Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1903-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1903 01 janvier 1903
Description : 1903/01/01 (A6,N13)-1903/01/31. 1903/01/01 (A6,N13)-1903/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65373221
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 13
- SOMMAIRE DU N° 14
- .......... Page(s) .......... 93
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- .......... Page(s) .......... 130
- .......... Page(s) .......... 136
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 139
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 144
- .......... Page(s) .......... 145
- .......... Page(s) .......... 146
- L'éclipse annulaire du soleil du 29 mars 1903
H. T. - Isobares du mois de janvier 1903
H. T. - Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de décembre 1902
H. T.
— 15 -
Il est vrai que cet auteur croit « peu probable que cette teneur (en
« matières volatiles) se maintienne en profondeur », et qu'il lui paraît
« plus sage d'admettre que la qualité du charbon de Vinh-phuoc diffère peu
« de celle que l'on trouve à Nong-son et dans les divers bassins houillers
« du littoral indo-chinois ». Pourquoi cette opinion est-elle « plus sage »?
l'auteur ne le dit pas, et ne s'appuie sur aucune observation précise pour la
justifier.
Dans les analyses faites à Saigon, il se trouve que l'échantillon le plus riche
en matières volatiles avait été pris à la surface et le moins riche à 30m de pro-
fondeur, mais la très faible différence entre les teneurs de ces deux échantillons,
différence qui est de 2.19%, est attribuable à de légères variations locales.
On ne peut pas s'attendre à trouver des proportions identiques dans toute la
masse charbonneuse, et il se pourrait fort bien qu'au voisinage même du point
où a été recueilli l'échantillon le moins riche, on treuve des parties plus
favorisées.
Il est certainement très désirable que l'on emploie les houilles de Vinh-phuoc
pour la fabrication des briquettes; mais au lieu d'être mélangées, comme les
anthracites tonkinois, avec des charbons auxquels elles emprunteraient les ma-
tières volatiles, elles devraient être employées tout au contraire comme charbon
gras pour remplacer dans les briquettes du Tonkin les charbons importés jus-
qu'ici du Japon — et l'on remarquera que dans les briquettes, la proportion
de charbon de Vinh-phuoc pourrait être moindre que ne doit être la pro-
portion de charbon japonais, puisque ce dernier combustible est moins gras
que celui de Vinh-phuoc. — Ceci nous paraît être un point capital et donner
au gisement de Vinh-phuoc un intérêt tout particulier.
Au point de vue géologique, aucun travail n'a encore été fait avec quelques
détails sur la région de Vinh-phuoc. M. Counillon seul a fait sur le terrain
une étude approfondie, et n'a pas encore donné les résultats acquis. Pres-
qu'immédiatement après être rentré de la dernière campagne qu'il a faite dans
ces parages, en fin 1900 et commencement 1901, il a dû aller en France pour
se remettre des fatigues éprouvées au cours de ses recherches et à la suite d'un
long séjour dans la colonie. Il publiera sans doute à son retour en Indo-Chine
un mémoire fixant nos connaissances sur l'âge et l'allure des terrains de Vinh-
phuoc. Nous savons seulement jusqu'à présent, d'après les travaux de M. Cou-
nillon, que l'on ne peut plus admettre l'opinion émise par M. L. de Saugy dans
son rapport où il écrit qu' « il résulte très nettement des études très sérieuses
« qui ont été faites. que nous nous trouvons à Vinh-phuoc en plein
« terrain carbonifère » ; les nombreux fossiles rapportés par M. Counillon et dont
nous aurons sans doute bientôt une description détaillée prouvent d'une façon
indiscutable qu'à Vinh-phuoc comme au Tonkin, c'est à la série liasique
qu'appartiennent les formations charbonneuses.
Il est vrai que cet auteur croit « peu probable que cette teneur (en
« matières volatiles) se maintienne en profondeur », et qu'il lui paraît
« plus sage d'admettre que la qualité du charbon de Vinh-phuoc diffère peu
« de celle que l'on trouve à Nong-son et dans les divers bassins houillers
« du littoral indo-chinois ». Pourquoi cette opinion est-elle « plus sage »?
l'auteur ne le dit pas, et ne s'appuie sur aucune observation précise pour la
justifier.
Dans les analyses faites à Saigon, il se trouve que l'échantillon le plus riche
en matières volatiles avait été pris à la surface et le moins riche à 30m de pro-
fondeur, mais la très faible différence entre les teneurs de ces deux échantillons,
différence qui est de 2.19%, est attribuable à de légères variations locales.
On ne peut pas s'attendre à trouver des proportions identiques dans toute la
masse charbonneuse, et il se pourrait fort bien qu'au voisinage même du point
où a été recueilli l'échantillon le moins riche, on treuve des parties plus
favorisées.
Il est certainement très désirable que l'on emploie les houilles de Vinh-phuoc
pour la fabrication des briquettes; mais au lieu d'être mélangées, comme les
anthracites tonkinois, avec des charbons auxquels elles emprunteraient les ma-
tières volatiles, elles devraient être employées tout au contraire comme charbon
gras pour remplacer dans les briquettes du Tonkin les charbons importés jus-
qu'ici du Japon — et l'on remarquera que dans les briquettes, la proportion
de charbon de Vinh-phuoc pourrait être moindre que ne doit être la pro-
portion de charbon japonais, puisque ce dernier combustible est moins gras
que celui de Vinh-phuoc. — Ceci nous paraît être un point capital et donner
au gisement de Vinh-phuoc un intérêt tout particulier.
Au point de vue géologique, aucun travail n'a encore été fait avec quelques
détails sur la région de Vinh-phuoc. M. Counillon seul a fait sur le terrain
une étude approfondie, et n'a pas encore donné les résultats acquis. Pres-
qu'immédiatement après être rentré de la dernière campagne qu'il a faite dans
ces parages, en fin 1900 et commencement 1901, il a dû aller en France pour
se remettre des fatigues éprouvées au cours de ses recherches et à la suite d'un
long séjour dans la colonie. Il publiera sans doute à son retour en Indo-Chine
un mémoire fixant nos connaissances sur l'âge et l'allure des terrains de Vinh-
phuoc. Nous savons seulement jusqu'à présent, d'après les travaux de M. Cou-
nillon, que l'on ne peut plus admettre l'opinion émise par M. L. de Saugy dans
son rapport où il écrit qu' « il résulte très nettement des études très sérieuses
« qui ont été faites. que nous nous trouvons à Vinh-phuoc en plein
« terrain carbonifère » ; les nombreux fossiles rapportés par M. Counillon et dont
nous aurons sans doute bientôt une description détaillée prouvent d'une façon
indiscutable qu'à Vinh-phuoc comme au Tonkin, c'est à la série liasique
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