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Pour faire sourdre à nouveau et capter les eaux d'Antsirakely, il faut
encore ici couper par une tranchée le massif de travertin, et, le point
-d'émission une fois trouvé par ce moyen, creuser un puits pour aller
chercher la source jusque dans la couche de sédiment qui en permettra le
captage. J'ignore totalement la profondeur à laquelle peuvent se trouver les
, gneiss à cet endroit.
Les sources du vallon d'Antsiravazakely sont surtout celles qui ont motivé
cette étude. Elles constituent un tout bien défini. Aussi sera-t-il d'abord ici
question de leur ensemble. Chaque source sera ensuite étudiée en détail,
en commençant par l'extrémité sud du vallon. -
Le vallon des-sources d'Antsiravazakely, nom global que les indigènes
donnent aux sources de ce vallon, est limité de toutes parts par des escar-
pements de 12 à 15 mètres, constitués par les sédiments d'Antsirabe.. Il est
traversé dans toute sa longueur par un petit ruisseau alimenté en grande
partie par les eaux thermales elles-mêmes. Ce vallon est occupé superficiel-
lement par un marais, où des massifs de travertin forment autant d'îlots. Il
est rempli en totalité par des tourbes et des travertins, qui alternent souvent
par couches successives. Ces couches mesurent de 3 à 6 mètres d'épaisseur
minimum, mais elles peuvent être beaucoup plus puissantes, par places
tout au moins. C'est à travers ces tourbes et ces travertins que sourdent
toutes les sources, et leur composition et leur pureté doivent, par suite, en
être profondément modifiées. On trouve parfois à certains niveaux, au-
dessus des bancs de travertin, des blocs isolés et roulés de trachyte.
Faute d'un appareil de sondage'que l'on n'a pas pu me fournir, je n'ai
que des notions vagues sur la nature des sols qui se trouvent au-dessous
des tourbes et des travertins. Il est certain que ce sont des gneiss, mais
j'ignore absolument à quelle profondeur peuvent se trouver ces roches.
D'après le résultat de fouilles faites en 1905 par le service des travaux
publics, il existerait, à 6 mètres de profondeur, des basaltes sur les flancs
ouest du vallon et des gneiss sur les flancs est. D'après des fouilles particu-
lières faites à Ranomafana pour construire les bains, on trouverait, au-
dessous des travertins et des tourbes, une couche de sable avec abondantes
venues d'eaux thermales, reposant sur une couche dure, sur la nature de
laquelle je n'ai aucune donnée. Les fouilles que j'ai faites moi-même à l'aide
de moyens très primitifs, c'est-à-dire sans pompe et sans sonde, m'ont
permis de reconnaître, à 5 m. 20 au-dessous de la surface. du marais et
au-dessous des sédiments, une roche dure que je n'ai d'ailleurs pu voir par
suite d'abondantes venues d'eau chaude. Ces fouilles m'ont permis en outre
de constater que des eaux thermales abondantes circulaient dans certaines
couches perméables de sédiments d'Antsirabe, circonstance que pouvait
faire prévoir l'antériorité des sources, mais qui rend douteuse l'existence
des griffons juste au-dessous des points où ces sources affleurent actuel-
lement.
Quoi qu'il en soit, il est évident qu'un captage des sources dans ce
marais ne peut être fait dans de bonnes conditions - qu'au-dessous de la
couche superficielle de travertin et de tourbe mouvante. Et pour ce faire,
il n'y a qu'un moyen pratique: creuser, sur toute la longueur du vallon,
une tranchée profonde; dont le plafond devra toujours être au-dessous des
couches superficielles ; sur cette tranchée principale se grefferont d'autres
tranchées secondaires qui recouperont les massifs de travertin ou les
endroits où sourdent actuellement les eaux, thermales. Ces tranchées
permettront d'abord de faire le départ des eaux thermales et de celles qui
ne le sont pas intimement mélangées dans ce marais, puis de découvrir les
Pour faire sourdre à nouveau et capter les eaux d'Antsirakely, il faut
encore ici couper par une tranchée le massif de travertin, et, le point
-d'émission une fois trouvé par ce moyen, creuser un puits pour aller
chercher la source jusque dans la couche de sédiment qui en permettra le
captage. J'ignore totalement la profondeur à laquelle peuvent se trouver les
, gneiss à cet endroit.
