Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1903 01 mai 1903
Description : 1903/05/01 (A6,N17)-1903/05/31. 1903/05/01 (A6,N17)-1903/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373258
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 17
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- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 362
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- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de mars 1903
LA FERTILITÉ DES TERRES DU LANG-BIAN
Des renseignements tout à fait contradictoires ont été répandus au sujet des
terres du Lang-bian. Il y a eu des exagérations en sens opposé.
J'avoue néanmoins que, pour ma part, me basant sur la résultante de mes
lectures ou des conversations que j'avais entendues, je n'avais qu'une médiocre
confiance en l'avenir agricole de la région, lorsque j'entrepris mon premier
voyage à Dang-kia.
Cependant la plaine de Phanrang, celle de Dong-mé, la vallée du Sog-cai,
offraient à l'œil l'aspect de terres faciles à mettre en rapport. L'immense étendue
que découvre la vue quand on arrive au palier de Dran, me donrmit l'impression
d'un sol généreux.
En gravissant les pentes sur lesquelles la route muletière décrit ses sinuosités,
avant d'atteindre le plateau, je me sentais, à la vérité, dans une région moins
fertile.
Dalat n'offre que peu de terrains propres à la grande culture.
Mais la vallée du Da-dong, où se trouve la station agricole, m'impressionna
très favorablement.
Non seulement dans nos champs travaillés à la charrue française et copieuse-
ment fumés, mais dans les rizières et les plantations de maïs des Moïs, la végé-
tation avait un aspect réjouissant. Les cultures montraient même une vigueur à
laquelle la nature géologique du pays aurait à peine permis de croire.
Le paysage, mamelonné, encadré de pics plus ou moins élevés, l'herbe courte
qui recouvrait les collines, rappelaient certains endroits du Morvan, de la Bre-
tagne ou du Limousin. On sait que ces régions de la France ne sont point au
rang des plus fertiles; ce sont des pays d'élevage principalement. L'engraisse-
ment du bétail y est même relativement difficile, à cause de la pauvreté du sol
en éléments nutritifs.
La désagrégation de la roche granitique qui constitue la base de tout le pla-
teau du Lang-bian a fourni une couche de terre plus ou moins profonde, plus
ou moins argileuse ou sableuse, à la partie inférieure de laquelle on trouve
presque toujours, noyé dans la masse, un lit de petits cailloux de 15 à 20 centi-
mètres d'épaisseur.
Sur les sommets, le sol proprement dit disparaît presque; seul subsiste le
conglomérat; les éléments les plus ténus ont été entraînés par les eaux. Sur les
pentes abruptes, sur les croupes, le terrain, pour la même raison, est graveleux.
Des renseignements tout à fait contradictoires ont été répandus au sujet des
terres du Lang-bian. Il y a eu des exagérations en sens opposé.
J'avoue néanmoins que, pour ma part, me basant sur la résultante de mes
lectures ou des conversations que j'avais entendues, je n'avais qu'une médiocre
confiance en l'avenir agricole de la région, lorsque j'entrepris mon premier
voyage à Dang-kia.
Cependant la plaine de Phanrang, celle de Dong-mé, la vallée du Sog-cai,
offraient à l'œil l'aspect de terres faciles à mettre en rapport. L'immense étendue
que découvre la vue quand on arrive au palier de Dran, me donrmit l'impression
d'un sol généreux.
En gravissant les pentes sur lesquelles la route muletière décrit ses sinuosités,
avant d'atteindre le plateau, je me sentais, à la vérité, dans une région moins
fertile.
Dalat n'offre que peu de terrains propres à la grande culture.
Mais la vallée du Da-dong, où se trouve la station agricole, m'impressionna
très favorablement.
Non seulement dans nos champs travaillés à la charrue française et copieuse-
ment fumés, mais dans les rizières et les plantations de maïs des Moïs, la végé-
tation avait un aspect réjouissant. Les cultures montraient même une vigueur à
laquelle la nature géologique du pays aurait à peine permis de croire.
Le paysage, mamelonné, encadré de pics plus ou moins élevés, l'herbe courte
qui recouvrait les collines, rappelaient certains endroits du Morvan, de la Bre-
tagne ou du Limousin. On sait que ces régions de la France ne sont point au
rang des plus fertiles; ce sont des pays d'élevage principalement. L'engraisse-
ment du bétail y est même relativement difficile, à cause de la pauvreté du sol
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La désagrégation de la roche granitique qui constitue la base de tout le pla-
teau du Lang-bian a fourni une couche de terre plus ou moins profonde, plus
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