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— 137 -
Certaines subventions sont, en outre, maintenues au Budget de 1938 pour réaliser
PiUllbre fiscal des Administrations locales les moins favorisées : Annam 1.600.000
ci tres, Cambodge 360.000 piastres, Laos 1.500.000 piastres ; mais, dans le prin-
tie, elles sont appelées à disparaître progressivement à mesure que ces Administra-
getn eelopperont leur économie générale et leurs possibilités financières. Le Bud-
get Général retrouvera ainsi sa fonction essentielle qui est de payer les arrérages des
les nts et de financer les grands travaux et les services d'intérêt général commun ;
les Budgets locaux pourvoiront aux dépenses de développement économique et
tic des différents pays de l'Union et les Budgets provinciaux retrouveront l'élas-
ticité e et les moyens financiers nécessaires aux œuvres locales qu'ils doivent assurer.
RENFORCEMENT DES EFFECTIFS.
touf d ne faut pas se dissimuler que ces nécessaires réformes seraient malgré
tout dePeu d'effet si nous laissions amoindrir les effectifs de nos fonctionnaires
con rlte au dessous d'une limite raisonnable, en particulier dans la province qui
constitue la cellule organique de la Colonie. Or, j'ai pu constater que celle-ci est
eeaun degré d'anémie des plus dangereux. Pour 309 fonctionnaires d'autorité,
dochnlstr,ateurs et adjoints aux chefs de province, qu'elle employait en 1914, l'In-
de 1 le n en compte plus aujourd'hui que 292, pour une population qui s'est accrue
granea 3 millions d'habitants. Pourtant, depuis cette époque, elle a surmonté deux
grarid ÊS epyeuves : celle de la guerre et celle de la crise dont nous ressentons encore
les eff lts, résisté à des troubles politiques graves ; elle a dû faire face à des nécessités
cone es d evolution sociale et économique, multiplier son activité au gré des cir-
an ces passagères ou des besoins permanents.
Si bipn ^UE i>ON peut affirmer que, devant une tâche décuplée en importance et
tnériqrnplexlte, le corps de nos fonctionnaires d'autorité est tombé à un niveau nu-
ttiériQ netteent insuffisant. Et demain, ses attributions s'élargiront encore au
tniqu d u. devoir de développement social et de l'œuvre de mise en valeur écono-
locau: qUI restent à assurer. Je ne méconnais pas qu'un corps de fonctionnaires
SUr pl sans cesse augmenté en nombre et amélioré en valeur, dont j'ai pu apprécier
sur plfa06 les capacités et la bonne volonté, assure une part de plus en plus large de
l'adtn-atl,on indigène ; mais j'ai néanmoins le sentiment très net que le corps des
trationalres d'autorité est arrivé à l'extrême limite de ses possibilités. L'adminis-
assisté 6 certaines provinces de 7 à 800.000 habitants repose sur un Administrateur
la cond Un adjoint. Comment pourraient-ils, quelle que soit leur activité, assurer
COtnbe lte des affaires du chef-lieu, la lourde besogne de secrétariat qui leur in-
CO e, 6 contrôle de l'administration mandarinale et la prise de contact permanente
avec les POPUlatIons rurales ? Si l'on veut que notre administration provinciale
PUisseeenne, amenuisée à l'excès par les mises à la retraite massives de 1935-1936,
puisse Porter le poids d'une tâche sans cesse plus délicate et plus lourde, il faut
des de nter SeS effectifs, diminuer ses sujétions bureaucratiques, rénover ses métho-
des de tr, telle sorte qu'elle puisse se consacrer en toute liberté d'esprit au
tnasses e, les adniinistrations protégées, à la mise en confiance, à l'éducation des
asses, a * leur relèvement matériel et moral, ce qui est l'essentiel de ses devoirs.
De]à j
cOndUit' e loratlons ont été réalisées. Elles seront poursuivies, comme sera
Cotiduit al loline fin le recrutement du personnel qui constitue l'armature de notre
^Uvre c 0 1 oniale en Extrême-Orient.
