Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1903 01 juillet 1903
Description : 1903/07/01 (A6,N19)-1903/07/31. 1903/07/01 (A6,N19)-1903/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373273
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 19
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— 457 -
CHOIX DU TERRAIN
Le bananier, pour se développer, exige un climat chaud et humide, un sol frais
et fertile. Un excès de sécheresse, comme un excès d'eau lui sont préjudiciables.
Aussi rencontre-t-on cette plante, qui n'est au fond qu'une herbacée de très
grande taille, aux abords de l'équateur, et ce n'est que dans des endroits très
spéciaux et par l'effort des hommes qu'on la trouve en masses' couvrant de
grandes superficies.
En dehors des lieux habités, où la population pour s'en nourrir plante des
bananiers autour des cases, aux bords des ruisseaux, dans des alluvions riches
en limon, on ne les voit que dans les forêts et à un état de rusticilé impropre,
dans dj'S fonds de vallonnements où le soleil pénétre à peine.
En tenant compte de ces conditions, il semble que les indigènes philippins
eusseni dù planter l'abaca partout où elles se présentaient. A observer les points
sur lesquels furent créées les grandes plantations, on doit supposer qu'il y eût
dans les débuts une méthode non pas exactement scientifique, mais raisonnée,
et que les agriculteurs purent très bien être conseillés par des hommes com-
pétents, au courant de toutes les questions météorologiques, géologiques et
climatériques susceptibles d'influence sur les cultures de l'abaca. Autrement
ces cultures eussent été généralisées, surtout dans Luçon qui était la plus peuplée,
la plus fertile et la mieux arrosée de toutes les îles de l'Archipel. Il faut des-
cendre vers le Sud pour trouver les grandes plantations. De deux îles voisines,
sous les mêmes latitudes, au centre de l'Archipel, l'une seulement est dotée
d'abacas ; l'autre en est dépourvue, telles Cébu et Négros. Alors que sur les
flancs du volcan Mayon s'étalent des superficies considérables de cette plante,
les flancs du volcan Bunaaho et les alentours de la Laguna, à proximité de
Manille, n'en cohtie'nnent que très peu.
Durant le cours de notre navigation, à travers tous ces îlots qui émergeaient
de toutes parts entre les grandes îles, nous voyions parfaitement sur les versants
des collines les nappes verdâtres d'abacas. Elles ressortaient d'autant mieux
en maints endroits que l'aspect général était plutôt nu, roussi d'infertilité ;
soulèvements plus ou moins volcaniques, dont la surface, lavée par les pluies et
insolée, ne laissait voir, çà et là, que ces bouquets de bananiers.
On a supposé, et on croit encore, que le développement de l'abaca est intime-
ment lié à un sol d'essence volcanique. Ce raisonnement n'a de valeur jusqu'ici
que par cette constatation, que dans les îles de la Sonde et aux Philippines
seulement, on trouve de l'abaca, et aux abords de volcans, soit éteints, soit en
activité. Il est vrai que dans le Sud de Luçon, c'est surtout aux abords des vol-
cans qu'on a créé les grandes plantations, mais il y en a aussi dans l'île de Leyte,
et précisément cette dernière, dont la constitution géologique se rapprocherait
de celle du Tonkin, fournit la plus grosse production et la meilleure qualité de
fibres. On trouve dans Leyte des mines de fer, des alluvions aurifères, des
granits, du cçtjcaire ; ses terres montagneuses sont argilo-siliceuses, rougiespar
les oxydes ferrugineux comme au Tonkin.
CHOIX DU TERRAIN
Le bananier, pour se développer, exige un climat chaud et humide, un sol frais
et fertile. Un excès de sécheresse, comme un excès d'eau lui sont préjudiciables.
Aussi rencontre-t-on cette plante, qui n'est au fond qu'une herbacée de très
grande taille, aux abords de l'équateur, et ce n'est que dans des endroits très
spéciaux et par l'effort des hommes qu'on la trouve en masses' couvrant de
grandes superficies.
En dehors des lieux habités, où la population pour s'en nourrir plante des
bananiers autour des cases, aux bords des ruisseaux, dans des alluvions riches
en limon, on ne les voit que dans les forêts et à un état de rusticilé impropre,
dans dj'S fonds de vallonnements où le soleil pénétre à peine.
En tenant compte de ces conditions, il semble que les indigènes philippins
eusseni dù planter l'abaca partout où elles se présentaient. A observer les points
sur lesquels furent créées les grandes plantations, on doit supposer qu'il y eût
dans les débuts une méthode non pas exactement scientifique, mais raisonnée,
et que les agriculteurs purent très bien être conseillés par des hommes com-
pétents, au courant de toutes les questions météorologiques, géologiques et
climatériques susceptibles d'influence sur les cultures de l'abaca. Autrement
ces cultures eussent été généralisées, surtout dans Luçon qui était la plus peuplée,
la plus fertile et la mieux arrosée de toutes les îles de l'Archipel. Il faut des-
cendre vers le Sud pour trouver les grandes plantations. De deux îles voisines,
sous les mêmes latitudes, au centre de l'Archipel, l'une seulement est dotée
d'abacas ; l'autre en est dépourvue, telles Cébu et Négros. Alors que sur les
flancs du volcan Mayon s'étalent des superficies considérables de cette plante,
les flancs du volcan Bunaaho et les alentours de la Laguna, à proximité de
Manille, n'en cohtie'nnent que très peu.
Durant le cours de notre navigation, à travers tous ces îlots qui émergeaient
de toutes parts entre les grandes îles, nous voyions parfaitement sur les versants
des collines les nappes verdâtres d'abacas. Elles ressortaient d'autant mieux
en maints endroits que l'aspect général était plutôt nu, roussi d'infertilité ;
soulèvements plus ou moins volcaniques, dont la surface, lavée par les pluies et
insolée, ne laissait voir, çà et là, que ces bouquets de bananiers.
On a supposé, et on croit encore, que le développement de l'abaca est intime-
ment lié à un sol d'essence volcanique. Ce raisonnement n'a de valeur jusqu'ici
que par cette constatation, que dans les îles de la Sonde et aux Philippines
seulement, on trouve de l'abaca, et aux abords de volcans, soit éteints, soit en
activité. Il est vrai que dans le Sud de Luçon, c'est surtout aux abords des vol-
cans qu'on a créé les grandes plantations, mais il y en a aussi dans l'île de Leyte,
et précisément cette dernière, dont la constitution géologique se rapprocherait
de celle du Tonkin, fournit la plus grosse production et la meilleure qualité de
fibres. On trouve dans Leyte des mines de fer, des alluvions aurifères, des
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les oxydes ferrugineux comme au Tonkin.
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