Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1903 01 octobre 1903
Description : 1903/10/01 (A6,N22)-1903/10/31. 1903/10/01 (A6,N22)-1903/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537330k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 22 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 683
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 717
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 723
- .......... Page(s) .......... 723
- .......... Page(s) .......... 724
- Les transactions des Annamites et des Chinois avec les Moïs et les Khas-lu, en Annam.
- .......... Page(s) .......... 725
- .......... Page(s) .......... 726
- .......... Page(s) .......... 726
- .......... Page(s) .......... 727
- .......... Page(s) .......... 728
- .......... Page(s) .......... 728
- Isobares du mois de septembre1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'août 1903.
- 696 —
disposées à l'intérieur de façon à recevoir deux rangées de vingt cakes, chacun
étant placé dans une case spéciale (soit 40 cakes par caisse).
Les cakes sont placés et calés dans du trash dont on remplit également la
caisse.
Ce sont les caisses d'exportation. Il est indispensable de les tenir à l'abri de
l'humidité pendant assez longtemps encore; cette période est très variable
suivant lè degré de l'humidité de l'air au moment où les emballages ont été
faits. Toutefois cette période passée, les cakes peuvent se conserver très longtemps,
sans qu'on ait à prendre aucune nouvelle précaution.
Vabkari, opium destiné à la consommation intérieure des Indes anglaises, est
préparé d'une façon différente. Il n'a pas le même arome que celui contenu
dans les cakes mais a l'avantage d'être plus concentré, et d'autre part le prix de
revient de son emballage est beaucoup moindre.
Cet opium est d'abord exposé aux rayons solaires pour le faire épaissir.
Lorsque sa consistance est semblable à celle de cire fondue il est pétri puis sé-
paré en pains carrés, pesant 0 k 933. Ces pains sont enveloppés de papier huilé et
emballés dans des caisses à compartiments, comme il est dit plus haut pour les
cakes d'exportation.
Parfois aussi cet opium est présenté sous forme de tablettes plates.
Préparation de l'opium en Indo-Chine. — La méthode suivie est la
méthode cantonnaise qui sera décrite plus loin.
Des modifications pouvant être apportées chaque jour, nous ne décrirons
pas la façon dont cette méthode est appliquée actuellement à la bouillerie' de
Saigon.
Préparation de l'opium au Yunnan (Sur la frontière du Tonkin).
— Le pain d'opium vendu au consommateur pèse environ 600 grammes.
Ce pàin est placé dans une cuvette en cuivre à tond plat, d'une contenance d'en-
viron cinq litres et mesurant 0 m 25 à 0 m30 de diamètre et 0 m 10 environ de
hauteur. Cette cuvette est placée sur un feu doux. Le préparateur, muni d'une
sorte de petite pelle en bois ayant la forme d'une spatule, agite continuellement
la matière qui fond, de façon à éviter qu'une partie ne s'attache au fond de
la cuvette. Cette opération est très délicate car si une petite quantité, si petite
fût-elle, venait à adhérer à la partie inférieure ou aux parois de la cuve, et si elle
brûlait, tout le contenu s'imprégnerait de cette odeur. Les fumeurs les moins
délicats ne sauraient utiliser cette préparation, qui serait par conséquent perdue.
Lorsque toute la masse est fondue, le préparateur y ajoute petit à petit, et sans
cesser de remuer le contenu de la cuvette, de l'eau chaude jusqu'à ce que la
cuvette soit remplie. Il ajoute alors une tasse à thé d'eau-de vie de riz (environ
80 à 40 centimètres cubes). Beaucoup d'indigènes se contentent de verser quel-
ques gouttes seulement d'eau-de-vie. Celle-ci employée de cette façon est perdue
et il est naturel que les fumeurs pauvres en mettent le moins possible. La quan-
tité de 40 centimètres cubes est celle que j'ai vu employer chez un mandarin.
disposées à l'intérieur de façon à recevoir deux rangées de vingt cakes, chacun
étant placé dans une case spéciale (soit 40 cakes par caisse).
Les cakes sont placés et calés dans du trash dont on remplit également la
caisse.
Ce sont les caisses d'exportation. Il est indispensable de les tenir à l'abri de
l'humidité pendant assez longtemps encore; cette période est très variable
suivant lè degré de l'humidité de l'air au moment où les emballages ont été
faits. Toutefois cette période passée, les cakes peuvent se conserver très longtemps,
sans qu'on ait à prendre aucune nouvelle précaution.
Vabkari, opium destiné à la consommation intérieure des Indes anglaises, est
préparé d'une façon différente. Il n'a pas le même arome que celui contenu
dans les cakes mais a l'avantage d'être plus concentré, et d'autre part le prix de
revient de son emballage est beaucoup moindre.
Cet opium est d'abord exposé aux rayons solaires pour le faire épaissir.
Lorsque sa consistance est semblable à celle de cire fondue il est pétri puis sé-
paré en pains carrés, pesant 0 k 933. Ces pains sont enveloppés de papier huilé et
emballés dans des caisses à compartiments, comme il est dit plus haut pour les
cakes d'exportation.
Parfois aussi cet opium est présenté sous forme de tablettes plates.
Préparation de l'opium en Indo-Chine. — La méthode suivie est la
méthode cantonnaise qui sera décrite plus loin.
Des modifications pouvant être apportées chaque jour, nous ne décrirons
pas la façon dont cette méthode est appliquée actuellement à la bouillerie' de
Saigon.
Préparation de l'opium au Yunnan (Sur la frontière du Tonkin).
— Le pain d'opium vendu au consommateur pèse environ 600 grammes.
Ce pàin est placé dans une cuvette en cuivre à tond plat, d'une contenance d'en-
viron cinq litres et mesurant 0 m 25 à 0 m30 de diamètre et 0 m 10 environ de
hauteur. Cette cuvette est placée sur un feu doux. Le préparateur, muni d'une
sorte de petite pelle en bois ayant la forme d'une spatule, agite continuellement
la matière qui fond, de façon à éviter qu'une partie ne s'attache au fond de
la cuvette. Cette opération est très délicate car si une petite quantité, si petite
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brûlait, tout le contenu s'imprégnerait de cette odeur. Les fumeurs les moins
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