Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1925-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1925 31 mars 1925
Description : 1925/03/31 (A28). 1925/03/31 (A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537399k
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- STATISTIQUE
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classique, bien que publié depuis deux ans 4 peine, a été le point de départ de diverses
études dont plusieurs ont été présentées au Congrès Internatianal de Pédologie
de mai 1924 (à l'Institut International d'Agriculture de Rome). Il convient également
de mettre en relief les travaux remarquables du botaniste suédois 0. Arrhenius,
publiés de 1920 à 1924, qui ont aussi largement contribué à mieux faire connaitre
la relation existant entre l'acidité du sol et la végétation, spécialement en ce qui
concerne leur application à l'agriculture égyptienne et suédoise.
Enfin, tout récemment, un jeune naturaliste suisse, M. Fernand Chodat, a publié
un important mémoire en français sur le sujet qui nous occupe. Il a appliqué
les méthodes de Sorensen et de Olsen à la mesure de 400 échantillons de sols d'une
partie de la Suisse et de la Savoie : il a étudié, au point de vue de PII, les
associations végétales les plus caractéristiques de ces régions. Son mémoire, présenté
comme thèse pour le doctorat ès-sciences à l'Université de Genève en 1924, est
d'autant plus intéressant que l'auteur ne s'est pas borné à exposer ses propres
recherches, mais il s'est appliqué aussi à faire un exposé synthétique des faits qui
semblent dès maintenant acquis relativement à la physiologie, à l'édaphisme, à la
sociologie végétale et à l'écologie appliquée par rapport à la concentration des ions H.
Les principaux faits mis en lumière par les savants que nous venons de citer
peuvent se résumer de la manière suivante :
Olsen a établi que la concentration des ions H dans les sols naturels danois est
comprise entre PH = 3, 4 et Pu = 8. L'eau distillée neutre, c'est-à-dire contenant
un nombre égal d'ions H et d'ions OH, présente la zone de virage à PH = 7.
Dans les expériences de culture de Olsen faites dans des milieux artificiels, il est
apparu que les espèces qui, dans la nature, se trouvent seulement dans les sols très
acides (plantes des landes), atteignent leur plus complet développement dans les
solutions nutritives à valeur de Pu voisine de 4, tandis que les espèces qui, dans la
nature, se trouvent seulement dans les sols légèrement acides, neutres ou alcalins
(plantes des terres basiques), atteignent leur croissance la plus vigoureuse dans les
liquides nutritifs à valeur de PH comprise entre 6 et 7. Dans les solutions nutritives
légèrement acides où les plantes des terres basiques atteignaient leur plus complet
développement, les plantes des terres acides ne croissaient pas bien et devenaient
chlorotiques.
En ce qui concerne les plantes cultivées, Arrhénius a constaté que dans les terres
très acides, où PH = 4,5 — 5,5, on cultive de préférence l'avoine comme céréale.;
sur les sols moins acides où PH = 5 — 6, on peut y ajouter le seigle ; sur les terrains
légèrement acides, où PH = environ 6, les plantes cultivées sont le seigle, le
froment, l'avoine, le trèfle ; enfin, sur les terrains neutres ou alcalins, où PH> 7, le
seigle ne prospère plus ; en revanche, la culture de la luzerne se fait sur une
grande échelle.
La concentration des ions H dans le sol a également une grande influence sur le
développement des légumineuses assimilatrices d'azote par les bactéries de leurs
CHIMIE
AGRICOLE
classique, bien que publié depuis deux ans 4 peine, a été le point de départ de diverses
études dont plusieurs ont été présentées au Congrès Internatianal de Pédologie
de mai 1924 (à l'Institut International d'Agriculture de Rome). Il convient également
de mettre en relief les travaux remarquables du botaniste suédois 0. Arrhenius,
publiés de 1920 à 1924, qui ont aussi largement contribué à mieux faire connaitre
la relation existant entre l'acidité du sol et la végétation, spécialement en ce qui
concerne leur application à l'agriculture égyptienne et suédoise.
Enfin, tout récemment, un jeune naturaliste suisse, M. Fernand Chodat, a publié
un important mémoire en français sur le sujet qui nous occupe. Il a appliqué
les méthodes de Sorensen et de Olsen à la mesure de 400 échantillons de sols d'une
partie de la Suisse et de la Savoie : il a étudié, au point de vue de PII, les
associations végétales les plus caractéristiques de ces régions. Son mémoire, présenté
comme thèse pour le doctorat ès-sciences à l'Université de Genève en 1924, est
d'autant plus intéressant que l'auteur ne s'est pas borné à exposer ses propres
recherches, mais il s'est appliqué aussi à faire un exposé synthétique des faits qui
semblent dès maintenant acquis relativement à la physiologie, à l'édaphisme, à la
sociologie végétale et à l'écologie appliquée par rapport à la concentration des ions H.
Les principaux faits mis en lumière par les savants que nous venons de citer
peuvent se résumer de la manière suivante :
Olsen a établi que la concentration des ions H dans les sols naturels danois est
comprise entre PH = 3, 4 et Pu = 8. L'eau distillée neutre, c'est-à-dire contenant
un nombre égal d'ions H et d'ions OH, présente la zone de virage à PH = 7.
Dans les expériences de culture de Olsen faites dans des milieux artificiels, il est
apparu que les espèces qui, dans la nature, se trouvent seulement dans les sols très
acides (plantes des landes), atteignent leur plus complet développement dans les
solutions nutritives à valeur de Pu voisine de 4, tandis que les espèces qui, dans la
nature, se trouvent seulement dans les sols légèrement acides, neutres ou alcalins
(plantes des terres basiques), atteignent leur croissance la plus vigoureuse dans les
liquides nutritifs à valeur de PH comprise entre 6 et 7. Dans les solutions nutritives
légèrement acides où les plantes des terres basiques atteignaient leur plus complet
développement, les plantes des terres acides ne croissaient pas bien et devenaient
chlorotiques.
En ce qui concerne les plantes cultivées, Arrhénius a constaté que dans les terres
très acides, où PH = 4,5 — 5,5, on cultive de préférence l'avoine comme céréale.;
sur les sols moins acides où PH = 5 — 6, on peut y ajouter le seigle ; sur les terrains
légèrement acides, où PH = environ 6, les plantes cultivées sont le seigle, le
froment, l'avoine, le trèfle ; enfin, sur les terrains neutres ou alcalins, où PH> 7, le
seigle ne prospère plus ; en revanche, la culture de la luzerne se fait sur une
grande échelle.
La concentration des ions H dans le sol a également une grande influence sur le
développement des légumineuses assimilatrices d'azote par les bactéries de leurs
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