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Ue, d'entretenir leur vie durant, sur les ressources publiques courantes, les
1PI61nés de ces diverses écoles. Que certains deviennent fonctionnaires, dans la
t rnlt des effectifs nécessaires à assurer les besoins de la collectivité, soit, mais que
tous émargent au budget, cela dépasserait rapidement les facultés des contribuables.
C tIl faut donc que le pays soit assez riche pour assurer une existence décente à
Cette se bourgeoise qui augmente sans cesse, à ces hommes pourvus de situations
dites libérales, qui ont rompu les attaches avec leur existence antérieure, espéraient
ét te,nlr de leur effort une vie moins précaire, plus large. Ici apparaît la relation très
étroite qui existe entre les possibilités de développement intellectuel données à nos
Ce rnlnlsrés et la capacité de paiement du milieu social pour entretenir ultérieurement
x qui en ont bénéficié.
Je n'y ai insisté qu'en raison des répercussions sociales qu'un déséquilibre dans
cet ordre de faits peut engendrer et pour faire apparaître que ce n'est pas « matéri-
alise 8 la colonisation que de se préoccuper d'établir un développement synchrone
prl roslble harmonieux entre les diverses phases du progrès intellectuel et du
g es économique que nous poursuivons dans ce pays.
Il faut donc créer une richesse à l'Indochine, lui constituer une faculté de paie-
Po ndde ses propres valeurs intellectuelles, d'acquisition des produits qu'elle ne
Sse e pas.
pansi suis-je ramené sur le terrain économique dont l'exploration rapide fait ap-
altre que nous aurons beaucoup à faire pour réaliser ces objectifs.
chiar - il faut savoir le reconnaître — l'Indochine n'est pas un pays riche. Le
5 total de ses exportations et de ses importations la classe au niveau de Ceylan,
loi" es Philippines et des Indes Néerlandaises.
à c propotion du commerce général par tête d'habitant est de II # 65, comparable
celle du Siam 12 $ 86, alors que pour les autres pays voisins de l'Extrême-Orient
e U e
elle atteint 49 piastres pour Ceylan, 30 $ 37 pour les Philippines, 14 # 81 pour les
Inde lvNréerlandaises.
kin?"rnrnent en serait-il autrement, alors que sept à huit millions de cultivateurs ton-
fisan03 et du Nord-Annam ne tirent de leurs champs qu'une quantité de grain insuf-
fiSant Pour les nourrir et que les riziculteurs du delta du Mékong, aussi nombreux,
s'iis Vent vivre de leur récolte, ne trouvent dans l'exportation du surplus qu'un
bre surcroît de ressources employé aux besoins les plus indispensables ?
d'ex, e, le riz est un produit pauvre et la culture sous irrigation est une culture
en vPtton. Dans le monde entier, la très grande majorité des cultivateurs mettent
en va eur des terres sèches arrosées naturellement dont ils rénovent la fécondité par
le ass rner de leur bétail ou par des engrais. Il faut apprendre au paysan indochinois
des cler le bétail à ses travaux, par son effort et par sa fumure pour la mise en valeur
des erres sèches.
A éfaut de cultures riches à développer dans les deltas inondés, il faudra orga-
niSer a c°l°nisation des hauts plateaux indochinois propices aux plantations de café,
l'élev:' e tabac, des agrumes, de l'abrasin, de certains textiles, favorables aussi à
dochi ge du bétail, tous produits riches susceptibles d'être exportés et de doter l'In-
l ne de ce pouvoir d'achat dont je parlais tout à l'heure.
pay tâche des Services techniques qui devront diriger cette éducation de la masse
Paysant immense, mais nous pouvons l'aborder sans crainte, assurés que nous
de prees e disposer, dans le cultivateur indochinois, d'un élément de colonisation
de pretlller ordre. Les expériences déjà amorcées nous le montrent courageux et
Ue, d'entretenir leur vie durant, sur les ressources publiques courantes, les
1PI61nés de ces diverses écoles. Que certains deviennent fonctionnaires, dans la
t rnlt des effectifs nécessaires à assurer les besoins de la collectivité, soit, mais que
tous émargent au budget, cela dépasserait rapidement les facultés des contribuables.
C tIl faut donc que le pays soit assez riche pour assurer une existence décente à
Cette se bourgeoise qui augmente sans cesse, à ces hommes pourvus de situations
dites libérales, qui ont rompu les attaches avec leur existence antérieure, espéraient
ét te,nlr de leur effort une vie moins précaire, plus large. Ici apparaît la relation très
étroite qui existe entre les possibilités de développement intellectuel données à nos
Ce rnlnlsrés et la capacité de paiement du milieu social pour entretenir ultérieurement
x qui en ont bénéficié.
Je n'y ai insisté qu'en raison des répercussions sociales qu'un déséquilibre dans
cet ordre de faits peut engendrer et pour faire apparaître que ce n'est pas « matéri-
alise 8 la colonisation que de se préoccuper d'établir un développement synchrone
prl roslble harmonieux entre les diverses phases du progrès intellectuel et du
g es économique que nous poursuivons dans ce pays.
Il faut donc créer une richesse à l'Indochine, lui constituer une faculté de paie-
Po ndde ses propres valeurs intellectuelles, d'acquisition des produits qu'elle ne
Sse e pas.
pansi suis-je ramené sur le terrain économique dont l'exploration rapide fait ap-
altre que nous aurons beaucoup à faire pour réaliser ces objectifs.
chiar - il faut savoir le reconnaître — l'Indochine n'est pas un pays riche. Le
5 total de ses exportations et de ses importations la classe au niveau de Ceylan,
loi" es Philippines et des Indes Néerlandaises.
à c propotion du commerce général par tête d'habitant est de II # 65, comparable
celle du Siam 12 $ 86, alors que pour les autres pays voisins de l'Extrême-Orient
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elle atteint 49 piastres pour Ceylan, 30 $ 37 pour les Philippines, 14 # 81 pour les
Inde lvNréerlandaises.
kin?"rnrnent en serait-il autrement, alors que sept à huit millions de cultivateurs ton-
fisan03 et du Nord-Annam ne tirent de leurs champs qu'une quantité de grain insuf-
fiSant Pour les nourrir et que les riziculteurs du delta du Mékong, aussi nombreux,
s'iis Vent vivre de leur récolte, ne trouvent dans l'exportation du surplus qu'un
bre surcroît de ressources employé aux besoins les plus indispensables ?
d'ex, e, le riz est un produit pauvre et la culture sous irrigation est une culture
en vPtton. Dans le monde entier, la très grande majorité des cultivateurs mettent
en va eur des terres sèches arrosées naturellement dont ils rénovent la fécondité par
le ass rner de leur bétail ou par des engrais. Il faut apprendre au paysan indochinois
des cler le bétail à ses travaux, par son effort et par sa fumure pour la mise en valeur
des erres sèches.
A éfaut de cultures riches à développer dans les deltas inondés, il faudra orga-
niSer a c°l°nisation des hauts plateaux indochinois propices aux plantations de café,
l'élev:' e tabac, des agrumes, de l'abrasin, de certains textiles, favorables aussi à
dochi ge du bétail, tous produits riches susceptibles d'être exportés et de doter l'In-
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Paysant immense, mais nous pouvons l'aborder sans crainte, assurés que nous
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