Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1925-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 31 mars 1925 31 mars 1925
Description : 1925/03/31 (A28). 1925/03/31 (A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537399k
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 25
- STATISTIQUE
[ 70 ]
A Kiashing, l'Orphelinat des Sœurs de Charité élève, depuis plusieurs années, les
graines fournies par le Comité. Cet Orphelinat possède un champ de 1 Ha de mûriers,.
bien isolé, et un vaste local parfaitement apte à l'éducation des vers. Si la réussite
est parfaite, nous pourrons acheter les cocons et les faire papillonner dans notre
station de Kiashing.
A signaler, à Hengling, deux éducateurs fort connus, MM. Shu Ze-tsou et Ting
Ju-youg, et à Poutong, un grand propriétaire M. Zi Ngan-pé, enfin, à Ou-kiang, près
de Soochow, une Association agricole qui élèvent des vers pour le Comité ou mettent
leurs domaines à sa disposition pour l'aider dans son œuvre.
On trouve réunies dans ces établissements toutes les conditions requises pour
l'établissement des stations ; on pourra y obtenir à bas prix, pour la démonstration,
la propagande et la diffusion, des graines saines. Quelques unes des véritables sta-
tions pourront alors se consacrer plus utilement aux expériences, à l'étude de
nombreuses variétés et croisements dont certains mériteraient peut-être par leurs
qualités d'être répandus et de remplacer des variétés de valeur moindre.
Pour plusieurs travaux et pour les examens microscopiques en particulier, c'est-à-
dire pour les emplois occupés par des employés de capacité moyenne, on peut
économiquement avoir recours à la main-d'œuvre féminine.
Le contrôle des examens microscopiques, qui est si délicat, a été organisé d'une
façon aussi rigoureuse que possible.
Dans un premier examen, les microscopistes marquent par un jeton noir les
mauvaises pontes. Les contrôleurs examinent une deuxième fois les préparations et
relèvent les erreurs faites dans le premier examen. L'examen des contrôleurs lui
même peut être à son tour contrôlé très sûrement et très rapidement grâce à la
propriété qu'ont les corpuscules d'être plus denses que l'eau ou que les différents
éléments qui constituent le corps du papillon. Lorsque, dans un verre à pied de labo-
ratoire, on verse une centaine de préparations absolument saines, on peut examiner
au microscope toutes les parties du liquide, on ne trouve jamais aucun corpuscule.
Mais si dans le verre contenant ces préparations saines, on verse une goutte seule-
ment d'une préparation corpusculeuse et qu'on laisse le mélange quelque temps en
repos, les corpuscules plus denses se déposent dans le fond du verre et, après
décantation, l'examen microscopique attentif d'une goutte du dépôt révèle la pré-
sence des corpuscules introduits. On a donc organisé le deuxième contrôle de la
façon suivante : les contrôleurs versent toutes les préparations qu'ils ont reconnues
comme saines dans un verre numéroté. A midi, et le soir, ces verres sont portés au
contrôle définitif, le soir pour les verres ramassés le matin et le matin pour les verres
de la veille, le dépôt est examiné au microscope. Si l'examen microscopique révèle
des corpuscules, c'est que le contrôleur a commis des erreurs. Le nombre et
l'importance de ces erreurs sont indiqués par le nombre des corpuscules observés
dans le champ du microscope. Les contrôleurs fautifs sont invités à venir constater
leurs erreurs qui entraînent des sanctions sévères. Ce double contrôle donne à
l'exactitude des examens microscopiques les plus sérieuses garanties. En résumé,
certainement bien des progrès sont encore à réaliser : il reste à perfectionner l'orga-
nisation inférieure du Comité, à pénétrer dans bien d'autres régions que celles
SÉRICICULTURE
A Kiashing, l'Orphelinat des Sœurs de Charité élève, depuis plusieurs années, les
graines fournies par le Comité. Cet Orphelinat possède un champ de 1 Ha de mûriers,.
bien isolé, et un vaste local parfaitement apte à l'éducation des vers. Si la réussite
est parfaite, nous pourrons acheter les cocons et les faire papillonner dans notre
station de Kiashing.
A signaler, à Hengling, deux éducateurs fort connus, MM. Shu Ze-tsou et Ting
Ju-youg, et à Poutong, un grand propriétaire M. Zi Ngan-pé, enfin, à Ou-kiang, près
de Soochow, une Association agricole qui élèvent des vers pour le Comité ou mettent
leurs domaines à sa disposition pour l'aider dans son œuvre.
On trouve réunies dans ces établissements toutes les conditions requises pour
l'établissement des stations ; on pourra y obtenir à bas prix, pour la démonstration,
la propagande et la diffusion, des graines saines. Quelques unes des véritables sta-
tions pourront alors se consacrer plus utilement aux expériences, à l'étude de
nombreuses variétés et croisements dont certains mériteraient peut-être par leurs
qualités d'être répandus et de remplacer des variétés de valeur moindre.
Pour plusieurs travaux et pour les examens microscopiques en particulier, c'est-à-
dire pour les emplois occupés par des employés de capacité moyenne, on peut
économiquement avoir recours à la main-d'œuvre féminine.
Le contrôle des examens microscopiques, qui est si délicat, a été organisé d'une
façon aussi rigoureuse que possible.
Dans un premier examen, les microscopistes marquent par un jeton noir les
mauvaises pontes. Les contrôleurs examinent une deuxième fois les préparations et
relèvent les erreurs faites dans le premier examen. L'examen des contrôleurs lui
même peut être à son tour contrôlé très sûrement et très rapidement grâce à la
propriété qu'ont les corpuscules d'être plus denses que l'eau ou que les différents
éléments qui constituent le corps du papillon. Lorsque, dans un verre à pied de labo-
ratoire, on verse une centaine de préparations absolument saines, on peut examiner
au microscope toutes les parties du liquide, on ne trouve jamais aucun corpuscule.
Mais si dans le verre contenant ces préparations saines, on verse une goutte seule-
ment d'une préparation corpusculeuse et qu'on laisse le mélange quelque temps en
repos, les corpuscules plus denses se déposent dans le fond du verre et, après
décantation, l'examen microscopique attentif d'une goutte du dépôt révèle la pré-
sence des corpuscules introduits. On a donc organisé le deuxième contrôle de la
façon suivante : les contrôleurs versent toutes les préparations qu'ils ont reconnues
comme saines dans un verre numéroté. A midi, et le soir, ces verres sont portés au
contrôle définitif, le soir pour les verres ramassés le matin et le matin pour les verres
de la veille, le dépôt est examiné au microscope. Si l'examen microscopique révèle
des corpuscules, c'est que le contrôleur a commis des erreurs. Le nombre et
l'importance de ces erreurs sont indiqués par le nombre des corpuscules observés
dans le champ du microscope. Les contrôleurs fautifs sont invités à venir constater
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nisation inférieure du Comité, à pénétrer dans bien d'autres régions que celles
SÉRICICULTURE
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