Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1903 01 octobre 1903
Description : 1903/10/01 (A6,N22)-1903/10/31. 1903/10/01 (A6,N22)-1903/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537330k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 22 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 683
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 717
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 723
- .......... Page(s) .......... 723
- .......... Page(s) .......... 724
- Les transactions des Annamites et des Chinois avec les Moïs et les Khas-lu, en Annam.
- .......... Page(s) .......... 725
- .......... Page(s) .......... 726
- .......... Page(s) .......... 726
- .......... Page(s) .......... 727
- .......... Page(s) .......... 728
- .......... Page(s) .......... 728
- Isobares du mois de septembre1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'août 1903.
— 731 —
Le minerai de fer japonais est fourni principalement par les mines de l'Akadani et de Kamo
dans l'Echigo. Ces mines ont été achetées par l'usine gouvernementale. D'autres mines en
fournissent également de petites quantités.
Lorsque le travail est en pleine activité on estime que la mine d'Akadani donne 100.000
tonnes de minerai par an. Les mines chinoises fournissent en même temps de 50 à 70.000
tonnes de minerai.
Le charbon est aussi fourni par des mines du Japon acquises par l'usine. Ce sont les mines
de Takao, Igisu et Urno, toutes situées dans un rayon de moins de 50 kilomètres autour de
l'usine métallurgique et reliées à cette usine par une voie ferrée.
On évalue le montant du minerai de fer nécessaire chaque année, lorsque tout fonctionnera
régulièrement, à 250.000 tonnes, et que les quantités de coke et de charbon nécessaires s'élève-
ront respectivement à 380.000 et 800.000 tonnes.
Vers la fin de 1901 on estimait le prix du minerai de fer, pris à la mine, entre 6 fr. 50 et
7 fr. 50 la tonne. Le prix du transport, de la mine à Wakamatsu, était d'environ 11 fr. 70 par
tonne. Cette-ci revenait donc à 18 fr. 69 ou 19 fr. 50 et c'est là le prix minimum. On comptait
cependant que lorsque les moyens de transport entre les mines d'Akadani et l'usine seraient
établis, le prix de revient de la tonne rendue à l'usine ne serait plus que de 13 francs.
Les rapports sur l'année 1902 nous apprennent que les hauts fourneaux de Wakamatsu ne
donnent pas les résultats que l'on en attendait. Il a déjà été dépensé 57.500.000 francs, mais il
faudra encore allouer une somme considérable avant de pouvoir les utiliser.
Comme nous l'avons dit plus haut l'estimation des dépenses, au début, avait été de 10.000.000
de francs.
Une commission d'enquête a conclu à la nécessité pour le Gouvernement d'abandonner lé
capital déjà engagé et de prêter son appui à une compagnie privée qui exploiterait cette affaire-
Les avantages dont devait jouir cette compagnie devaient être les suivants : elle serait autorisée
à émettre des actions de 100 yens (un peu plus de 250 francs, au cours du jour) pour une
somme de près de 20 millions (19.140.625 fr.) et le Gouvernement garantirait un intérêt de
60/0 pendant une période de 15 ans. Le Gouvernement devait aussi avancer, s'il était nécessaire,
une somme pouvant dépasser 12.500.000 francs, sans intérêts pour la Compagnie. Cette
somme ne serait remboursable qu'après dix ans et pourrait être répartie sur 20 annuités. Le
Gouvernement devait s'engager enfin à se fournir à cette usine de tout le matériel, produit par
celle-ci, dont il aurait besoin.
L'avis du directeur de l'usine, exprimé dans un rapport était très différent. Suivant lui une
somme de 25.000.000 de francs permettrait d'achever l'installation et de mettre en marche
l'usine.
Il prévoyait pour la somme de plus de 75 millions ainsi dépensée un intérêt de 3 1/2 pour
cent. Ce serait, comme le fait remarquer le rapport anglais, un bien faible intérêt pour le Japon.
*
* *
Les importations de métaux et d'ouvrages métallurgiques au Japon. —
Comme suite au renseignement précédent nous croyons intéressant de donner quelques détails
sur le commerce des produits métallurgiques au Japon.
Au début de l'année 1902 le marché des métaux et produits métallurgiques se présentait bien
et permettait de croire qu'il se maintiendrait. Il n'en fut pas ainsi. Pendant les mois d'avril et
de mai les ventes diminuèrent très sensiblement en raison de chargements en route attendus.
