Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1903 01 septembre 1903
Description : 1903/09/01 (A6,N21)-1903/09/30. 1903/09/01 (A6,N21)-1903/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537329x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 21 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 615
- .......... Page(s) .......... 616-617
- .......... Page(s) .......... 618
- .......... Page(s) .......... 619
- .......... Page(s) .......... 624
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 648
- .......... Page(s) .......... 655
- .......... Page(s) .......... 661
- Isobares du mois d'août 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juillet 1903.
- 603 -
ou du sulfate de fer est un stimulant très actif. L'eau camphrée est particu-
lièrement énergique. La germination commence, si on a employé ce stimu-
lant, dès le quatrième jour et est très abondante le sixième. L'alcool cam-
phré, au contraire, lui paraît nuisible. Il recommande aussi ces immersions
comme préventifs contre les maladies du pavot à opium.
Nous allons passer rapidement en revue les époques auxquelles se font les
semis dans les différentes régions sur lesquelles nous avons des renseignements
précis.
Dans la région de Baroda, le pavot est semé en petites planches rectangu-
laires de 1 m 50 sur 2 m 50 chaque, bien nivelées. Ces planches sont disposées
de manière à pouvoir être irriguées. Les semences sont triées avec soin avant
d'être employées. Il faut qu'elles soient autant que possible âgées d'un an et qu'el-
les ne soient pas humides. Les cultivateurs en conservent généralement une pro-
vision de la récolte de l'année précédente. Il faudrait environ 3 kilogrammes à
l'hectare dans cette région. Les semis sont faits à la volée puis la terre est légère-
ment retournée pour que les graines soient recouvertes. Cette opération se fait à
l'aide d'un outil spécial appelé « Khandi ». Immédiatement après avoir fait les
semis le terrain est irrigué.
Dans le Panjab, les semis se font dans la deuxième quinzaine de novembre.
Les semis sont faits à la volée, à raison de un peu plus d'un kilogramme à l'hec-
tare. Les graines sont mélangées avec un égal volume de sable fin; on facilite
de cette façon l'opération, et les semences sont plus régulièrement réparties
sur le sol.
On voit que les quantités de graines nécessaires à l'hectare, d'après G. Watt,
ne sont pas du tout les mêmes au Baroda et dans le Panjab. Nous avons toute-
fois cru intéressant de donner ces chiffres.
Les semis se commencent en novembre dans les Provinces centrales. Le ter-
rain est disposé comme pour la culture de la canne à sucre, c'est-à-dire en
planches; les graines y sont semées à la volée.
Au Bengale, on commence les semis au mois d'octobre et on peut les continuer
jusqu'au milieu de novembre. Ces semis sont généralement faits sur des terrains
qui ont produit une récolte de maïs et qu'on a préparés par un ou deux labours
suivis de hersages. Les semences sont presque toujours conservées de la récolte
précédente et choisies avec soin sur les meilleures capsules. Parfois pourtant le
cultivateur préfère employer des graines provenant de cultures de pavots d'une
province voisine, comptant sur un rendement supérieur. Les semis se font à la
volée.
Sur les hauteurs de Jaunsar, les semis se font à partir de février, tandis que
dans les plaines des Provinces du Nord-Ouest, ils se font à partir d'octobre.
On compte environ 3 kilos et demi à l'hectare.
En Turquie et en Egypte, les semis se font à partir de la fin d'octobre et en
novembre; ils se font en lignes espacées de 0 m 25 à 0 III 40 ou à la volée.
ou du sulfate de fer est un stimulant très actif. L'eau camphrée est particu-
lièrement énergique. La germination commence, si on a employé ce stimu-
lant, dès le quatrième jour et est très abondante le sixième. L'alcool cam-
phré, au contraire, lui paraît nuisible. Il recommande aussi ces immersions
comme préventifs contre les maladies du pavot à opium.
Nous allons passer rapidement en revue les époques auxquelles se font les
semis dans les différentes régions sur lesquelles nous avons des renseignements
précis.
Dans la région de Baroda, le pavot est semé en petites planches rectangu-
laires de 1 m 50 sur 2 m 50 chaque, bien nivelées. Ces planches sont disposées
de manière à pouvoir être irriguées. Les semences sont triées avec soin avant
d'être employées. Il faut qu'elles soient autant que possible âgées d'un an et qu'el-
les ne soient pas humides. Les cultivateurs en conservent généralement une pro-
vision de la récolte de l'année précédente. Il faudrait environ 3 kilogrammes à
l'hectare dans cette région. Les semis sont faits à la volée puis la terre est légère-
ment retournée pour que les graines soient recouvertes. Cette opération se fait à
l'aide d'un outil spécial appelé « Khandi ». Immédiatement après avoir fait les
semis le terrain est irrigué.
Dans le Panjab, les semis se font dans la deuxième quinzaine de novembre.
Les semis sont faits à la volée, à raison de un peu plus d'un kilogramme à l'hec-
tare. Les graines sont mélangées avec un égal volume de sable fin; on facilite
de cette façon l'opération, et les semences sont plus régulièrement réparties
sur le sol.
On voit que les quantités de graines nécessaires à l'hectare, d'après G. Watt,
ne sont pas du tout les mêmes au Baroda et dans le Panjab. Nous avons toute-
fois cru intéressant de donner ces chiffres.
Les semis se commencent en novembre dans les Provinces centrales. Le ter-
rain est disposé comme pour la culture de la canne à sucre, c'est-à-dire en
planches; les graines y sont semées à la volée.
Au Bengale, on commence les semis au mois d'octobre et on peut les continuer
jusqu'au milieu de novembre. Ces semis sont généralement faits sur des terrains
qui ont produit une récolte de maïs et qu'on a préparés par un ou deux labours
suivis de hersages. Les semences sont presque toujours conservées de la récolte
précédente et choisies avec soin sur les meilleures capsules. Parfois pourtant le
cultivateur préfère employer des graines provenant de cultures de pavots d'une
province voisine, comptant sur un rendement supérieur. Les semis se font à la
volée.
Sur les hauteurs de Jaunsar, les semis se font à partir de février, tandis que
dans les plaines des Provinces du Nord-Ouest, ils se font à partir d'octobre.
On compte environ 3 kilos et demi à l'hectare.
En Turquie et en Egypte, les semis se font à partir de la fin d'octobre et en
novembre; ils se font en lignes espacées de 0 m 25 à 0 III 40 ou à la volée.
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