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Chevaux et mulets. — Le climat et les pâturages du pays conviennent
parfaitement à l'élevage ou du moins à l'entretien des équidés et les
animaux qui s'y trouvent se portent relativement bien. Comme maladies,
il y a de l'ostéomalacie et de la lymphangite, peut-être importées d'ailleurs.
Autres animaux. — On rencontre également dans la région des chèvres
élevées parles Indiens, Arabes et Anjouanais et il en est fait en ville une
assez grandes consommation, notamment par les Mahométans auxquels le
• porc est défendu.
Les moutons sont très rares. Des introductions d'ovidés d'Europe et
d'Algérie ont été tentées mais sans grand succès: Par contre, avec quelques
précautions en saison des pluies, le mouton malgache semblerait devoir
y prospérer, notamment sur les plateaux élevés.
1 L'élevage des volailles : poules, oies, canards, dindons, pintades ne
suffit pas à la consommation locale ; aussi sont-elles en général très chères,
tandis que les œufs se paient jusqu'à 0,15 pièce. Le supplément est importé
de la région d'Ambilobe.
Il y a donc de ce côté un effort à faire par les petits éleveurs qui y
trouveraient une source de profits.
1
Industries, agricoles ou connexes
La province possède deux usines de conserves de viande : la Société des
conserves alimentaires de la montagne d'Ambre (S. C. A. M. A.), située
à environ 4 kilomètres du chef-lieu, près d'une anse du port de la Nièvre, et
l'usine d'Antongombato qui se trouve près du cul-de-sac Gallois et est reliée
à la mer par un petit chemin de fer Decauville.
La première est d'installation récente; tandis que celle d'Antongombato
est déjà ancienne (1891) et a eu des fortunes diverses.
Ces deux usines sont outillées pour traiter chacune de 80 à 100 bœufs
par jour; au cours de l'année 1915, elles en ont abattu : la S. C. A. M. A.,
19.542 têtes et l'usine d'Antongombato, 10.646, soit en tout une trentaine
de milles têtes. Les animaux sont fournis, par la province et les circonscrip-
tions voisines : Vohémar, Ambilobe, Nosy-Be et même Analalava.
Ces deux établissements sont une source de revenus pour la province
qui peut y trouver un débouché presque illimité pour son élevage. ,-
En dehors de l'usine à fécule dont j'ai déjà parlé et des deux déçortique-
ries déjà signalées également, il y a lieu de citer une petite scierie à
turbine installée sur la rivière de Sakaramy par M. Matte et qui est d'un
certain appoint pour la.fourniture en ville du bois de construction.
G. - Main-d'œuvre agricole
En dehors'des contremaîtres et commandeurs créoles qu'il est facile
de se procurer sur place, et étant donné que l'indigène du pays loue
rarement ses services, la main-d'œuvre est toute d'importation et en
grande partie fournie par les Antaimoro au prix moyen de 30 francs par
mois, nourriture comprise. Bien conduite, cette main-d'œuvre est excellente ; -
elle paraît suffisante actuellement ; mais si les exploitations venaient à se
développer et surtout à se multiplier, il est probable qu'elle ferait défaut,
• ce qui représenterait un grave inconvénient pour la mise en valeur du pays.
Chevaux et mulets. — Le climat et les pâturages du pays conviennent
parfaitement à l'élevage ou du moins à l'entretien des équidés et les
animaux qui s'y trouvent se portent relativement bien. Comme maladies,
il y a de l'ostéomalacie et de la lymphangite, peut-être importées d'ailleurs.
Autres animaux. — On rencontre également dans la région des chèvres
élevées parles Indiens, Arabes et Anjouanais et il en est fait en ville une
assez grandes consommation, notamment par les Mahométans auxquels le
• porc est défendu.
Les moutons sont très rares. Des introductions d'ovidés d'Europe et
d'Algérie ont été tentées mais sans grand succès: Par contre, avec quelques
précautions en saison des pluies, le mouton malgache semblerait devoir
y prospérer, notamment sur les plateaux élevés.
1 L'élevage des volailles : poules, oies, canards, dindons, pintades ne
suffit pas à la consommation locale ; aussi sont-elles en général très chères,
tandis que les œufs se paient jusqu'à 0,15 pièce. Le supplément est importé
de la région d'Ambilobe.
Il y a donc de ce côté un effort à faire par les petits éleveurs qui y
trouveraient une source de profits.
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Industries, agricoles ou connexes
La province possède deux usines de conserves de viande : la Société des
conserves alimentaires de la montagne d'Ambre (S. C. A. M. A.), située
à environ 4 kilomètres du chef-lieu, près d'une anse du port de la Nièvre, et
l'usine d'Antongombato qui se trouve près du cul-de-sac Gallois et est reliée
à la mer par un petit chemin de fer Decauville.
La première est d'installation récente; tandis que celle d'Antongombato
est déjà ancienne (1891) et a eu des fortunes diverses.
Ces deux usines sont outillées pour traiter chacune de 80 à 100 bœufs
par jour; au cours de l'année 1915, elles en ont abattu : la S. C. A. M. A.,
19.542 têtes et l'usine d'Antongombato, 10.646, soit en tout une trentaine
de milles têtes. Les animaux sont fournis, par la province et les circonscrip-
tions voisines : Vohémar, Ambilobe, Nosy-Be et même Analalava.
Ces deux établissements sont une source de revenus pour la province
qui peut y trouver un débouché presque illimité pour son élevage. ,-
En dehors de l'usine à fécule dont j'ai déjà parlé et des deux déçortique-
ries déjà signalées également, il y a lieu de citer une petite scierie à
turbine installée sur la rivière de Sakaramy par M. Matte et qui est d'un
certain appoint pour la.fourniture en ville du bois de construction.
G. - Main-d'œuvre agricole
En dehors'des contremaîtres et commandeurs créoles qu'il est facile
de se procurer sur place, et étant donné que l'indigène du pays loue
rarement ses services, la main-d'œuvre est toute d'importation et en
grande partie fournie par les Antaimoro au prix moyen de 30 francs par
mois, nourriture comprise. Bien conduite, cette main-d'œuvre est excellente ; -
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développer et surtout à se multiplier, il est probable qu'elle ferait défaut,
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