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Les plantes de Madagascar propres à la fabrication
du papier
Études faites à l'École Française de Papeterie par MM. Favier et Vidal,
professeurs (avec la collaboration de M. Chomel, préparateur)
Introduction
Dans le courant de 1913, le Gouvernement Général de Madagascar a
confié à l'École Française de Papeterie de Grenoble la tâche d'étudier un lot
de plantes fibreuses provenant de Madagascar qui avaient attiré l'attention
du Gouvernement de cette Colonie comme paraissant convenir à la
fabrication du papier. (1)
Ces plantes appartiennent à un même groupe naturel, celui des
monocotylédones. Ce sont des herbes, des roseaux, des bambous et des
bananiers. P
Mais, même en se bornant à ce seul groupe, le nombre des plantes
malgaches utilisables eut été fort considérable si l'on ne s'était judicieuse-
ment limité à celles qui croissent spontanément et qui sont très communes,
au moins dans certaines régions, à celles, par conséquent, dont l'abondance
et le bas prix sont compatibles avec les exigences d'une exploitation
industrielle.
Un grand, nombre de monocotylédones fibreuses sont employées
par les indigènes à la fabrication de tissus, cordages, tapis, sparteries,
chapeaux.
Il est évident que toutes ces plantes sont plus ou moins propres à la
fabrication du papier. Toutefois cette utilisation n'est vraisemblablement
avantageuse que pour certaines d'entre elles. S'en rendre compte par
quelques essais sommaires susceptibles de donner une première orientation,
tel a été le but de l'administration en nous confiant l'examen de ces maté-
riaux.
Les monocotylédones qui, seules, nous occupent ici, donnent en papeterie
ces celluloses dites « de paille » au sens le plus large de ce mot. Les bois
sont donc ici complètement laissés de côté. Ils seront l'objet d'un travail
ultérieur.
L'étude scientifique de la flore de Madagascar a déjà fait l'objet de
nombreuses publications. En ce qui concerne les plantes à fibres, citons
(1) Sur ce même sujet, nous avons publié dans. le Bulletin Economique, 2e trimestre
1914, n° 2, une étude sur les lataniers de la côte Ouest en vue de son utilisation comme
matière première en papeterie.
Les plantes de Madagascar propres à la fabrication
du papier
Études faites à l'École Française de Papeterie par MM. Favier et Vidal,
professeurs (avec la collaboration de M. Chomel, préparateur)
Introduction
Dans le courant de 1913, le Gouvernement Général de Madagascar a
confié à l'École Française de Papeterie de Grenoble la tâche d'étudier un lot
de plantes fibreuses provenant de Madagascar qui avaient attiré l'attention
du Gouvernement de cette Colonie comme paraissant convenir à la
fabrication du papier. (1)
Ces plantes appartiennent à un même groupe naturel, celui des
monocotylédones. Ce sont des herbes, des roseaux, des bambous et des
bananiers. P
Mais, même en se bornant à ce seul groupe, le nombre des plantes
malgaches utilisables eut été fort considérable si l'on ne s'était judicieuse-
ment limité à celles qui croissent spontanément et qui sont très communes,
au moins dans certaines régions, à celles, par conséquent, dont l'abondance
et le bas prix sont compatibles avec les exigences d'une exploitation
industrielle.
Un grand, nombre de monocotylédones fibreuses sont employées
par les indigènes à la fabrication de tissus, cordages, tapis, sparteries,
chapeaux.
Il est évident que toutes ces plantes sont plus ou moins propres à la
fabrication du papier. Toutefois cette utilisation n'est vraisemblablement
avantageuse que pour certaines d'entre elles. S'en rendre compte par
quelques essais sommaires susceptibles de donner une première orientation,
tel a été le but de l'administration en nous confiant l'examen de ces maté-
riaux.
Les monocotylédones qui, seules, nous occupent ici, donnent en papeterie
ces celluloses dites « de paille » au sens le plus large de ce mot. Les bois
sont donc ici complètement laissés de côté. Ils seront l'objet d'un travail
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L'étude scientifique de la flore de Madagascar a déjà fait l'objet de
nombreuses publications. En ce qui concerne les plantes à fibres, citons
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