Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 août 1903 01 août 1903
Description : 1903/08/01 (A6,N20)-1903/08/31. 1903/08/01 (A6,N20)-1903/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537328h
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 20
- Le marché du sucre en Extrême-Orient L'industrie et le commerce du sucre à Hongkong, par M. Réau, Vice-consul de France, à Hongkong.
- .......... Page(s) .......... 559
- .......... Page(s) .......... 570
- .......... Page(s) .......... 577
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 583
- .......... Page(s) .......... 586
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- .......... Page(s) .......... 589
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- .......... Page(s) .......... 589
- Isobares du mois de juillet 1903.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de juin 1903.
— 538 —
Nous avons tenu à publier in-extenso le travail si complet de M. Héaù. Mais M. Réau s'est,
naturellement, surtout préoccupé des débouchés possibles pour l'industrie sucrière métropo-
litaine. On comprendra que notre point de vue, en Indo-Chine, soit différent, et que nous ayons
surtout en vue les débouchés possibles pour une industrie sucrière indo-chinoise, qui reste -
d'ailleurs à créer. Pour cela il importe de se rendre compte des capacités de production et
de consommation des marchés qui nous entourent. C'est le but des notes suivantes dans
lesquelles je me suis efforcé de condenser les renseignements les plus complets et les plus
récents sur le sucre en Extrême-Orient.
H. B.
LA PRODUCTION ET LE COMMERCE DU SUCRE
EN EXTRÊME-ORIENT -
I. — Indes anglaises1
Production. — Sans entrer dans des détails qui nous entraîneraient beaucoup
trop loin étant donné l'immensité du pays, disons que, d'après les derniers
chiffres d'ensemble que nous ayons pu nous procurer [année financière 1900-
1901, 1er avril-31 mars] la superficie totale cultivée en canne à sucre dans l'Inde
était officiellement estimée à :
1.040.380 hectares
Les principaux centres de culture sont, par ordre d'importance :
SUPERFICIE EN 1900-1901 2
iieuicuca
Provinces du Nord-Ouest et Oudh. 489.648 -
Bengale. : 305.828
Pundjab. ,'-. :'. 141.400
Madras. 22.624
Total. 959.500
1 NOllS ne donnons qu'une mention en passant à :
Maurice. - Exportation annuelle. 150.000 tonnes
La Réunion - 50.000 —
En effet la première exporte surtout aux Indes anglaises (voir plus loin), et la seconde, en
France ; mais il semble que leur marché naturel soit plutôt l'Afrique du Sud. Il en sera sans
doute de même de Madagascar. Il est vrai que la culture de la canne à sucre existe déjà au
Natal [production en 1901: 37.249 tonnes], en Rhodésie, et qu'elle pourrait s'étendre ailleurs.
L'Afrique est en somme un facteur inconnu dans le problème sucrier.
2 Les derniers Crop forecasts (Saison 1902-1903) indiquent plutôt une diminution dans les
superficies cultivées :
Bengate. 716.000 acres contre 857.0JO acres en 1900-1901
Pundjab 306.000 — 350.000 -
Maras. 45.000 — 56.000 —
Nous n'avons pas les chiffres pour les provinces du Nord-Ouest et l'Oudh.
De même que les superficies, les rendements varient naturellement beaucoup d'une région
et d'une innée à l'autre. -
Nous avons tenu à publier in-extenso le travail si complet de M. Héaù. Mais M. Réau s'est,
naturellement, surtout préoccupé des débouchés possibles pour l'industrie sucrière métropo-
litaine. On comprendra que notre point de vue, en Indo-Chine, soit différent, et que nous ayons
surtout en vue les débouchés possibles pour une industrie sucrière indo-chinoise, qui reste -
d'ailleurs à créer. Pour cela il importe de se rendre compte des capacités de production et
de consommation des marchés qui nous entourent. C'est le but des notes suivantes dans
lesquelles je me suis efforcé de condenser les renseignements les plus complets et les plus
récents sur le sucre en Extrême-Orient.
H. B.
LA PRODUCTION ET LE COMMERCE DU SUCRE
EN EXTRÊME-ORIENT -
I. — Indes anglaises1
Production. — Sans entrer dans des détails qui nous entraîneraient beaucoup
trop loin étant donné l'immensité du pays, disons que, d'après les derniers
chiffres d'ensemble que nous ayons pu nous procurer [année financière 1900-
1901, 1er avril-31 mars] la superficie totale cultivée en canne à sucre dans l'Inde
était officiellement estimée à :
1.040.380 hectares
Les principaux centres de culture sont, par ordre d'importance :
SUPERFICIE EN 1900-1901 2
iieuicuca
Provinces du Nord-Ouest et Oudh. 489.648 -
Bengale. : 305.828
Pundjab. ,'-. :'. 141.400
Madras. 22.624
Total. 959.500
1 NOllS ne donnons qu'une mention en passant à :
Maurice. - Exportation annuelle. 150.000 tonnes
La Réunion - 50.000 —
En effet la première exporte surtout aux Indes anglaises (voir plus loin), et la seconde, en
France ; mais il semble que leur marché naturel soit plutôt l'Afrique du Sud. Il en sera sans
doute de même de Madagascar. Il est vrai que la culture de la canne à sucre existe déjà au
Natal [production en 1901: 37.249 tonnes], en Rhodésie, et qu'elle pourrait s'étendre ailleurs.
L'Afrique est en somme un facteur inconnu dans le problème sucrier.
2 Les derniers Crop forecasts (Saison 1902-1903) indiquent plutôt une diminution dans les
superficies cultivées :
Bengate. 716.000 acres contre 857.0JO acres en 1900-1901
Pundjab 306.000 — 350.000 -
Maras. 45.000 — 56.000 —
Nous n'avons pas les chiffres pour les provinces du Nord-Ouest et l'Oudh.
De même que les superficies, les rendements varient naturellement beaucoup d'une région
et d'une innée à l'autre. -
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