Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 novembre 1903 01 novembre 1903
Description : 1903/11/01 (A6,N23)-1903/11/30. 1903/11/01 (A6,N23)-1903/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373310
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 23 (NOUVELLE SÉRIE)
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- Renseignements:
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- Isobares du mois d'octobre 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de septembre 1903.
- 802 -
La pâte ainsi obtenue était dissoute dans une quantité d'eau suffisante, et l'on versait ensuite
la solution sur les cardamomes, qui s'amidonnaient pour ainsi dire parle frottement de la main
sur toute la surface du fruit.
Aujourd'hui ce procédé est entièrement délaissé et a fait place à un traitement nouveau
dont nous allons rapidement décrire les diverses phases.
Dans une salle spéciale, des tuyaux, disposés à cet effet, conduisent l'eau d'un puits dans un
grand vase dans lequel on a eu soin de jeter, après les avoir réduits en poudre, quelques fruits
de Sapindus trifoliatus. Cette espèce appartient à la famille des Sapindacées ou Savonniers,
dont les fruits renferment une matière mucilagineuse donnant dans l'eau une mousse très
épaisse et très blanche ressemblant à celle produite par le savon ordinaire. On y ajoute encore
quelques fruits d'Acacia concinna, qui est aussi une espèce servant aux mêmes usages que les
saponaires.
Les proportions dans lesquelles on mélange les deux espèces précitées sont les suivantes :
900 gr. de Sapindus trifoliatus
100 gr. d'Acacia concinna
Ces proportions correspondent à un volume d'eau de 22 litres environ. Dès que ce mélange
a été préparé, on remue fortement. On prend ensuite un second vase contenant une forte
dissolution de savon ordinaire dans la même eau. Disons d'abord que le premier vase ne sert
à traiter qu'une quantité limitée de cardamomes, évaluée à environ 67 kilos.
Deux femmes s'emparent d'un troisième grand vase qui constitue la cuve de lavage et le placent
entre elles ; elles le remplissent de 8 litres 80 d'eau et de 3 litres 30 de la solution de Sapindus
trifoliatus et d'Acacia concinna. Elles jettent ensuite dans cette cuve un panier de cardamomes
pesant 4 kos 1/2; puis elles plongent leurs mains dans le mélange et agitent vigoureusement
pendant une minute. Elles laissent reposer le même laps de temps, pour recommencer de
nouveau à des intervalles réguliers.
Dès qu'une écume très épaisse couvre la surface du liquide, le premier lavage prend fin ;
les cardamomes sont vidés à la main dans un panier où on les laisse s'égoutter quelques
instants.
Deux autres femmes saisissent ensuite le panier et le renversent dans une seconde cuve à
lavage contenant 7 litres 70 d'eau de puits, 1 litre 10 de la solution de fruits de Sapindus
trifoliatus et d'Acacia concinna pulvérisés, plus un litre de la dissolution de savon ordinaire.
Elles font subir aux cardamomes le même lavage que précédemment, en ayant soin d'observer
les mêmes intervalles de temps entre l'agitation et le repos du liquide, après quoi elles placent
à la main les fruits dans un panier. Dès qu'ils sont débarrassés de leur eau, on les répand sur
des nattes. Il se produit alors une légère fermentation qui a pour résultat de faire gonfler les
cardamomes et au cours de laquelle une femme est chargée exclusivement de verser légèrement,
sur chaque tas, une quantité d'eau suffisante pour prévenir un trop grand dégagement de
chaleur ; cette opération se continue la nuit à une demi-heure d'intervalle.
Le lendemain on fait sécher définitivement les cardamomes au soleil ; il suffit de 4 à 5 heures
d'exposition.
On procède ensuite à la coupe des tiges qui restent attachées aux fruits, à l'aide de ciseaux
anglais dont le poids est trop grand pour être soutenus à la main et qu'on appuie contre
le sol, de la main droite, tandis que la main gauche permet de placer les tiges entre les
branches de l'outil. Ce qui retient à première vue l'attention de l'observateur, c'est la rapidité
avec laquelle s'exécute la taille ; les tiges sont très petites et il est à remarquer qu'il faut un
soin très minutieux pour ne pas endommager le fruit lui-même. On arrive ainsi à préparer
jusqu'à 90 cardamomes à la minute. -
Ceci fait, le triage commence; les fruits .arrondis et de bel aspect sont seuls réservés pour
l'exportation; ceux qui paraissent plus ou moins chétifs sont mis de côté pour servir à la con-
sommation locale. On peut trier ainsi 11 kilos de cardamomes par jour.