Certaines subventions sont, en outre, maintenues au Budget de 1938 pour réaliser
PiUllbre fiscal des Administrations locales les moins favorisées : Annam 1.600.000
ci tres, Cambodge 360.000 piastres, Laos 1.500.000 piastres ; mais, dans le prin-
tie, elles sont appelées à disparaître progressivement à mesure que ces Administra-
getn eelopperont leur économie générale et leurs possibilités financières. Le Bud-
get Général retrouvera ainsi sa fonction essentielle qui est de payer les arrérages des
les nts et de financer les grands travaux et les services d'intérêt général commun ;
les Budgets locaux pourvoiront aux dépenses de développement économique et
tic des différents pays de l'Union et les Budgets provinciaux retrouveront l'élas-
ticité e et les moyens financiers nécessaires aux œuvres locales qu'ils doivent assurer.
RENFORCEMENT DES EFFECTIFS.
touf d ne faut pas se dissimuler que ces nécessaires réformes seraient malgré
tout dePeu d'effet si nous laissions amoindrir les effectifs de nos fonctionnaires
con rlte au dessous d'une limite raisonnable, en particulier dans la province qui
constitue la cellule organique de la Colonie. Or, j'ai pu constater que celle-ci est
eeaun degré d'anémie des plus dangereux. Pour 309 fonctionnaires d'autorité,
dochnlstr,ateurs et adjoints aux chefs de province, qu'elle employait en 1914, l'In-
de 1 le n en compte plus aujourd'hui que 292, pour une population qui s'est accrue
granea 3 millions d'habitants. Pourtant, depuis cette époque, elle a surmonté deux
grarid ÊS epyeuves : celle de la guerre et celle de la crise dont nous ressentons encore
les eff lts, résisté à des troubles politiques graves ; elle a dû faire face à des nécessités
cone es d evolution sociale et économique, multiplier son activité au gré des cir-
an ces passagères ou des besoins permanents.
Si bipn ^UE i>ON peut affirmer que, devant une tâche décuplée en importance et
tnériqrnplexlte, le corps de nos fonctionnaires d'autorité est tombé à un niveau nu-
ttiériQ netteent insuffisant. Et demain, ses attributions s'élargiront encore au
tniqu d u. devoir de développement social et de l'œuvre de mise en valeur écono-
locau: qUI restent à assurer. Je ne méconnais pas qu'un corps de fonctionnaires
SUr pl sans cesse augmenté en nombre et amélioré en valeur, dont j'ai pu apprécier
sur plfa06 les capacités et la bonne volonté, assure une part de plus en plus large de
l'adtn-atl,on indigène ; mais j'ai néanmoins le sentiment très net que le corps des
trationalres d'autorité est arrivé à l'extrême limite de ses possibilités. L'adminis-
assisté 6 certaines provinces de 7 à 800.000 habitants repose sur un Administrateur
la cond Un adjoint. Comment pourraient-ils, quelle que soit leur activité, assurer
COtnbe lte des affaires du chef-lieu, la lourde besogne de secrétariat qui leur in-
CO e, 6 contrôle de l'administration mandarinale et la prise de contact permanente
avec les POPUlatIons rurales ? Si l'on veut que notre administration provinciale
PUisseeenne, amenuisée à l'excès par les mises à la retraite massives de 1935-1936,
puisse Porter le poids d'une tâche sans cesse plus délicate et plus lourde, il faut
des de nter SeS effectifs, diminuer ses sujétions bureaucratiques, rénover ses métho-
des de tr, telle sorte qu'elle puisse se consacrer en toute liberté d'esprit au
tnasses e, les adniinistrations protégées, à la mise en confiance, à l'éducation des
asses, a * leur relèvement matériel et moral, ce qui est l'essentiel de ses devoirs.
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^Uvre c 0 1 oniale en Extrême-Orient.
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