Le marché ne reprit pas pendant tout le reste de l'année.
Le commerce total des métaux en 1902 est inférieur de près de 2 millions à celui de 1901.
Cette baisse porte surtout sur les ponts en fer et le matériel de construction.
En 1901 il en avait été importé pour 3.780.0u0 francs tandis qu'en 1902 il n'y en a eu
que pour 872.275 francs.
Le minerai de fer japonais est fourni principalement par les mines de l'Akadani et de Kamo
dans l'Echigo. Ces mines ont été achetées par l'usine gouvernementale. D'autres mines en
fournissent également de petites quantités.
Lorsque le travail est en pleine activité on estime que la mine d'Akadani donne 100.000
tonnes de minerai par an. Les mines chinoises fournissent en même temps de 50 à 70.000
tonnes de minerai.
Le charbon est aussi fourni par des mines du Japon acquises par l'usine. Ce sont les mines
de Takao, Igisu et Urno, toutes situées dans un rayon de moins de 50 kilomètres autour de
l'usine métallurgique et reliées à cette usine par une voie ferrée.
On évalue le montant du minerai de fer nécessaire chaque année, lorsque tout fonctionnera
régulièrement, à 250.000 tonnes, et que les quantités de coke et de charbon nécessaires s'élève-
ront respectivement à 380.000 et 800.000 tonnes.
Vers la fin de 1901 on estimait le prix du minerai de fer, pris à la mine, entre 6 fr. 50 et
7 fr. 50 la tonne. Le prix du transport, de la mine à Wakamatsu, était d'environ 11 fr. 70 par
tonne. Cette-ci revenait donc à 18 fr. 69 ou 19 fr. 50 et c'est là le prix minimum. On comptait
cependant que lorsque les moyens de transport entre les mines d'Akadani et l'usine seraient
établis, le prix de revient de la tonne rendue à l'usine ne serait plus que de 13 francs.
Les rapports sur l'année 1902 nous apprennent que les hauts fourneaux de Wakamatsu ne
donnent pas les résultats que l'on en attendait. Il a déjà été dépensé 57.500.000 francs, mais il
faudra encore allouer une somme considérable avant de pouvoir les utiliser.
Comme nous l'avons dit plus haut l'estimation des dépenses, au début, avait été de 10.000.000
de francs.
Une commission d'enquête a conclu à la nécessité pour le Gouvernement d'abandonner lé
capital déjà engagé et de prêter son appui à une compagnie privée qui exploiterait cette affaire-
Les avantages dont devait jouir cette compagnie devaient être les suivants : elle serait autorisée
à émettre des actions de 100 yens (un peu plus de 250 francs, au cours du jour) pour une
somme de près de 20 millions (19.140.625 fr.) et le Gouvernement garantirait un intérêt de
60/0 pendant une période de 15 ans. Le Gouvernement devait aussi avancer, s'il était nécessaire,
une somme pouvant dépasser 12.500.000 francs, sans intérêts pour la Compagnie. Cette
somme ne serait remboursable qu'après dix ans et pourrait être répartie sur 20 annuités. Le
Gouvernement devait s'engager enfin à se fournir à cette usine de tout le matériel, produit par
celle-ci, dont il aurait besoin.
L'avis du directeur de l'usine, exprimé dans un rapport était très différent. Suivant lui une
somme de 25.000.000 de francs permettrait d'achever l'installation et de mettre en marche
l'usine.
Il prévoyait pour la somme de plus de 75 millions ainsi dépensée un intérêt de 3 1/2 pour
cent. Ce serait, comme le fait remarquer le rapport anglais, un bien faible intérêt pour le Japon.
*
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Les importations de métaux et d'ouvrages métallurgiques au Japon. —
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sur le commerce des produits métallurgiques au Japon.
Au début de l'année 1902 le marché des métaux et produits métallurgiques se présentait bien
et permettait de croire qu'il se maintiendrait. Il n'en fut pas ainsi. Pendant les mois d'avril et
de mai les ventes diminuèrent très sensiblement en raison de chargements en route attendus.
Le marché ne reprit pas pendant tout le reste de l'année.
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Cette baisse porte surtout sur les ponts en fer et le matériel de construction.
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