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buses, etc., et c'est cette industrie surtout qui a donné son essor à l'exploi-
tation du graphite telle qu'on l'a vu se développer durant ces dernières
années.
En dehors des objets réfractaires et des crayons qui demandent un
graphite spécial qui, à l'heure présente, n'intéresse pas Madagascar, on
utilise ce minerai dans un grand nombre d'industries :
1° Comme lubrifiants (le graphite est considéré comme le plus remar-
quable des lubrifiants solides) ;
2° Comme enduit de fonderie, pour fondre des pièces légères et d'un
fini remarquable ;
3° Comme peinture, surtout celles destinées à protéger les constructions
en acier;
4° Comme électrotype, étant donné sa grande conductibilité électrique ;
5° Comme noir, pour en enduire les grains de poudre ;
0° Comme noir à poêle. Cette utilisation emploie les 15 de la
production totale ;
7° Pour empêcher les dépôts des chaudières, etc., etc.
Sur ces divers emplois le graphite cristallisé, reconnu à Madagascar,
est surtout employé pour les creusets qui demandent, outre une égalité de
produits, l'absence d'oxyde de fer et de minéraux alcalins qui, au feu,
peuvent, fondre et compromettre la solidité du creuset.
Pour Madagascar le graphite amorphe n'est pas intéressant par suite
de sa valeur qui ne mérite pas les frais de transport élevés. La qualité
cristalline doit seule préoccuper la population minière et encore les qualités
riches qui sont cotées en Europe un prix très élevé. Mais comme Madagascar
ne fait que débuter, il ne s'agit pas de prétendre à obtenir les plus hauts
cours, les consommateurs ne payant très souvent une matière que suivant
la cote où elle est placée.
Pour ces motifs, les producteurs malgaches doivent rester modestes
dans leurs prétentions, tout au moins jusqu'à ce que leurs produits soient
connus, et attendre des jours meilleurs pour être plus exigeants.
Afin de faciliter cette solution, ils doivent s'efforcer d'obtenir des
produits très uniformes, de première qualité, très propres, bien classés pour
que les consommateurs puissent les employer de suite.
Nous allons donner ci-dessous les débouchés du graphite.
Débouchés
Cette question n'avait guère préoccupé les exploitants de graphite
jusqu'au moment de la crise qui, intéressant surtout les producteurs
n'ayant pas de contrats de vente leur permettant d'écouler leurs productions,
ont cherché à orienter leur graphite chez des consommateurs ou acheteurs
pour éviter autant que possible les effets de la baisse.
Beaucoup ont réussi. Ils ont pu obtenir des marchés à long terme.
En France, bien que la consommation de ce minerai soit au moins
équivalente à l'exportation de Madagascar et la production bien inférieure.
à l'emploi, les offres n'ont pas eu beaucoup de succès. Cela tient, comme
nous le disions plus haut, à la cote que possèdent les produits des pays
producteurs depuis plus longtemps que la Grande Ile.
Cette situation, évidemment douloureuse pour ceux dont les capitaux
ne permettent pas des réalisations très longues, ne doit pas les décourager,
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buses, etc., et c'est cette industrie surtout qui a donné son essor à l'exploi-
tation du graphite telle qu'on l'a vu se développer durant ces dernières
années.
En dehors des objets réfractaires et des crayons qui demandent un
graphite spécial qui, à l'heure présente, n'intéresse pas Madagascar, on
utilise ce minerai dans un grand nombre d'industries :
1° Comme lubrifiants (le graphite est considéré comme le plus remar-
quable des lubrifiants solides) ;
2° Comme enduit de fonderie, pour fondre des pièces légères et d'un
fini remarquable ;
3° Comme peinture, surtout celles destinées à protéger les constructions
en acier;
4° Comme électrotype, étant donné sa grande conductibilité électrique ;
5° Comme noir, pour en enduire les grains de poudre ;
0° Comme noir à poêle. Cette utilisation emploie les 15 de la
production totale ;
7° Pour empêcher les dépôts des chaudières, etc., etc.
Sur ces divers emplois le graphite cristallisé, reconnu à Madagascar,
est surtout employé pour les creusets qui demandent, outre une égalité de
produits, l'absence d'oxyde de fer et de minéraux alcalins qui, au feu,
peuvent, fondre et compromettre la solidité du creuset.
Pour Madagascar le graphite amorphe n'est pas intéressant par suite
de sa valeur qui ne mérite pas les frais de transport élevés. La qualité
cristalline doit seule préoccuper la population minière et encore les qualités
riches qui sont cotées en Europe un prix très élevé. Mais comme Madagascar
ne fait que débuter, il ne s'agit pas de prétendre à obtenir les plus hauts
cours, les consommateurs ne payant très souvent une matière que suivant
la cote où elle est placée.
Pour ces motifs, les producteurs malgaches doivent rester modestes
dans leurs prétentions, tout au moins jusqu'à ce que leurs produits soient
connus, et attendre des jours meilleurs pour être plus exigeants.
Afin de faciliter cette solution, ils doivent s'efforcer d'obtenir des
produits très uniformes, de première qualité, très propres, bien classés pour
que les consommateurs puissent les employer de suite.
Nous allons donner ci-dessous les débouchés du graphite.
Débouchés
Cette question n'avait guère préoccupé les exploitants de graphite
jusqu'au moment de la crise qui, intéressant surtout les producteurs
n'ayant pas de contrats de vente leur permettant d'écouler leurs productions,
ont cherché à orienter leur graphite chez des consommateurs ou acheteurs
pour éviter autant que possible les effets de la baisse.
Beaucoup ont réussi. Ils ont pu obtenir des marchés à long terme.
En France, bien que la consommation de ce minerai soit au moins
équivalente à l'exportation de Madagascar et la production bien inférieure.
à l'emploi, les offres n'ont pas eu beaucoup de succès. Cela tient, comme
nous le disions plus haut, à la cote que possèdent les produits des pays
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ne permettent pas des réalisations très longues, ne doit pas les décourager,
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