La pâte ainsi obtenue était dissoute dans une quantité d'eau suffisante, et l'on versait ensuite
la solution sur les cardamomes, qui s'amidonnaient pour ainsi dire parle frottement de la main
sur toute la surface du fruit.
Aujourd'hui ce procédé est entièrement délaissé et a fait place à un traitement nouveau
dont nous allons rapidement décrire les diverses phases.
Dans une salle spéciale, des tuyaux, disposés à cet effet, conduisent l'eau d'un puits dans un
grand vase dans lequel on a eu soin de jeter, après les avoir réduits en poudre, quelques fruits
de Sapindus trifoliatus. Cette espèce appartient à la famille des Sapindacées ou Savonniers,
dont les fruits renferment une matière mucilagineuse donnant dans l'eau une mousse très
épaisse et très blanche ressemblant à celle produite par le savon ordinaire. On y ajoute encore
quelques fruits d'Acacia concinna, qui est aussi une espèce servant aux mêmes usages que les
saponaires.
Les proportions dans lesquelles on mélange les deux espèces précitées sont les suivantes :
900 gr. de Sapindus trifoliatus
100 gr. d'Acacia concinna
Ces proportions correspondent à un volume d'eau de 22 litres environ. Dès que ce mélange
a été préparé, on remue fortement. On prend ensuite un second vase contenant une forte
dissolution de savon ordinaire dans la même eau. Disons d'abord que le premier vase ne sert
à traiter qu'une quantité limitée de cardamomes, évaluée à environ 67 kilos.
Deux femmes s'emparent d'un troisième grand vase qui constitue la cuve de lavage et le placent
entre elles ; elles le remplissent de 8 litres 80 d'eau et de 3 litres 30 de la solution de Sapindus
trifoliatus et d'Acacia concinna. Elles jettent ensuite dans cette cuve un panier de cardamomes
pesant 4 kos 1/2; puis elles plongent leurs mains dans le mélange et agitent vigoureusement
pendant une minute. Elles laissent reposer le même laps de temps, pour recommencer de
nouveau à des intervalles réguliers.
Dès qu'une écume très épaisse couvre la surface du liquide, le premier lavage prend fin ;
les cardamomes sont vidés à la main dans un panier où on les laisse s'égoutter quelques
instants.
Deux autres femmes saisissent ensuite le panier et le renversent dans une seconde cuve à
lavage contenant 7 litres 70 d'eau de puits, 1 litre 10 de la solution de fruits de Sapindus
trifoliatus et d'Acacia concinna pulvérisés, plus un litre de la dissolution de savon ordinaire.
Elles font subir aux cardamomes le même lavage que précédemment, en ayant soin d'observer
les mêmes intervalles de temps entre l'agitation et le repos du liquide, après quoi elles placent
à la main les fruits dans un panier. Dès qu'ils sont débarrassés de leur eau, on les répand sur
des nattes. Il se produit alors une légère fermentation qui a pour résultat de faire gonfler les
cardamomes et au cours de laquelle une femme est chargée exclusivement de verser légèrement,
sur chaque tas, une quantité d'eau suffisante pour prévenir un trop grand dégagement de
chaleur ; cette opération se continue la nuit à une demi-heure d'intervalle.
Le lendemain on fait sécher définitivement les cardamomes au soleil ; il suffit de 4 à 5 heures
d'exposition.
On procède ensuite à la coupe des tiges qui restent attachées aux fruits, à l'aide de ciseaux
anglais dont le poids est trop grand pour être soutenus à la main et qu'on appuie contre
le sol, de la main droite, tandis que la main gauche permet de placer les tiges entre les
branches de l'outil. Ce qui retient à première vue l'attention de l'observateur, c'est la rapidité
avec laquelle s'exécute la taille ; les tiges sont très petites et il est à remarquer qu'il faut un
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