Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1915
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 1915 1915
Description : 1915 (A15,N1)- (A15,N2). 1915 (A15,N1)- (A15,N2).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65399783
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/07/2013
— 167 —
En dehors de ce bloc d'un seul tenant, il y a lieu de citer comme terrains
faciles à travailler et de valeur à peu près identique: les parties plates
du cap Diego et de la presqu'île de Babaomby, les plateaux et la plaine
de la valléede l'Irohono, entre Andranofanjava et la mer, sur le versant
Ouest de la montagne d'Ambre..
Toutes ces régions, où. l'agriculture pourrait se développer, sont
d'inégale valeur et, étant situées à des altitudes différentes, elles sont
susceptibles de recevoir des cultures diverses, bien que cependant le
climat n'en permet pas un choix très grand.
En résumé, il n'y a que. dans les régions précitées que l'on peut se
livrer avec facilité à la grande culture. Les autres parties de la province
- et notamment le versant Ouest du massif d'Ambre, poste administratif
d'Ampombiantambo, qui est très accidenté, ne peuvent être utilisées que
par les indigènes, les creux pour y faire du riz ou autres cultures vivrières
et les parties hautes pour s'y livrer à l'élevage.
C. - Cultures
GRANDE CULTURE
a) CULTURES RICHES. - La région de Diego-Suarez à cause de son
climat sec et ventilé, est à peu près- impropre aux cultures tropicales
riches, à l'exception toutefois du cocotier, auquel les plages et certaines
basses vallées semblent convenir, et la canne à sucre, à la culture de
laquelle certains endroits semblent se prêter. Des expériences nombreuses,
payées par des déboires, ont prouvé que, même dans les meilleures
conditions, la plupart n'ont aucune chance de réussir, ou tout au moins
d'être faite d'une façon rémunératrice. En me basant sur les quelques
essais entrepris et mes observations personnelles, je vais néanmoins dire
quelques mots sur chacune d'elles :
*
Café. — Plusieurs variétés ont été essayées dans des régions différentes
et à diverses altitudes, aussi bien sur les plateaux que dans les vallées
abritées sous bois et en plein soleil. Le libéria et les variétés congolaises,
qui demandent des terrains frais et un climat passablement humide, sont à
éliminer complètement. Quant à l'arabica, il serait certainement possible,
dans quelques vallons frais de la montagne d'Ambre, d'en établir de petites
plantations, chaque colon en faisant par exemple un peu pour sa consom-
mation personnelle, mais je ne cros pas à sa culture en grand dans la
région..
J'en ai rencontré dans les régions d'Ambavahibe Moro-vato et Andrano-
fanjava de pètites plantations de quelques dizaines de pieds .faites par des
indigènes, autour des villages, dans les meilleures conditions possibles de
terrain d'abri, de fumure et d'arrosage. Or, les trois premières années, les
Plants sont généralement fort beaux, mais dès la première récolte, fatigués
Par une fructification abondante, ils dépérissent et sont victimes de l'hémi-
léia, des pucerons et de la fumagine, les feuilles tombent, les branches sèchent
et il ne reste bientôt plus que des sortes de manches à balai donnant encore
au sommet quelques signes de vie.
Peut-être pourrait-on en leur donnant des soins appropriés : sulfatages
et fumures, les maintenir en production pendant quelques années. Mais, je
le répète, cette culture ne me paraît pas devoir être conseillée en grand sous
ce climat, car elle aurait peu de chances de nourrir son homme.
X - *
En dehors de ce bloc d'un seul tenant, il y a lieu de citer comme terrains
faciles à travailler et de valeur à peu près identique: les parties plates
du cap Diego et de la presqu'île de Babaomby, les plateaux et la plaine
de la valléede l'Irohono, entre Andranofanjava et la mer, sur le versant
Ouest de la montagne d'Ambre..
Toutes ces régions, où. l'agriculture pourrait se développer, sont
d'inégale valeur et, étant situées à des altitudes différentes, elles sont
susceptibles de recevoir des cultures diverses, bien que cependant le
climat n'en permet pas un choix très grand.
En résumé, il n'y a que. dans les régions précitées que l'on peut se
livrer avec facilité à la grande culture. Les autres parties de la province
- et notamment le versant Ouest du massif d'Ambre, poste administratif
d'Ampombiantambo, qui est très accidenté, ne peuvent être utilisées que
par les indigènes, les creux pour y faire du riz ou autres cultures vivrières
et les parties hautes pour s'y livrer à l'élevage.
C. - Cultures
GRANDE CULTURE
a) CULTURES RICHES. - La région de Diego-Suarez à cause de son
climat sec et ventilé, est à peu près- impropre aux cultures tropicales
riches, à l'exception toutefois du cocotier, auquel les plages et certaines
basses vallées semblent convenir, et la canne à sucre, à la culture de
laquelle certains endroits semblent se prêter. Des expériences nombreuses,
payées par des déboires, ont prouvé que, même dans les meilleures
conditions, la plupart n'ont aucune chance de réussir, ou tout au moins
d'être faite d'une façon rémunératrice. En me basant sur les quelques
essais entrepris et mes observations personnelles, je vais néanmoins dire
quelques mots sur chacune d'elles :
*
Café. — Plusieurs variétés ont été essayées dans des régions différentes
et à diverses altitudes, aussi bien sur les plateaux que dans les vallées
abritées sous bois et en plein soleil. Le libéria et les variétés congolaises,
qui demandent des terrains frais et un climat passablement humide, sont à
éliminer complètement. Quant à l'arabica, il serait certainement possible,
dans quelques vallons frais de la montagne d'Ambre, d'en établir de petites
plantations, chaque colon en faisant par exemple un peu pour sa consom-
mation personnelle, mais je ne cros pas à sa culture en grand dans la
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J'en ai rencontré dans les régions d'Ambavahibe Moro-vato et Andrano-
fanjava de pètites plantations de quelques dizaines de pieds .faites par des
indigènes, autour des villages, dans les meilleures conditions possibles de
terrain d'abri, de fumure et d'arrosage. Or, les trois premières années, les
Plants sont généralement fort beaux, mais dès la première récolte, fatigués
Par une fructification abondante, ils dépérissent et sont victimes de l'hémi-
léia, des pucerons et de la fumagine, les feuilles tombent, les branches sèchent
et il ne reste bientôt plus que des sortes de manches à balai donnant encore
au sommet quelques signes de vie.
Peut-être pourrait-on en leur donnant des soins appropriés : sulfatages
et fumures, les maintenir en production pendant quelques années. Mais, je
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