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s'arrête que lorsqu'elle aborde une région où une atteinte antérieure et
récente de la maladie a déterminé l'apparition d'une immunité acquise
chez les animaux subsistants. Le personnel trop réduit et les moyens (per-
sonnel et matériel) insuffisants ne permettent pas alors au Service vétéri-
naire de lutter victorieusement contre la maladie, que les équipes de
Vaccinateurs suivent sa progression au lieu de la précéder afin de créer
des barrières sanitaires efficaces.
La vie économique des Cambodgiens est basée sur l'utilisation de la
charrette à bœufs comme moyen de transport et de locomotion. Chaque
village, si petit soit-il, est relié par un réseau de pistes aux villages envi-
ronnants et la maladie diffuse ainsi, parfois très loin, avec une rapidité
déconcertante. La mentalité des habitants est, en outre, assez primitive.
Dans les régions riches où les Indigènes sont évolués, l'intervention du
Service vétérinaire est réclamée et accueillie avec joie. Au contraire, dans
d'autres régions, les habitants refusent énergiquement notre intervention :
soit par ignorance, superstition ou méfiance, soit comme conséquence
d'intervention précédente désastreuse.
*
★ ★
II. — SITUATION DU CHEPTEL DANS LA PROVINCE DE KOMPONG-CHAM.
Province la plus riche et la plus peuplée du Cambodge, Kompong-
Cham est aussi la Circonscription la plus riche en bétail et ou les ani-
maux, par suite de la fertilité et de l'humidité des terrains, atteignent
le plus beau développement.
Extrêmement, vaste, divisée en deux parties d'égale grandeur par le
Mékong, Kompong-Cham comprend 12 khands avec un total de 185
khums composés chacun d'un nombre variable de hameaux.
Recensement du bétail.
En 1936, les statistiques officielles chiffrent à 25.335 buffles et 41.241
bœufs, les animaux mâles âgés de plus de 4 ans. Ce chiffre est très
inférieur à la réalité, comme il se doit d'ailleurs dans un pays où le
recensement des habitants n'est lui-même qu'approximatif. Si, pour
rester en deçà de la vérité, nous chiffrons au laux moyen de 25 les
animaux qui échappent à l'impôt, nous voyons que ce total 67.000 ani-
maux inscrits est en réalité de 67.000 + 16.000 — 83.000 auquel il faut
ajouter un nombre égal de femelles et de jeunes
La population animale de Kompong-Cham peut donc être estimée à
250.000 têtes, environ.
s'arrête que lorsqu'elle aborde une région où une atteinte antérieure et
récente de la maladie a déterminé l'apparition d'une immunité acquise
chez les animaux subsistants. Le personnel trop réduit et les moyens (per-
sonnel et matériel) insuffisants ne permettent pas alors au Service vétéri-
naire de lutter victorieusement contre la maladie, que les équipes de
Vaccinateurs suivent sa progression au lieu de la précéder afin de créer
des barrières sanitaires efficaces.
La vie économique des Cambodgiens est basée sur l'utilisation de la
charrette à bœufs comme moyen de transport et de locomotion. Chaque
village, si petit soit-il, est relié par un réseau de pistes aux villages envi-
ronnants et la maladie diffuse ainsi, parfois très loin, avec une rapidité
déconcertante. La mentalité des habitants est, en outre, assez primitive.
Dans les régions riches où les Indigènes sont évolués, l'intervention du
Service vétérinaire est réclamée et accueillie avec joie. Au contraire, dans
d'autres régions, les habitants refusent énergiquement notre intervention :
soit par ignorance, superstition ou méfiance, soit comme conséquence
d'intervention précédente désastreuse.
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II. — SITUATION DU CHEPTEL DANS LA PROVINCE DE KOMPONG-CHAM.
Province la plus riche et la plus peuplée du Cambodge, Kompong-
Cham est aussi la Circonscription la plus riche en bétail et ou les ani-
maux, par suite de la fertilité et de l'humidité des terrains, atteignent
le plus beau développement.
Extrêmement, vaste, divisée en deux parties d'égale grandeur par le
Mékong, Kompong-Cham comprend 12 khands avec un total de 185
khums composés chacun d'un nombre variable de hameaux.
Recensement du bétail.
En 1936, les statistiques officielles chiffrent à 25.335 buffles et 41.241
bœufs, les animaux mâles âgés de plus de 4 ans. Ce chiffre est très
inférieur à la réalité, comme il se doit d'ailleurs dans un pays où le
recensement des habitants n'est lui-même qu'approximatif. Si, pour
rester en deçà de la vérité, nous chiffrons au laux moyen de 25 les
animaux qui échappent à l'impôt, nous voyons que ce total 67.000 ani-
maux inscrits est en réalité de 67.000 + 16.000 — 83.000 auquel il faut
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