Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1903 01 janvier 1903
Description : 1903/01/01 (A6,N13)-1903/01/31. 1903/01/01 (A6,N13)-1903/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373221
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 13
- SOMMAIRE DU N° 14
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 130
- .......... Page(s) .......... 136
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 139
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 145
- .......... Page(s) .......... 146
- L'éclipse annulaire du soleil du 29 mars 1903
H. T. - Isobares du mois de janvier 1903
H. T. - Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de décembre 1902
H. T.
— 57 —
Les pavillons russe et français, au cinquième et au sixième rang, offrent des
chiffres analogues, 232.000 tonnes pour la navigation commerciale (sorties
seulement). Mais la marine de guerre russe et les services de transports de la
flotte volontaire, entre Odessa et Vladivostok, présentent un total triple de celui
des navires de guerre français, lesquels en raison du voisinage de Saigon, font
très rarement escale à Singapore.
Le Lloyd autrichien, avec son service régulier entre Trieste et les principaux
ports de l'Extrême-Orient, représente la presque totalité du tonnage de ce
pavillon.
Les Suédois et Norvégiens, avec 150 navires, d'un tonnage moyen de 1.000
tonneaux, font une navigation active de grand cabotage et travaillent avec une
grande économie, une sobriété exemplaire. 1. ,,'
Les Espagnols n'ont plus que leur service de la Compagnie Transatlantique
entre Barcelone et Marseille. Pas un seul navire de guerre de ce pavillon n'a
touché à Singapore durant 1901.
Les Italiens sont représentés par un service mensuel très modeste de la
Compagnie Rubattino. Mais leur flotte de guerre s'est manifestée avec quatorze
unités d'un tonnage total de 40.000 tonnes.
Les Danois ont la compagnie Est Asiatique avec un service au long cours sur
l'Europe et quelques navires entre Bangkok et Singapore.
Les Américains n'ont pas encore organisé leurs services de navigation entre
les Philippines et les Détroits. Leur navigation commerciale représente unfaible
appoint de navires espagnols et belges, nationalisés américains (9 en tout)
avec 18.000 tonnes, mais au point de vue de la marine de guerre, ils ont, cela
va sans dire, pris avec leurs croiseurs et transports, la place des Espagnols, avec
50.000 tonnes environ.
Les pavillons siamois et de Sarawak occupent les derniers rangs.
Les navires de guerre portés à l'actif des Etats Fédérés Malais sont des yachts
de ce Gouvernement colonial, qui amènent à Singapore les hauts fonctionnaires
et les joueurs de cricket, opération peu belliqueuse.
Les Portugais envoient trois fois par an un transport à Macao lequel touche
à Singapore à l'arrivée et au retour.
Pour revenir à la navigation française, il y a lieu de croire que la nouvelle loi
sur la marine marchande, d'une part, que l'arrêté du Gouverneur général de
l'Indo-Chine, d'autre part, relatif aux primes offertes par cette Colonie à la
navigation internationale, feront sentir leur effet dès l'année courante. La Com-
pagnie des Chargeurs Réunis a inauguré, en novembre 1901, son important
service de cargo-boals, dont MM. Moine, Comte et Cie sont les agents très actifs
à Singapore.
La compagnie l'Extrême-Orient, celle du Cabotage des mers de Chine, l'Est
Asiatique français, viennent également d'entrer dans l'arène maritime du Far East.
J'ai précédemment mentionné les initiatives individuelles de la maison Clouet,
avec le Baïkal, du Marquis de Barthélémy, avec le Mélita.
Les pavillons russe et français, au cinquième et au sixième rang, offrent des
chiffres analogues, 232.000 tonnes pour la navigation commerciale (sorties
seulement). Mais la marine de guerre russe et les services de transports de la
flotte volontaire, entre Odessa et Vladivostok, présentent un total triple de celui
des navires de guerre français, lesquels en raison du voisinage de Saigon, font
très rarement escale à Singapore.
Le Lloyd autrichien, avec son service régulier entre Trieste et les principaux
ports de l'Extrême-Orient, représente la presque totalité du tonnage de ce
pavillon.
Les Suédois et Norvégiens, avec 150 navires, d'un tonnage moyen de 1.000
tonneaux, font une navigation active de grand cabotage et travaillent avec une
grande économie, une sobriété exemplaire. 1. ,,'
Les Espagnols n'ont plus que leur service de la Compagnie Transatlantique
entre Barcelone et Marseille. Pas un seul navire de guerre de ce pavillon n'a
touché à Singapore durant 1901.
Les Italiens sont représentés par un service mensuel très modeste de la
Compagnie Rubattino. Mais leur flotte de guerre s'est manifestée avec quatorze
unités d'un tonnage total de 40.000 tonnes.
Les Danois ont la compagnie Est Asiatique avec un service au long cours sur
l'Europe et quelques navires entre Bangkok et Singapore.
Les Américains n'ont pas encore organisé leurs services de navigation entre
les Philippines et les Détroits. Leur navigation commerciale représente unfaible
appoint de navires espagnols et belges, nationalisés américains (9 en tout)
avec 18.000 tonnes, mais au point de vue de la marine de guerre, ils ont, cela
va sans dire, pris avec leurs croiseurs et transports, la place des Espagnols, avec
50.000 tonnes environ.
Les pavillons siamois et de Sarawak occupent les derniers rangs.
Les navires de guerre portés à l'actif des Etats Fédérés Malais sont des yachts
de ce Gouvernement colonial, qui amènent à Singapore les hauts fonctionnaires
et les joueurs de cricket, opération peu belliqueuse.
Les Portugais envoient trois fois par an un transport à Macao lequel touche
à Singapore à l'arrivée et au retour.
Pour revenir à la navigation française, il y a lieu de croire que la nouvelle loi
sur la marine marchande, d'une part, que l'arrêté du Gouverneur général de
l'Indo-Chine, d'autre part, relatif aux primes offertes par cette Colonie à la
navigation internationale, feront sentir leur effet dès l'année courante. La Com-
pagnie des Chargeurs Réunis a inauguré, en novembre 1901, son important
service de cargo-boals, dont MM. Moine, Comte et Cie sont les agents très actifs
à Singapore.
La compagnie l'Extrême-Orient, celle du Cabotage des mers de Chine, l'Est
Asiatique français, viennent également d'entrer dans l'arène maritime du Far East.
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avec le Baïkal, du Marquis de Barthélémy, avec le Mélita.
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