Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1903 01 avril 1903
Description : 1903/04/01 (A6,N16)-1903/04/30. 1903/04/01 (A6,N16)-1903/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537324v
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 16
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- Renseignements:
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- .......... Page(s) .......... 308
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- .......... Page(s) .......... 311
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de février 1903.
— 285 —
« Le ginseng cultivé, de Corée, ou in-sam KM. est produit en grandes
quantités; il constitue un article courant.
« En même temps qu'il est hautement apprécié des Chinoisil est réputé parmi
les Coréens comme le meilleur des médicaments. Il provient presque entière-
ment de deux points de la Corée, de Syong-to ou Kai-syeng, à 60 milles au Nord-
Ouest de la capitale et de Yong-san, dans le Kyeng-syang-to, la province la plus
sud-orientale de la Corée. Les variétés qui proviennent de ces deux points sont
considérées comme différentes et elles prennent les noms de syong-sam
ou de yong-sam iJjt , selon qu'elles proviennent de Syong-to ou de Yong-san.
C'est le premier de ces endroits que j'ai visité dernièrement et où j'ai inspecté
plusieurs des principales fermes en compagnie d'un fonctionnaire du Gouver-
nement.
« L'espace occupé par la culture du ginseng à Syong-to est petit; il ne mesure
pas plus de 8 milles de diamètre et la grande majorité des fermes sont situées
en vue de la ville, au pied des murs, et dans la cité elle-même, sur l'emplace-
ment occupé par les maisons de Syong-to, quand celle-ci était capitale de la
Corée. A distance, elles présentent l'apparence de singulières taches brunes
émergeant des pentes verdoyantes des champs de riz. En général, les fermes
sont dans des situations basses, élevées seulement de quelques pieds au-dessus
du niveau des champs de riz, quoique j'en aie remarqué plusieurs bien situées,
à flanc de coteau.
Chaque ferme est un rectangle, composé d'un corps de bâtiments, enfermé
de murs et, d'autre part, de terrains enclos de haies. Les maisons, bâties
comme de coutume, de boue, de pierres, de bois brut et couvertes en chaume,
sont certainement supérieures aux autres maisons coréennes. Elles sont cons-
truites d'aplomb ; l'intérieur en est proprement arrangé et les murs, ainsi que
les haies, sont entretenus. Dans chacune se trouve un petit mirador, plus ou
moins élevé, où un veilleur est régulièrement placé pour empêcher les dépré-
dations des voleurs, qui pourraient se sauver avec de rémunératrices poignées
de ginseng. Très près de l'entrée, qui est fermée par une porte donnant dans la
cour intérieure, se trouvent les chambres des hôtes, où l'on discute les marchés
et où les autorités inspectent la qualité du ginseng. Enfin, un magasin
bien sec.
« Derrière ces constructions, sont deux autres bâtiments, où l'on fait sécher
les racines fraîches. Depuis ce point jusqu'à son extrémité, la ferme est
composée de rangées parallèles de bas et sombres hangars en nattes, munis de
toits tombant très bas sur les côtés Sud et Sud-Ouest. Ces rangées ont de 75 à
200 pieds de longueur et sont à quatre pieds d'intervalle. Ils ont environ quatre
pieds de haut à l'entrée (Nord) qui est fermée au moyen de nattes tombant du
haut et donnant ainsi accès au fermier pour prodiguer ses soins aux plants.
Dans les hangars se trouvent les couches, d'environ 8 pouces de haut, où croît
le ginseng, qui y est disposé par rangées transversales d'environ 2 pieds de
long.
« Le ginseng cultivé, de Corée, ou in-sam KM. est produit en grandes
quantités; il constitue un article courant.
« En même temps qu'il est hautement apprécié des Chinoisil est réputé parmi
les Coréens comme le meilleur des médicaments. Il provient presque entière-
ment de deux points de la Corée, de Syong-to ou Kai-syeng, à 60 milles au Nord-
Ouest de la capitale et de Yong-san, dans le Kyeng-syang-to, la province la plus
sud-orientale de la Corée. Les variétés qui proviennent de ces deux points sont
considérées comme différentes et elles prennent les noms de syong-sam
ou de yong-sam iJjt , selon qu'elles proviennent de Syong-to ou de Yong-san.
C'est le premier de ces endroits que j'ai visité dernièrement et où j'ai inspecté
plusieurs des principales fermes en compagnie d'un fonctionnaire du Gouver-
nement.
« L'espace occupé par la culture du ginseng à Syong-to est petit; il ne mesure
pas plus de 8 milles de diamètre et la grande majorité des fermes sont situées
en vue de la ville, au pied des murs, et dans la cité elle-même, sur l'emplace-
ment occupé par les maisons de Syong-to, quand celle-ci était capitale de la
Corée. A distance, elles présentent l'apparence de singulières taches brunes
émergeant des pentes verdoyantes des champs de riz. En général, les fermes
sont dans des situations basses, élevées seulement de quelques pieds au-dessus
du niveau des champs de riz, quoique j'en aie remarqué plusieurs bien situées,
à flanc de coteau.
Chaque ferme est un rectangle, composé d'un corps de bâtiments, enfermé
de murs et, d'autre part, de terrains enclos de haies. Les maisons, bâties
comme de coutume, de boue, de pierres, de bois brut et couvertes en chaume,
sont certainement supérieures aux autres maisons coréennes. Elles sont cons-
truites d'aplomb ; l'intérieur en est proprement arrangé et les murs, ainsi que
les haies, sont entretenus. Dans chacune se trouve un petit mirador, plus ou
moins élevé, où un veilleur est régulièrement placé pour empêcher les dépré-
dations des voleurs, qui pourraient se sauver avec de rémunératrices poignées
de ginseng. Très près de l'entrée, qui est fermée par une porte donnant dans la
cour intérieure, se trouvent les chambres des hôtes, où l'on discute les marchés
et où les autorités inspectent la qualité du ginseng. Enfin, un magasin
bien sec.
« Derrière ces constructions, sont deux autres bâtiments, où l'on fait sécher
les racines fraîches. Depuis ce point jusqu'à son extrémité, la ferme est
composée de rangées parallèles de bas et sombres hangars en nattes, munis de
toits tombant très bas sur les côtés Sud et Sud-Ouest. Ces rangées ont de 75 à
200 pieds de longueur et sont à quatre pieds d'intervalle. Ils ont environ quatre
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le ginseng, qui y est disposé par rangées transversales d'environ 2 pieds de
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