé de
la VIE Ce ernier effort et cette ultime preuve d'abnégation qu'il donnait, après tant
tres, 3 , lI dochine. Je m'incline devant sa mémoire et devant la douleur de sa
veuve qUI, sa vie durant, le soutint de sa présence et de sa sollicitude.
al
haute Pu constater aussi, au cours de mes longs déplacements, le dévouement, la
haute conscIence, que le personnel administratif, sans distinction de cadres ni de
races porte à l'exécution de sa tâche. Accomplir son devoir en silence et sans
dans P ffautre soutien moral que de soi-même est déjà méritoire. Mais persévérer
dans e Ort contre la médisance et les injustes critiques, cela mérite la sympathie.
ni!e sai que ces idées sont partagées par M. Marius MOUTET, Ministre des Colo-
de qui ne craint pas d'envisager le plein épanouissement des forces économiques
POrt dochtne en relation harmonieuse — bien entendu — avec les intérêts métro-
Polît- alns. L'Indochine, relai industriel et commercial de la France en Extrême-
Ori
nont, est le premier terme de l'évolution qui doit nécessairement conduire à la
métropole seconde que justifie pleinement la forte personnalité de notre
par e colOnte du Pacifique. La matérialisation de cette idée se trouvera réalisée
Par 1 r,0nférence des représentants de la France en Extrême-Orient qui permettra
aut a Ir Une synthèse de nos intérêts de toute sorte, économiques principalement,
assur u pôle d'activité essentiel qu'est l'Indochine. Le Gouvernement Général
assur ^a^son permanente des autorités représentées et l'étude des conditions
le usion extérieure de l'activité économique de l'Union.
ha vous n'inorez pas, Messieurs, que cette idée, sous des formes différentes, avait
Péo e eSrtt de beaucoup de mes prédécesseurs. Elle répond aussi, je le sais, aux
de rCpahons de la plupart d'entre vous et de l'opinion indochinoise. Je suis certain
\'ernepndre au vœu général en remerciant M. le Ministre des Colonies et le Gou-
dan ef,en,t français d'en avoir fait une réalité qui comptera, j'en ai la certitude,
dans e développement historique de l'Indochine.
CONCLUSION
Je viens d'esquisser, Messieurs, les grandes lignes des programmes que je désire
ttieit 6 oeuvre. S'ils sont résolument constructifs et nettement orientés vers
ellir, ils n'en conservent pas moins des liens très étroits et très forts avec les
prédlfiques réalisations qui attestent la sûreté de vues et l'inlassable activité que mes
Cert cesseurs ont apportées à l'exécution de leur tâche. Et, en ce moment, je suis
certa de traduire la pensée des membres de la haute Assemblée en apportant à
Gouverneur Général ROBIN le tribut de reconnaissance qui lui est dû pour
la i0 tache qu'il a su conduire avec autant de discernement que d'autorité au
cours de la grande crise. Réduire le train de vie de la Colonie, imposer à tous les
libre nnalres et les agents salariés des sacrifices pour maintenir le nécessaire équi-
libre et l tr e les recettes et les dépenses, et, malgré ce l a, conserver intact le potentiel
de l' entre les recettes et les dépenses, et, malgré cela, conserver intact le potentiel
de leaChVlté du pays et trouver même des disponibilités pour soutenir les planteurs
et * les grandes entreprises en péril qui, aujourd'hui, peuvent profiter largement et
faire fenficler l'Indochine de conditions économiques améliorées, n'était pas une
Goue actle. Pour l'avoir conduite à bonne fin, sans souci de sa popularité, M. le
GoUv ^neVr Général ROBIN a bien mérité de l'Indochine. Je suis heureux de l'en
lVI r ici et de lui rendre publiquement hommage.
souvenir et ma reconnaissance vont aussi à mon prédécesseur intérimaire,
je ent Supérieur SILVESTRE, qui, parvenu au terme de sa carrière, n'a pas
hésité ralgré un état de santé défaillant, d'accepter la charge du Gouvernement
Géné 3
la vi/a a Une heure où elle s'avérait particulièrement lourde. SILVESTRE a payé de
la VIE Ce ernier effort et cette ultime preuve d'abnégation qu'il donnait, après tant
tres, 3 , lI dochine. Je m'incline devant sa mémoire et devant la douleur de sa
veuve qUI, sa vie durant, le soutint de sa présence et de sa sollicitude.
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haute Pu constater aussi, au cours de mes longs déplacements, le dévouement, la
haute conscIence, que le personnel administratif, sans distinction de cadres ni de
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