Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 avril 1903 01 avril 1903
Description : 1903/04/01 (A6,N16)-1903/04/30. 1903/04/01 (A6,N16)-1903/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537324v
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 16
- .......... Page(s) .......... 279
- .......... Page(s) .......... 281
- .......... Page(s) .......... 293
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 297
- .......... Page(s) .......... 305
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- .......... Page(s) .......... 308
- .......... Page(s) .......... 309
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- .......... Page(s) .......... 310
- .......... Page(s) .......... 310
- .......... Page(s) .......... 311
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de février 1903.
- 291 -
tombé à 18.431 catlies (soit 11.132 kgr. 324) contre 60. 310 catties
(36.427 kgr. 240) en 1900, ne donnant plus qu'une valeur de yens : 515.955
(1.326.004 fr. 35) au lieu de yens: 1.547.400 (3.976.818 fr.), tandis que
le ginseng blanc passait de 10 piculs (604 kgr.), à 12 piculs (724 kgr. 800),
valant yens : 1.188 (3.053 fr.16), au lieu de yens : 726 (1.865 fr. 82).
Ce serait une erreur de déduire de ces chiffres que la culture du ginseng,
l'article le plus cher après l'or, de la liste des exportations, ait tendance à
diminuer. Les plants de ginseng continuent de fournir, d'après les évaluations
de la Douane, une récolte annuelle de 250 à 300 piculs (15 à 18.000 kilos) mais
les chargements faits en 1900, comprenaient, outre la totalité de la récolte de
1899, une partie de celle de 1900. La quantité exportée en 1901, n'est donc
qu'une balance de la récolte de 1900 et le fait est, que pas une livre de la
récolte de 1901 n'avait été exportée au 31 décembre de la même année.
Il y a lieu de remarquer aussi, que la désastreuse sécheresse de la campagne
de 1901, qui avait si gravement compromis toutes les productions agricoles de
la Corée, n'avait pas été sans exercer une influence néfaste sur la récolte du
ginseng, dont la culture offre les plus grandes difficultés.
Cette plante croit de graines que l'on recueille en été, et que l'on place dans
des couches de sable ou de granit décomposé, mélangé d'une certaine quantité de
terre végétale, ou mieux de terreau formé de feuilles en décomposition. Avant
la venue des gelées, les racines sont soigneusement enlevées et placées dans des
jarres que l'on enterre jusqu'au printemps, époque à laquelle elles sont de
nouveau plantées en couche.
Durant trois années, les racines sont replantées chaque printemps, et après
la dernière opération de ce genre, on les laisse croître pendant trois autres an-
nées pour atteindre leur développement complet. La plante a des exigences
spéciales et réclame autant d'ombre que de soleil; c'est pourquoi on la cultive
sous des hangars de nattes. Un certain degré d'humidité très précis est indis-
pensable à un bon développement ; et l'on prétend que l'un des secrets des hom-
mes les plus experts dans cette culture, réside dans le degré d'humidité qu'ils
savent assurer à ces racines.
On sait d'autre part que le ginseng est un monopole de l'Etat et qu'il ne peut
être cultivé qu'en vertu d'une licence, le Gouvernement se réservant le droit
exclusif d'acheter la totalité de la récolte. Depuis le jour où les graines sont
plantées jusqu'à l'époque du complet développement des racines, les parcs à
ginseng sont soigneusement gardés jour et nuit. La responsabilité du cultivateur
ne cesse qu'avec la livraison qu'il fait des racines au dépôt de l'Etat où on lui
ouvre un crédit; mais il a des mois à attendre avant d'en recevoir la valeur. Le
prix moyen de la livre, qui contient de 10 à 15 racines, est de 9 piastres coréen-
nes environ, soit au cours actuel de cette monnaie par rapport au yen, 5 yens
25 (13 fr. 50). Les racines plus petites se vendent relativement beaucoup moins
cher; elles n'en sont pas moins, pour le cultivateur, d'un revenu de 60 ole du
capital engagé.
tombé à 18.431 catlies (soit 11.132 kgr. 324) contre 60. 310 catties
(36.427 kgr. 240) en 1900, ne donnant plus qu'une valeur de yens : 515.955
(1.326.004 fr. 35) au lieu de yens: 1.547.400 (3.976.818 fr.), tandis que
le ginseng blanc passait de 10 piculs (604 kgr.), à 12 piculs (724 kgr. 800),
valant yens : 1.188 (3.053 fr.16), au lieu de yens : 726 (1.865 fr. 82).
Ce serait une erreur de déduire de ces chiffres que la culture du ginseng,
l'article le plus cher après l'or, de la liste des exportations, ait tendance à
diminuer. Les plants de ginseng continuent de fournir, d'après les évaluations
de la Douane, une récolte annuelle de 250 à 300 piculs (15 à 18.000 kilos) mais
les chargements faits en 1900, comprenaient, outre la totalité de la récolte de
1899, une partie de celle de 1900. La quantité exportée en 1901, n'est donc
qu'une balance de la récolte de 1900 et le fait est, que pas une livre de la
récolte de 1901 n'avait été exportée au 31 décembre de la même année.
Il y a lieu de remarquer aussi, que la désastreuse sécheresse de la campagne
de 1901, qui avait si gravement compromis toutes les productions agricoles de
la Corée, n'avait pas été sans exercer une influence néfaste sur la récolte du
ginseng, dont la culture offre les plus grandes difficultés.
Cette plante croit de graines que l'on recueille en été, et que l'on place dans
des couches de sable ou de granit décomposé, mélangé d'une certaine quantité de
terre végétale, ou mieux de terreau formé de feuilles en décomposition. Avant
la venue des gelées, les racines sont soigneusement enlevées et placées dans des
jarres que l'on enterre jusqu'au printemps, époque à laquelle elles sont de
nouveau plantées en couche.
Durant trois années, les racines sont replantées chaque printemps, et après
la dernière opération de ce genre, on les laisse croître pendant trois autres an-
nées pour atteindre leur développement complet. La plante a des exigences
spéciales et réclame autant d'ombre que de soleil; c'est pourquoi on la cultive
sous des hangars de nattes. Un certain degré d'humidité très précis est indis-
pensable à un bon développement ; et l'on prétend que l'un des secrets des hom-
mes les plus experts dans cette culture, réside dans le degré d'humidité qu'ils
savent assurer à ces racines.
On sait d'autre part que le ginseng est un monopole de l'Etat et qu'il ne peut
être cultivé qu'en vertu d'une licence, le Gouvernement se réservant le droit
exclusif d'acheter la totalité de la récolte. Depuis le jour où les graines sont
plantées jusqu'à l'époque du complet développement des racines, les parcs à
ginseng sont soigneusement gardés jour et nuit. La responsabilité du cultivateur
ne cesse qu'avec la livraison qu'il fait des racines au dépôt de l'Etat où on lui
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prix moyen de la livre, qui contient de 10 à 15 racines, est de 9 piastres coréen-
nes environ, soit au cours actuel de cette monnaie par rapport au yen, 5 yens
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