Les sources du vallon d'Antsiravazakely sont surtout celles qui ont motivé
cette étude. Elles constituent un tout bien défini. Aussi sera-t-il d'abord ici
question de leur ensemble. Chaque source sera ensuite étudiée en détail,
en commençant par l'extrémité sud du vallon. -
Le vallon des-sources d'Antsiravazakely, nom global que les indigènes
donnent aux sources de ce vallon, est limité de toutes parts par des escar-
pements de 12 à 15 mètres, constitués par les sédiments d'Antsirabe.. Il est
traversé dans toute sa longueur par un petit ruisseau alimenté en grande
partie par les eaux thermales elles-mêmes. Ce vallon est occupé superficiel-
lement par un marais, où des massifs de travertin forment autant d'îlots. Il
est rempli en totalité par des tourbes et des travertins, qui alternent souvent
par couches successives. Ces couches mesurent de 3 à 6 mètres d'épaisseur
minimum, mais elles peuvent être beaucoup plus puissantes, par places
tout au moins. C'est à travers ces tourbes et ces travertins que sourdent
toutes les sources, et leur composition et leur pureté doivent, par suite, en
être profondément modifiées. On trouve parfois à certains niveaux, au-
dessus des bancs de travertin, des blocs isolés et roulés de trachyte.
Faute d'un appareil de sondage'que l'on n'a pas pu me fournir, je n'ai
que des notions vagues sur la nature des sols qui se trouvent au-dessous
des tourbes et des travertins. Il est certain que ce sont des gneiss, mais
j'ignore absolument à quelle profondeur peuvent se trouver ces roches.
D'après le résultat de fouilles faites en 1905 par le service des travaux
publics, il existerait, à 6 mètres de profondeur, des basaltes sur les flancs
ouest du vallon et des gneiss sur les flancs est. D'après des fouilles particu-
lières faites à Ranomafana pour construire les bains, on trouverait, au-
dessous des travertins et des tourbes, une couche de sable avec abondantes
venues d'eaux thermales, reposant sur une couche dure, sur la nature de
laquelle je n'ai aucune donnée. Les fouilles que j'ai faites moi-même à l'aide
de moyens très primitifs, c'est-à-dire sans pompe et sans sonde, m'ont
permis de reconnaître, à 5 m. 20 au-dessous de la surface. du marais et
au-dessous des sédiments, une roche dure que je n'ai d'ailleurs pu voir par
suite d'abondantes venues d'eau chaude. Ces fouilles m'ont permis en outre
de constater que des eaux thermales abondantes circulaient dans certaines
couches perméables de sédiments d'Antsirabe, circonstance que pouvait
faire prévoir l'antériorité des sources, mais qui rend douteuse l'existence
des griffons juste au-dessous des points où ces sources affleurent actuel-
lement.
Quoi qu'il en soit, il est évident qu'un captage des sources dans ce
marais ne peut être fait dans de bonnes conditions - qu'au-dessous de la
couche superficielle de travertin et de tourbe mouvante. Et pour ce faire,
il n'y a qu'un moyen pratique: creuser, sur toute la longueur du vallon,
une tranchée profonde; dont le plafond devra toujours être au-dessous des
couches superficielles ; sur cette tranchée principale se grefferont d'autres
tranchées secondaires qui recouperont les massifs de travertin ou les
endroits où sourdent actuellement les eaux, thermales. Ces tranchées
permettront d'abord de faire le départ des eaux thermales et de celles qui
ne le sont pas intimement mélangées dans ce marais, puis de découvrir les
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