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- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORETS
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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— 559 —
Elevage.
La race cambodgienne peuple toute la partie Sud du Secteur : le Nord
est occupé par les « Kouys » et l'Est par les « Moïs », Nonchalants, sans
opiniâtreté, fatalistes aimables, les Cambodgiens apprécient surtout les
cultures faciles, la pêche et dans une faible mesure l'élevage.
Les populations locales n'ont pas véritablement de mœurs pastorales
et l'élevage revêt, sur presque tout le territoire du 2e Secteur vétérinaire,
une forme purement familiale. Chaque cultivateur cambodgien possède
les animaux qui lui sont indispensables pour ses cultures vivrières, ainsi
que quelques femelles destinées à assurer le renouvellement de son
troupeau.
Dans certaines régions — Kompong Tliom — Kratié — des troupeaux
très nombreux s'accroissent quasi spontanément autour des villages
La propriété des animaux, hors celle des buffles et des bœufs dressée
au labour est toujours incertaine. La sélection des reproducteurs s'effectue,
à rebours : les plus beaux mâles étant castrés en vue d'une vente immé-
diatement rémunératrice. Sur les berges du Mékong, en particulier chez
les Chams, les animaux sonf l'objet de soins particuliers. Partout ailleurs,
nonchalance et indifférence sont les caractéristiques de l'élevage, qui ne
doit sa prospérité naturelle qu'à la rusticité étonnante de la race et à la
prolificité hâtive des femelles.
Les Moïs du Haut-Clihlong possèdent de nombreux buffles, dont les plus
beaux sujets sont réservés pour être sacrifiés aux génies.
Seuls, parmi les populations du 2e Secteur vétérinaire, les Chams et
les Moïs sont susceptibles de développer leurs aptitudes en vue d'une
amélioration de la masse du bétail dans des régions naturellement très
favorables à l'élevage.
Etal sanitaire du cheptel.
Si l'on excepte quelques foyers endémiques de charbon ou de septicémie
hémorragique — vites jugulés, d'ailleurs, par la vaccination, et les pertes
Occasionnées par la disette alimentaire on liquide de la saison sèche -
k seul ennemi naturel du cheptel du 2e Secteur vétérinaire est la peste
hnoif/f', Périodiquement - - tous les 5 à 7 ans, quelquefois plus souvent -
n la faveur d'une contamination d'origine étrangère : Laos-Siam, ou
par suite de conditions saisonnières particulièrement sévères et de la
disparition de l'immunité acquise au cours de précédentes épizooties, on
Assiste à une véritable vague de peste bovine qui atteint, plus ou prou,
peu près tons les animaux, causant de nombreux morts. L'épizootie ne
Elevage.
La race cambodgienne peuple toute la partie Sud du Secteur : le Nord
est occupé par les « Kouys » et l'Est par les « Moïs », Nonchalants, sans
opiniâtreté, fatalistes aimables, les Cambodgiens apprécient surtout les
cultures faciles, la pêche et dans une faible mesure l'élevage.
Les populations locales n'ont pas véritablement de mœurs pastorales
et l'élevage revêt, sur presque tout le territoire du 2e Secteur vétérinaire,
une forme purement familiale. Chaque cultivateur cambodgien possède
les animaux qui lui sont indispensables pour ses cultures vivrières, ainsi
que quelques femelles destinées à assurer le renouvellement de son
troupeau.
Dans certaines régions — Kompong Tliom — Kratié — des troupeaux
très nombreux s'accroissent quasi spontanément autour des villages
La propriété des animaux, hors celle des buffles et des bœufs dressée
au labour est toujours incertaine. La sélection des reproducteurs s'effectue,
à rebours : les plus beaux mâles étant castrés en vue d'une vente immé-
diatement rémunératrice. Sur les berges du Mékong, en particulier chez
les Chams, les animaux sonf l'objet de soins particuliers. Partout ailleurs,
nonchalance et indifférence sont les caractéristiques de l'élevage, qui ne
doit sa prospérité naturelle qu'à la rusticité étonnante de la race et à la
prolificité hâtive des femelles.
Les Moïs du Haut-Clihlong possèdent de nombreux buffles, dont les plus
beaux sujets sont réservés pour être sacrifiés aux génies.
Seuls, parmi les populations du 2e Secteur vétérinaire, les Chams et
les Moïs sont susceptibles de développer leurs aptitudes en vue d'une
amélioration de la masse du bétail dans des régions naturellement très
favorables à l'élevage.
Etal sanitaire du cheptel.
Si l'on excepte quelques foyers endémiques de charbon ou de septicémie
hémorragique — vites jugulés, d'ailleurs, par la vaccination, et les pertes
Occasionnées par la disette alimentaire on liquide de la saison sèche -
k seul ennemi naturel du cheptel du 2e Secteur vétérinaire est la peste
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par suite de conditions saisonnières particulièrement sévères et de la
disparition de l'immunité acquise au cours de précédentes épizooties, on
Assiste à une véritable vague de peste bovine qui atteint, plus ou prou,
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